vendredi, décembre 28, 2007

Penser

Entre la frénésie de la course au cadeau, course à 'où c'est qu'on va déjà?', course du rush du temps des fêtes à la patisserie, course de 'je veux voir mon grand frérp autant que possible pendant qu'il est à St-Jean', bref, entre toutes les courses du temps des fêtes, il y a quand même quelques moments d'accalmies (genre le moment où on travaille dans le magasin de déco intérieur). Et c'est dans ces moments qu'on se met à penser. On commence à penser que Noël est déjà fini, puis on pense que c'était bien plaisant même si on a beaucoup trop mangé, puis on pense que certains n'ont même pas pu manger, puis on pense que c'est dont plaisant de ne pas avoir d'école, puis on pense (en fait, notre boss pense et nous on l'écoute penser) à ce qu'on ferait si on retournerait aux études, puis on pense à mes études et à où ça devrait me mener, et puis on finit par penser et parler de voyages. Elle (ma boss) me raconte son expérience au Maroc, moi je lui raconte la mienne à Cuba. Mais une fois qu'on a fini de parler, on n'arrête pas de penser. On se souvient, on s'imagine, on rêve, et on pense beaucoup, beaucoup, beaucoup. On en vient à tout vouloir laisser là, à s'attraper un gros sac-à-dos, y mettre vêtements et économies et à partir. Partir en Europe, voir les plaines blanches de la Laponie éclairées par les aurores boréales, voir la tour Eiffel en sirotant un vin et en mangeant du camember, voir Londres en buvant un vrai de vrai thé, voir l'Italie et ses pâtes, la Suisse et son chocolat. Partir en Asie et voir la technologie de Tokyo versus la tradition des campagnes japonnaise, admirer le Gange en Inde, voir les temples bouddhistes, apprendre à manger des pâtes glissantes avec des baguettes, manger des suhis assis sur le sol, apprendre le Tai-Chi ou toute autre forme de karaté d'un vrai maître, voir une vraie cérémonie du thé et enfiler un vrai kimono. Partir en Océanie, voir les déserts australiens, parcourir la toundra, plonger dans les récifs coraliens et flatter des kangourous (ou se contenter de les regarder de loin). Partir vers l'Amérique du Sud, voir le Pérou et flatter des lamas, voir un match de soccer au Brésil, goûter au dulce de leche de l'Argentine, se perdre dans un plantation de café. Partir en Afrique, découvrir les odeurs du Maroc, l'hospitalité du Gabon, les paysage du Mali, parcourir le Nil en Égypte, apprendre les trucs culinaire du Congo. Ou encore partir pour les petites îles du Pacifique, flatter des dauphins, ouvrir des noix de cocos en les frappant sur un bout de bois sur le sol, voir un homme de 70 ans aller chercher ces même noix de cocos à même le cocotier, découvrir des poissons aux couleurs indescriptibles... Et c'est en pensant à ça que l'on retourne se coucher dans son propre lit le soir, après avoir regarder la télé et manger des restant de bûche de Noël à la crème glacée.

vendredi, décembre 21, 2007

Fini?

Après avoir bravé les bancs de neige insumontables qui recouvraient allègrement les trottoirs, après avoir étudié comme une forcenée (ok, peut-être pas à ce point là), après avoir été dévisagée à chaque fois que je finissais les examens pour avoir fini après 30 minutes (eh oui, j'ai vraiment fini tous les examens après 30 minutes. sauf microbio. mais on avait trois examens en même temps, faut me pardonner), je peux m'asseoir le sourire aux lèvres et hurler : 'Ma première session est termiiiinée!' D'accord, il m'en reste 5. Mais ni pensons pas pour l'instant. Non seulement j'ai fni ma première session, mais je la finie en plus avec des notes de 80% et plus (sauf pour un 76% qu'on va oublié pour l'instant). Pas mal pour quelqu'un qui n'a pas encore appris à ouvrir ses livres avant la veille (et parfois même la journée même) de l'examen. Et (pour continuer à me pitcher des fleurs), j'ai quand même augmenter ma note de 45% en analyse littéraire. C'est quand même un peu plus crédible d'être tutrice en français quand on passe notre cours.
Bref! Même si je puis m'extasier que les cours soient finis, ça ne veut pas nécessairement dire que les vacances commencent. J'entamme une semaine de 42 heures (dont 11 heures le 24 décembre) chez la pâtisserie qui me sert de nouvelle job, et probablement une dizaine d'heures en plus chez mon magasin de déco tendance (ouin, bon) intérieur qui me sert de vieille job. Bonnes vacances les namis!

dimanche, décembre 16, 2007

Y'a de la neige

Fallait que je me trouve un titre original et surprenant aujourd'hui. Apparament, j'ai échoué! Bref. Me voilà assise confortablement après avoir bravé la tempête pour revenir du travail (où on a joué au carte et mangé des chips.). C'est fou à quel point des vents de 40 km/h et de la neige jusuq'au molet peut ralentir un parcours.
Vous m'excuserez mes messages courts et rares, mais vraiment, la fin de session est le genre de truc qui sait manger notre temps de façon intempestive (c'est probablement pas un mot approprié, mais je le trouvais chouette). Après m'être retenue depuis un petit bout, j'ai décidé de faire un beau gros message de chialage bien juteux. Vous serez avertis.
Au secondaire, on a toujours chialé contre l'injustice au coeur de l'école. On chialait contre les chouchous qui avaient des meilleures notes, contre les travaux trop durs, contre les travaux d'équipes, etc. Mais on se disait qu'au Cégep, ça serait différent. Nous avions tort. Nous nous sommes fait rabattre les oreilles toute la session par nos profs de soins sur le fait qu'il ne faut pas porter de jugement de valeur, qu'il faut être juste envers tous. Semblerait qu'il faudrait faire ce qu'elles disent et non ce qu'elles font. Prenons deux exemples. En premier, prenons cette professeure qui n'aimait pas un petit groupe de trois filles. Comme travail de fin de session, elles ont écopés du sujet le plus abstrait et le plus dur à faire, et ont eu la chance de se faire critique par la classe en plus d'être critiquée par la professeure elle-même. Cette gentille professeure qui nous rappelle sans cesse les principe du 'caring de Jean Watson' en a même fait pleurer une des participantes, ce qu'elle a remarqué avant de continuer à critiquer. L'autre est vraiment plus frustrante. Il s'agit de l'évaluation de nos ÉCOS. Pour vous, L'écos est un pays. Pour nous, il s'agit de l'évaluation la plus stressante et la plus injuste de la session. Il s'agit de notre évaluation pratique, jugée par quatre professeures différentes. Là-dessus, deux professeures étaient sévères et bêtes comme leur pieds, et deux étaient gentilles et compréhensives. J'ai eu la chance de faire partie de celles aimées par la professeure de la première situation et d'avoir une professeure gentille et compréhensive lors de l'ÉCOS, ce qui m'a mérité des notes excellentes. Mais ce genre de bonnes notes laisse un goût amer. Il ne reflète pas la compétence de l'étudiante, mais l'humeur du prof. Et ça, c'est vachement pas cool.

samedi, décembre 01, 2007

Pour Noël, je veux...

Il est plutôt chouette non? Vous rappelez vous ce message que j'ai posté il y a quelque temps sur les jouets de Noël douteux. Et bien j'ai trouver LE site le plus douteux de tous. Ce petit ami rouge et poilu qui vous regarde de ses grands yeux jaunes, c'est monsieur Streptococcus pyogenes (ceci devrait être sousligné, mais je ne trouve pas la fonction(pyogenes veut dire 'qui produit du pus' en latin)), soit la maladie mangeuse de chair (cette même bactérie cause aussi les pharyngites, cool hein?). Et oui! Après les rats et les dinosaures en peluches viennent les microbes en peluches! Vous voulez faire comprendre à votre enfant qu'il faut se laver les mains, alors pourquoi ne pas lui offrir un beau virus de l'Ebolla? Ou encore la peste noir ou le SIDA. Je ne suis pas trop sûre si je suis découragée ou si je trouve l'idée géniale. Mais étant donné leur petites binettes adorables, je crois que je penche plutôt pour la seconde option. Reste plus qu'à savoir par quel microbe on veut commencer notre collection.

http://www.giantmicrobes.com/ca/

samedi, novembre 17, 2007

On continue

Je suis toujours vivante, survivant courageusement à cette épreuve cruelle que l'on appelle 'mi-session'. Prenez une trentaine d'heures de cours par semaine, des devoirs et de l'étude à profusion, des travaux de fins de sessions pour à peu près chaque cours, des examens, la perspective des examens de fin de sessions, quelques mauvais résultats et soupoudrer le tout d'un peu de fatigue, beaucoup de stress et du fait que nous sommes uniquement des filles dans notre groupe (sauf le llama. mais on n'en parlera pas), et ça vous donne une idée de la mi-session en soins infirmiers. Mais on survie. On apprend à vivre au Cégep. On apprend à faire ses devoirs, à prendre des notes, à étudier et même à écouter pendant ses cours! On apprend aussi à arriver en classe avec son café, ou son déjeuner pour certains, à sortir de la classe sans le demander au prof, à sortir de la classe après un examen, à ne pas donner rendez-vous à quelqu'un à la bibliothèque (parce que c'est à peu près sûr que vous ne vous trouverez pas), à avoir des pauses de dix minutes à chaque 50 minutes, à marcher avec un sac de 20 kilos sur une épaule, à se retrouver parmis les corridors sans fin et à boire de plus en plus de café. Vivement que les 5 semaines de congé de Noël arrive (oui oui! cinq semaine! hahahahahaaaaa)

p.s: Désolée pour les atroces fautes d'orthographe qui gambadent joyeusement dans mes textes ces temps-ci. La mi-session affecte aussi notre capacité à écrire. (autrement dit, je suis juste trop paresseuse pour me relire)

jeudi, novembre 08, 2007

Et une deuxième

Et me voilà fraîchement revenue de mon deuxième stage en milieu hospitalier. Perturbant, non? Finalement, je crois que nous nous en étions tous fais pour rien. Il faut dire pour notre défense que les commentaires de nos consoeurs du mardi n'avais rien d'encourangeants. Mais semblerait que nous avons plus de chance qu'elles! Après une quasi-crise de panique après avoir découvert que je devais prendre soin d'un monsieur de 77 ans (c'est perturbant pour une pauvre petite fille de 17 ans ça!), j'ai rencontrer le monsieur en question, et il était franchement génial. Après avoir fait une pemière collecte de donnée (avec l'aide de ma gentille professeur (ok, c'est elle qui l'a fait au complet)), lui avoir donner ses trucs pour son bain, avoir essayer de lui donner un bain de pied que son infirmière m'a volé, avoir fait une deuxième collecte de données (toute seule!), avoir pris ses signes vitaux (merci monsieur d'avoir un coeur qui bats si fort), avoir fouillé et refouillé dans son dossier médical (c'est vraiment vrai que les médecins écrivent mal) et lui avoir dit aurevoir avec un petit pincement au coeur, la journée était déjà finie. J'ai appris des termes médicaux chouettes, pu entendre des poumons qui rechignent, appris qu'il vaut mieux ne pas tomber malade sur l'heure du midi (c'est impressionant le nombre de médecins qu'il peut y avoir dans une seule cafétéria), entrée dans des petites salles réservées (ça, c'est chouette)... Bref, une journée assez chouette quoi!

dimanche, novembre 04, 2007

Une première fois

Me voilà maintenant initiée au milieu hospitalier. D'accord, initiée est un bien grand mot. J'ai quand même revêtu l'uniforme bleu-ciel-qui-a-plutôt-l'air-d'être-un-mauve-qui-ne-s'assume-pas et passé une journée entière sur un étage de l'hôpital du Haut-Richelieu, à suivre une infirmière dans ses moindres déplacements. J'ai vu comment on donne du sirop à une petite peanut de 18 mois qui ne veut vraiment pas, sa réaction quand on a sorti la pompe pour lui vider le nez, j'ai servi les dîners, fait une glycémie capillaire sur une vraie-de-vraie personne, assisté à une ponction lombaire sur une mini-peanut de 12 jours, ouvert de façon stérile un cathéter pour cette même mini-puce de 12 jours, assisté à un essai d'insertion de cathéter dans la mini-puce, failli assister à une ponction pubienne de cette même pauvre pauvre puce, assisté à l'installation de son IV, vu de quoi à l'air une mauvaise amygdalite et traduit un discour entre infirmière et militaire de 21 and qui a une mauvaise amygdalite et qui ne parle pas un mot français. Et jeudi cette semaine, j'y retourne. Cette fois, je parlerai par moi-même à une vraie-de-vraie personne, je prendrai ses signes vitaux, referrai son lit, lui poserai des questions, prendrai peut-être une glycémie capillaire, et aurai l'air d'une pauvre étudiante complètement dépassée par les événements.
En attendant, je vais écouter les bonnes vieilles chansons des classiques de Walt Disney en me demandant où est passée l'époque où être dépassée par les événements signifiait ne pas savoir ce qui adviendrait de Simba ou se demander quel plan diabolique Jafar est en train de concocter.

samedi, octobre 20, 2007

Ya du monde talentueux

Il y a du monde qui ont toutes sortes de talents. Certains sont plus discutables que d'autres. Mais pour certains autres, on ne peut pas protester. Comme pour les images retrouvées là:

http://slightlywarped.com/crapfactory/amazingimages/adsidewalk.htm

mardi, octobre 09, 2007

Flying Spaghetti Monster

Je sais, je ne devrais probablement pas faire la publicité de ce genre de truc complètement dément et Américain. Mais sincérement, je ne peux pas m'en empêcher. Je ne me souviens pas avoir autant rit qu'en lisant les 8 'commandements' ci-dessous. Désolée, il sont uniquement en anglais. J'aurais pu les traduire, mais sincérement, ils seraient beaucoup moins drôles.

Avertissement: Ne lisez ce qui suit qu'en cas de fatigue avancée ou de période de malfonctionnement du cerveau. Sinon, ça n'en vaut pas la peine.


The Eight "I'd Really Rather You Didn'ts"
I'd really rather you didn't act like a sanctimonious holier-than-thou ass when describing my noodly goodness. If some people don't believe in me, that's okay. Really, I'm not that vain. Besides, this isn't about them so don't change the subject.
I'd really rather you didn't use my existence as a means to oppress, subjugate, punish, eviscerate, and/or, you know, be mean to others. I don't require sacrifices, and purity is for drinking water, not people.
I'd really rather you didn't judge people for the way they look, or how they dress, or the way they talk, or, well, just play nice, Okay? Oh, and get this into your thick heads: woman = person. man = person. Samey = Samey. One is not better than the other, unless we're talking about fashion and I'm sorry, but I gave that to women and some guys who know the difference between teal and fuchsia.
I'd really rather you didn't indulge in conduct that offends yourself, or your willing, consenting partner of legal age AND mental maturity. As for anyone who might object, I think the expression is go f*** yourself, unless they find that offensive in which case they can turn off the TV for once and go for a walk for a change.
I'd really rather you didn't challenge the bigoted, misogynistic, hateful ideas of others on an empty stomach. Eat, then go after the b*******.
I'd really rather you didn't build multi million-dollar churches/temples/mosques/shrines to my noodly goodness when the money could be better spent (take your pick):
Ending poverty
Curing diseases
Living in peace, loving with passion, and lowering the cost of cableI might be a complex-carbohydrate omniscient being, but I enjoy the simple things in life. I ought to know. I AM the creator.
I'd really rather you didn't go around telling people I talk to you. You're not that interesting. Get over yourself. And I told you to love your fellow man, can't you take a hint?
I'd really rather you didn't do unto others as you would have them do unto you if you are into, um, stuff that uses a lot of leather/lubricant/Las Vegas. If the other person is into it, however (pursuant to #4), then have at it, take pictures, and for the love of Mike, wear a CONDOM! Honestly, it's a piece of rubber. If I didn't want it to feel good when you did it I would have added spikes, or something.

Source: Wikipédia.

lundi, octobre 08, 2007

Vacances?

Après pas loin d'un mois d'absence, me revoilà! Je profite de ma deuxième journée de vacances depuis le 27 juin (pour ceux qui ont une bonne mémoire, le 27 juin était la dernière journée en vélo de notre périple sur le petit train du nord) pour essayer de trouver quelque chose d'intéressant à vous raconter.
Premièrement, je suis toujours vivante. C'est déjà une bonne chose. Non seulement je suis encore vivante, mais en plus, j'apprends des trucs intéressants. Donc maintenant, je peux vous rouler dans votre lit, changer votre lit, vous laver, vous déplacer (avec mes bras ou le lève personne), vous faire tomber, vous relever, prendre votre glycémie et votre pression, marcher en béquilles et plein d'autres trucs chouettes du genre. Je connais aussi toute les composantes d'une cellules (à peu près), je peux fertiliser une souche de E.Coli dans un vase de Pétri, je connais le modèle conceptuel de l'hopital, j'ai des bases en psychologie (oui oui!) et je joue une fois semaine au badminton contre un lutin du Père Noël réincarner en prof d'éduc.
Alors voilà. Maitnenant que vous pouvez voir à quel point la vie d'une étudiante en première session au Cégep est intéressante, je vous laisse profiter de votre Action de Grâce. Traiter votre dinde avec respect!

dimanche, septembre 09, 2007

Les jours passent...

Peu d'événements dignes d'intérêts se sont pointés le nez dernièrement. Alors je partagerai avec vous aujourd'hui des événements indignes d'intérêt.
Premièrement, surprenant mais vrai, je suis maintenant capable de m'orienter dans le Cégep! Je suis même capable de me rendre de mon cours de français jusqu'au redoutable P-26 sans problème. Mademoiselle Hyper-Active a même cru que j'avais le sens de l'orientation! (insérer une main d'applaudissement ici). Encore plus surprenant mais tout aussi vrai, je me suis fais plusieurs amies géniales (dont trois sont mamans) que je m'amuse à rouler et déplacer dans des lits d'hopitaux (ne posez pas de questions). Je peux d'ailleurs maintenant vous faire asseoir dans un lit et vous faire marchez jusqu'à une chaise roulante, et je peux vous donnez un bain (presque) complet au lit. Génial non?
Et le comble de tout: j'ai commencé à étudier et à faire mes devoirs. Eh oui! Le Cégep m'a eue. Faut dire que dépenser 600$ pour des livres et s'en servir seulement pour se disloquer les épaules et se faire des muscles, c'est assez moche. Et après plusieurs heures à débattre avec moi-même, je me suis même résignée à surligner dans mes chers livres. Vraiment, la fin du monde approche.
Alors voilà les nouvelles de votre future-infirmière potentielle. Merci d'avoir été à l'écoute, et à la prochaine! (uh uh)

P.S: La prochaine fois que je ferai une visite à l'école, je m'arragerai avec mon petit frère pour comprendre la bonne heure...

mardi, août 28, 2007

Catalogue

Quand j'étais petite (plus que je ne le suis en ce moment), l'arrivée du catalogue Sears était un événement fantastique dans ma vie. Moi et mes deux frères nous précipitions sur ce gros tas de papier givrés pour nous époumonner devant toutes les gogosses inutiles qu'on pouvait y retrouver. Ensuite, nous nous emparions de crayons à l'encre et nous faisions un petit signe (un rond, un carré, un x...) sur les items que nous voulions pour Noël. Assez chouette comme tradition, non?
Bien entendu, avec les années, la tradition s'est perdue. Ça faisait d'ailleurs quelques années que je n'avait pas même regardé le fameux catalogue de Nowel. Mais cette année, j'ai décidé d'y jeter un oeil, pour m'amuser. Je dois admettre que ma face a un peu changer devant les nouvelles gogosses inutiles. Ça commence avec les boxers pour filles avec poche pour I-pod. Ensuite, c'est les sapins de Noël mauves fluos, (désolée si vous en avez un. en fait, pas désolée du tout. c'est vraiment laid ce truc!) suivit des lampe style Tiffany avec le logo de certaines équipes de la LNH. Mais le pire, c'est vraiment la section "enfant". Premier élément perturbateur: la Barbie Cher déguisée en grand chef Indien. Mais ça, c'est rien. Vous souvenez vous des journées d'été ensoleillée où les petits enfants couraient aux côtés de leur papa en essayant de faire voler un cerf-voleant? Eh bien, semblerait que cette époque est révolue. Maintenant, les enfants veulent des cerf-volants d'intérieur radioguidés en forme de station spatiale. Je me souviens aussi que le top de la technologie quand j'étais enfant, c'était le petit chien qui reconaissait son nom et qui aboyait quand on lui donnait un os. Maintenant, les enfants jouent avec des robots à commandes vocales qui peuvent avoir des conversations bidirectionelles. Ça, c'est sans parler des ensembles d'espionnage pour enfants. Il y a quelques années, les lunettes 'infrarouges' étaient en fait des lunettes avec une lampe de poche à lumière rouge intégrée. Et c'était parfait comme ça! Maintenant, les lunettes infrarouge voient vraiment dans le noir. Certains ensemble viennent avec un petit robot pour que l'enfant puisse regarder partout dans la maison sans être vu (y a-t-il vraiment un parent qui veuille cela??) et le système d'écoute peut entendre le moindre bruit dans un rayon de 30 pieds.
Regretter son époque quand on a 17 ans, c'est un peu triste non?

p.s: Ceci était mon 100 ème message. Je tiens à remercier tout ceux qui m'ont supportés (dans tout les sens du terme) au cours de ce périple littéraire (uh uh). *petite larme*

dimanche, août 26, 2007

3 jours de Cégep plus tard...

Je vis toujours! Eh oui, j'ai survécu à une demi-semaine de Cégep. Pas mal non? Daccord, j'ai réussi à rater une heure de cours sans m'en rendre compte, mais c'est des détails tout ça. J'en ai donc maintenant la preuve, le retour à l'école ne tue pas.
Bon! Assez parlé d'école. Parlons maintenant de quelque chose d'intéressant. Il s'agit du site www.ethiquette.ca . Ce site, c'est une merveille! Pour tous les gens chouettes de se monde qui veulent un monde un peu plus vert et un peu plus juste, ce site a déffinitivement une place dans leur favoris. Il tient une liste de plusieurs endroit où l'on peut se procurer des objets équitables et parfois même écologiques. Ça va du café équitable au souliers biodégradables en passant par les crayons faits de matière recyclées, les chandails en coton biologique équitable, le thé, les techniques de rénovations...bref, ce site est un bijoux que je devais partagé avec vous.

vendredi, août 17, 2007

Adieu, vacances!

Eh oui! Déjà. Il faut dire adieu à l'été qui nous quitte si cruellement. L'école (ugh. fallait-il vraiment que j'écrive ce mot?) fait son apparition dans nos cauchemards, nous rappelant à quel point la rentrée est proche. La prochaine fois que j'écrirai ici, je serai très probablement déjà retournée à cette chère routine scolaire tellement aimée (ahem). Certains penseront peut-être 'Mais, après un été complet à courir et crier après des petits shmoux, tu dois commencer à être tannée non?'. Quand j'y pense vraiment, pas du tout. Oui, c'est dur essayer de discipliner 120 enfants pleins d'énergie à la fois. C'est dur faire onze heures de suite avec ces petits shmoux qui courent, crient, pleurent, chialent, poussent, frappent, boudent, etc. C'est dur essayer de prendre en notes tous les noms de parents et des enfants qui sortent du gymnase. C'est dur de devoir servir 30 repas chaud en même temps quand on a un seul micro-onde, qu'il faut faire les slushes, les verres de lait, collecter l'argent en prenant les noms en notes et que les animateurs s'impatientent parce que c'est trop long. C'est dur se faire dire à neuf heures le matin qu'au lieu de retourner se coucher, il faut prendre en charge, seule, un groupe de vingts enfants. C'est dur de se faire une place quand on est 'juste le service de garde' et c'est surtout très frustrant. Mais ça en vaut tellement la peine.
Pour tous ces petits shmoux qu'on a réussit à consoler ou calmer. Pour toutes les grosses chicanes qu'on a réussit à régler. Pour les quelques animateurs qui nous ont exprimé leur gratitude. Pour les activités qui n'auraient pas réussies si nous n'avions pas pris la relève à neuf heures. Pour les gros sourires, les câlins, les cris de joie et les courses effrenées pour nous sauter dessus de nos shmoux quand ils nous voient arriver. Pour les parents que l'on reconnait et qui sont vraiment content de voir le travail que nous faisons. Pour les 'Citrouiiillle!!!' retentissants dans les couloirs chaque fois que je passe près d'un groupe. Pour les enfants qui crient 'oh noon!' quand ils voient leur parents arriver le soir parce qu'ils veulent rester avec nous. Pour celle qui arrive à sept heures mais attend 45 minutes avant de manger son déjeuner juste pour que je sois assise à côté d'elle quand elle le fais. Pour tous ceux et celle que nous avons quitté aujourd'hui, le coeur 'pogner' en travers de la gorge et les larmes aux yeux en leur disant 'on se revoit dans un an!' et en sachant pertinement que ce n'est pas vrai. Pour tout ça, malgré le fait que les seuls jours de congé que j'ai eu depuis la fin des classes furent ceux où nous avons pédalé le petit train du nord, je peux vraiment dire aujourd'hui que je vais m'ennuyer de mes vacances.

(p.s: finalement je n'ai pas les cheveux orange mais fushia.)

mercredi, août 01, 2007

Une journée dans la vie de Citrouille

Titre d'aujourd'hui: Citrouille à la plage!

En tant qu'animatrices du service de garde, nous avons habituellement des journées de 2 heures 45 minutes à 6 heures (lorsque nous reviens la tâche pénible du restaurant). Cependant, lors des sorties du mercredi (ça, c'était aujourd'hui), ils ont parfois besoin de notre fantastique présence. Aujourd'hui faisait partie de ces jours là. Je me suis donc emparé de mon maillot de bain, de ma serviette et de mes souliers verts limes pour monter à bord d'un des autobus (car monter à bord des quatres autobus aurait pu être problématique). Aussitôt arrivés, nous fûmes conviés pour faire une chorégraphie totalement loufoque sur le bord de l'eau pour gagner des balons. Ensuite, ma petit cocotte karatéienne me saute dessus en me suppliant de rester avec elle, ce que je fais. Après un avant-midi banal à me faire pitcher dans l'eau par les moniteurs et à tenter de convaincre ma cocotte karatéienne de se baigner, vint l'après-midi. Je fut officiellement nommée Reine des Algues par un groupe de petits shmoux qui avait décidés de me décorés avec toutes les algues qu'ils pouvaient trouver. J'avais donc des bagues, des bracelets, des colliers, couronnes, boucles d'oreilles (et oui! ils ont trouvés un moyens d'accrocher des lagues à mes boucles d'oreilles...), des bagues d'orteilles et autres, toutes en algues, en plus d'un magnifique trone (un fossé sur le bord de l'eau). J'eûs le droit à de nombreux lavage de sable mouillé ainsi qu'à un masque de jambe de glaise trouvée dans le fond de l'eau. Choyée non?

lundi, juillet 30, 2007

Que dire?

Je me suis dis en m'installant devant mon écran aujourd'hui que je devrais écrire un petit quelque chose sur mon charmant petit blog délaissé. Mais quoi? Je pourrais parler de mes petits schmoux et mes petites shmouxes du camp, mais c'est déjà fait. Je pourrais vous parler de mes arrangements floraux (oui, vous avez bien lu. Arrangements floraux.) ou des clients grincheux de chez Bouclair mais j'aurais peur de briser le secret professionnel qu'on nous a imposer sur une trentaine de page dans notre contrat. Je pourrais vous parler des péripécies de notre cher Guirda, mais ça serait vraiment trop long pour un seul message. Je pourrais vous parler de notre visite à l'exposition agricole de Saint-Hyacinte mais ça serait vraiment trop plate. Je pourrais aussi vous parler du retour en classe qui approche beaucoup trop vite mais je me metterais probablement à pleurer et c'est pas bon pour un clavier.
Je me contenterai donc de dire que j'ai fini de lire le dernier Harry Potter, et qu'il en vaut vraiment la peine. Je vous laisse maintenant, je dois aller faire mon deuil de cette série de livre qui m'a suivie depuis que le Noël de mes 11 ans. Tragique, non?

jeudi, juillet 19, 2007

Pas déjà

Cette semaine, en lisant parcourant d'un air endormi mon publi-sac, j'ai eu une désagréable surprise. Plus que désagréable en fait. Le genre de surprise qui donne le goût de faire brûler le dit publi-sac (ce que je n'ai bien entendu pas fait, question environement). L'autobus jaune a déjà fait son apparition dans le haut de nos panflets publisac-iens. Cet autobus jaune qui nous annonce que les magasins vont déjà commencer à nous rabattre les oreilles en nous rappelant dans toutes leurs annonces que la rentrée des classes arrive à grands pas! Comme si on le savait pas. C'est peut-être moi qui est pas vite, mais ça, c'est vraiment trop vite pour moi. Les soldes d'été ont commencé il y a deux semaine (c'est-à-dire à la première semaine de juillet), le stock d'automne est déjà rentré un peu partout et on nous annonce la rentrée des classes à la mi-juillet. Ils pourraient pas nous laisser profiter un peu de notre été? Un tout petit peu?

samedi, juillet 14, 2007

Mes petits schmoux

Cela fait maintenant 3 semaines que je cotoie mes petits shmoux du camp de jours. Je peux donc à présent en parler en conaissance de cause, ce que je ferai d'ailleurs aujourd'hui même.
Premièrement, il y a deux catégories de petits schmoux. Les problèmes et les amours. Bien entendu, il y a plus de problèmes que d'amours. Je commencerai donc par parler d'eux.
Il y a plusieurs catégories de problèmes. Premièremet, les pathologiques, les vrais problèmes. Nos TC, TED, hyper-actifs et autres. Ils sont rares, mais là quand même. Cependant, ils sont loin d'être les pires. La pluspart du temps, ils sont même tout à fait supportables. Puis il y a les problèmes d'attention. Eux, ont les aimes moins. Ils se pavanent, rient de tout le monde et se trouvent incroyablement drôles. Bien entendu, ils ne sont quand même pas pour écouter l'animatrice! Jusqu'à ce qu'on sorte la menace suprême: 'Je vais le dire à ta mère!'. Là, ils ont tendances à nous regarder d'un air de dire 'tu vas pas oser!' et nous ont leur souris d'un air de dire 'comme si j'allais me gêner!' et là ils se calment. Nous avons aussi nos problèmes à temps partiel. Ceux-là peuvent être totalement fantastique ou complètement détestables. Faut simplement apprendre comment fonctionner avec eux. Et puis, on a nos filles. Les filles, c'est autre chose. Elles se croient tout permis parce que c'est des filles. Elles font pleurer les plus jeunes, disent des 'bitcheries' (eh oui! ça commence tôt ces trucs!), détruisent les cabanes en matelas des autres (maintenant interdites d'ailleurs) et ne s'attendent pas aux conséquences. Lorsqu'on arrive à leur côté et qu'on les chicane, elles prennent un air indigné, du genre 'Comment ose tu me chicaner? Je suis une fille moi!' et elles se retournent vers leurs amies pour recommencer leurs manigances.
Et puis, on a nos amours. Nos petits chouchous qui ensoleilles nos journées et nous rappelent pourquoi nous sommes là quand on commence à se poser la question. Ceux qui s'élancent vers nous en criant notre nom haut et fort. Ceux qui donnent des câlins aux cinq minutes, qui s'accrochent à nous de leurs toutes petites mains et nous admirent de leurs grands yeux d'enfants comme si nous étions des héros. Ceux que l'on adopterait sur-le-champ. Ceux là, même s'ils sont tellement plus rares que nos problèmes, nous donnent vraiment le goût de se lever le matin pour aller travailler.

mardi, juillet 03, 2007

Job d'été

À mon âge vénérable (ne riez pas!), nous sommes tous à la quête d'une même chose: Une job d'été. Mais on ne veut pas n'importe quelle job. On veut LA job. Celle qui n'est ni plate ni épuisante. Celle où on a pas à compter la petite monaie de fond de porte-feuille, où on a pas à se briser le dos sur des chaîne de montages, où on a pas à changer de couches ou à se brûler au soleil à temps plein. On cherche aussi les conditions idéales qui vont avec. Des clients pas chialeux, un patron sympathique (eh oui! ça existe!), des collègues qui ne tombent pas sur les nerfs...bref, on cherche l'impossible!
Peut-être pas tant que ça. Eh oui! Vous avez deviné! Je suis l'heureuse élue qui a trouvé un de ses emplois trop rares. Cette fantastique découverte est: Le service de garde d'un camp de jour qui coûte cher. Pourquoi le service de garde? Parce qu'on a pas à crier, à courir, à chanter, à s'arranger avec les pas-fins, à imaginer des jeux et tous les autres trucs que les animateurs normaux font. On ne travaille pas avec l'argent (pas de caisse à balancer! Amen!), on s'amuse avec les jeunes seulement si on le veux bien, on reste en dedans pour la job mais avons tout le temps de sortir entre nos heures...Pourquoi camp qui coûte cher? Je ne suis aucunement pégorative envers les camps de jour de la ville, où je me suis amusée plusieurs années et que j'ai adoré. Par contre, pour un animateur, c'est pas la joie. Les TC, TED, troubles de l'attention, enfants en centre d'accueil et autres abondent dans les camps public. Et bien que cela nous ouvrent l'esprit aux diverses personnalité, avoir quelques-uns des ces shmoux sous notre responsabilité, c'est pas vraiment chouette. Et ces petits shmoux désagréables à animer sont beaucoup moins nombreux parmis nous. Voilà.
Et pour les conditions idéales, je les aies aussi! Mes deux boss sont géniaux, mes collègues (avec un e) sont super gentilles, les animateurs du camp aussi...donc, aucun chialage à l'horizon! (Pour cette fois. Attendez que je vous parle de ma job de fin de semaine!). Un deux cents kilomètres de vélo, une job parfaite, un nouveau tournant santé à l'alimentation familiale...avoir fini le secondaire, c'est pas si mal après tout!

vendredi, juin 29, 2007

200 kilomètres plus tard...

Je suis toujours en vie! J'ajouterai même, en vie et en un seul morceau. Fonctionnel en plus! Surprenant, mais bien vrai. Je peux maintenant dire avec fierté que je laisse derrière moi non seulement 5 années d'études au secondaire, mais aussi deux cents kilomètres de route à vélo. Ça se glisse bien dans une conversation non?
Malgré le popotin particulièrement douloureux (il l'est toujours d'ailleurs), les coudes et les poignets souffrants (je l'ai toujours pas compris celle-là), les protestations de mes poumons, les lamentations de mes jambes, les petits suisses qui ont risqués leur vie entre nos roues roulantes, malgré la déshydratation (note: acheter un truc pour metter les bouteilles d'eau à porter de la main pour une prochaine fois), les pantalons devenus trop grands, les vingt piqûres d'insectes divers (me suis même pas rendue à 24!) les prévisions météorologiques totalement éronées (heureusement d'ailleurs)...bref! Malgré tout, moi, j'ai réussis (avec l'aide de ma Gertrudette adorée) à parcourir 200 kilomètres en trois jours. Sans tricher. Sans racourcis cachés. Pour vrai de vrai! Ok bon, vous avez compris le message.
En gros, merci à nos trois adoraaables accompagnateurs qui nous ont donné la chance incroyable de partager cette expérience que Senior Papa considèrerait de sacrée. Ce périple aura fini mon secondaire en beauté et aidera à commencer mon futur du bon pied. Un gros merci bien suant!

dimanche, juin 24, 2007

24 juin

Je pourrais vous souhaiter bonne Saint-Jean Batiste. Mais comme tout le monde le fait, ça serait assez plate. Alors je vais vous parler brièvement du bal. Eh oui, hier, c'était le Bal. Ce Bal que toutes les filles attendent avec impatience depuis qu'elles comprennent la signification du mot bal. Celui qui a angoissé tant de pauvres chouettes, qui les a ruinées et empêchées de dormir. Tant d'efforts, de magasinage, de torture (merci, talons hauts), tout ça pour....ça. Comme j'entamme ma vie de future-infirmière (ou autre si je me tanne avant) avec comme résolution de moins chialer, je m'abstienderai de tous commentaires désobligeants. Au moins, on a pu voir tout le monde (ou presque) dans des habits époustouflants et on a même pu voir Monsieur le directeur adjoint des secondaires cinq se joindre à nous pour une petite danse.
Maitenant, je vous laisse pour aller préparer mes bagages et me demander quelle mouche m'a piquée pour avoir voulu faire une deux cents kilomètres de bicyclette.


jeudi, juin 21, 2007

Faites sonner les cornemuses!

Ah non, ça c'est déjà fait. Mais bref. J'ai pas grand chose à dire, mais fallait quand même que je le dise. Nous avons fini l'école. Et pas juste 'fini l'école' d'ailleurs. Nous avons fini le secondaire. Lorsque nous avons mis les pieds dans l'école, nous avons regardé les plus vieux et nous sommes dit 'je veux être à leur place!'. Pendant quatre ans, nous regardions nos ainés quitter l'école en nous disant 'je veux être à leur place'. Et bien maintenant, nous le sommes. Voilà. Adieu, écoles secondaires! Je suis maintenant une grande fille (il paraît).
Oh! Et j'ai croisé Jack Sparow ce matin en bicyclant jusqu'à l'école. Il buvait un café dans un verre de styrofoam (gruuh) sur le bord de l'eau.

vendredi, juin 15, 2007

Mes excuses.



Eh oui, vous avez bien lu mes amis. Moi, je présente ici même des excuses publique (plus publique que ça d'ailleurs, c'est assez difficile à trouver). Au cours des derniers jours ( et des derniers mois), vous m'avez entendu critiquer de façon tout à fait crue et sans délicatesse aucune la grande majorité des activités organisées par notre charmante école. Il faut comprendre d'ailleurs que c'était majoritairement pour entretenir mon statut officiel de maudite chialeuse fatiguante. C'était plus question d'orgueil que de réelle désaprobation. Bref, retournons au sujet. Mes critiques ce sont beaucoup portées ces derniers temps vers la collation des grades. J'ai en effet massacré verbalement ce pauvre événement, le rabaissant impitoyablement de mille et unes insultes et de commentaires froids et dégradants. Après avoir finalement vécu cet événement, je me dois maintenant de m'excuser. Alors voilà. Je m'excuse. Ce n'était ni atroce, ni barbant et aucune envie de me pitcher par une fenêtre ne m'ont assaillie pendant la cérémonie. Notre très cher Senior Papa a même réussit à me mettre la larme à l'oeil. C'est vrai, c'était un peu long, il faisait chaud et j'aime pas les toges, mais je ne considère plus les deux heures passées dans cet église comme une perte de temps et d'argent. Voilà. C'est fait.

jeudi, juin 14, 2007

Fini

Eh oui! Le moment tant attendu de tout adolescent est finalement arrivé. Nous avons fini (plus tôt que prévu d'ailleurs) le secondaire. Depuis lundi, nous ne sommes plus tout à fait des étudiants du secondaire. Daccord, il nous reste les examens. Mais ça compte pas ça!
C'est un événement étrange quand même que la fin du secondaire. On attend ce moment avec impatience, on en rêve, on en parle, on y pense 24 heures sur 24. Et quand ça arrive, notre petit coeur nous surprend. Au lieu de se mettre à lancer des feux d'artifices et à danser en rond, il devient tout petit petit et se recroqueville sur lui-même. Et nous (nous incluant bel et bien moi) sommes plusieurs à l'avoir ressenti. Pendant le dernier mois, une seule pensée nous obsédait: J'ai hâte que ça finisse. Puis, lundi matin, nous sommes arrivés dans notre premier cours (qui est devenu notre dernier premier cours sans qu'on le sache) et nous sommes tombés face-à-face avec l'air dépité de Senior Papa. Le 'j'ai hâte que ça finisse' c'est brutalement transformé en ' c'est fini?'. Parce que malgré les insultes, les commentaires déplacés, les regard méprisants, les bitcheries, les rumeurs, les gros pas-fins, les règles qu'on aime pas, les profs qu'on aime moins, les couleurs des corridors et tous ces trucs qui nous ont 'gâchés' la vie pendant 3 ans (ou 5 pour le monde normal), c'est quand même un 3 ans d'histoire qu'il faut laisser derrière soi. Et ça, c'est moins évident qu'on aurait pu croire.

mercredi, juin 06, 2007

Gala des Méritas

Vous aurez deviné que je reviens du Gala des Méritas. Bien entendu, je n'ai pas été invitée. Mais dans ma grande générosité, j'ai accompagné mon petit fréro à cette soirée honorifique. Pour dire vrai, c'était la première fois que je me pointais à un Gala des Méritas. J'ai été assez impressionée. Le décor était vraiment chouette (hourra pour le flaman rose), l'animation était épatante (et un peu troublante), les éclairages bien faits bref, un succès selon moi. Seul point un peu (beaucoup) moins apprécié: l'oubli du voyage à Cuba dans la revue de l'année. Celle-là, elle passe vraiment pas. Et ils vont en entendre parler. Mais sinon, c'était vraiment bien. Et ça aussi ça contribue à nous faire comprendre, lentement mais surement, que l'année tire à sa fin.
Alors voilà. Un gros bravo à tous les'récipients d'air!

lundi, juin 04, 2007

Juin?

On se lève, on se couchel on va à l'école, on travaille, on travaille plus, on part, on revient, on reste. Et puis un jour, on ouvre notre agenda et Vlam! On est rendu en juin. Oui oui! Juin comme dans ' il fait beau et chaud', comme dans 'ben oui. gadon. mes allergies sont de retour', comme dans 'on recommence à jouer dehors en éduc' mais surtout, juin comme dans ' l'école finie dans moins d'un mois'.
Juin, c'est le mois des décomptes. On compte le nombre de cours qui reste, le nombre de jours, de périodes, peut-être même d'heures, d'examens, de modules à réviser. En ce moment, on en est au point où on ne barre plus les mois sur le calendrier. On barre notre horraire au dos de notre agenda. Adieu, jour 9, 1 et 2. Reste plus que 6 cases à barrer, et poof! On dit un gros beubye au secondaire! (ok, il reste les examens après. mais péter pas ma bulle!)
Alors retroussons-nous les manches (parce qu'il commence à faire fichtrement chaud), ne baissons pas les bras, et souhaitons un beau gros 'bienvenue' bien senti à notre très cher mois de juin.

dimanche, mai 27, 2007

Ça aussi c'est fini!

Cette fois, je parle d'un événement beaucoup moins connu de la population qui m'entoure. Comme je me disais que je ne serais pas assez fatiguée après la semaine de spectacles, je suis allée m'inscrire dans une fin de semaine intensive de karaté. Ce fait est plutôt mal connu de ce blog (ainsi que du monde qui me connait en général), mais oui, je fais du karaté. C'est ma cinquième année je crois. C'est probablement le seul sport au monde dans lequel j'ai réussi à me trouver un minimum de talent, et j'adore!
Donc, afin de m'amuser un peu, de ratraper les cours perdus à cause de la pièce et de m'améliorer, j'ai passé les deux dernières journées dans un gymnase de Napierville. Bien que totalement épuisée (se lever à 5h30 la fin de semaine, c'est pas dans mes habitudes) et assez enquilosée, l'expérience en a totalement value la peine. Je crois pouvoir affirmer que tous les petits muscles de mon corps ont travaillé en fin de semaine (ils me le rappelent d'ailleurs chaque fois que je bouge...). Alors voilà. Je voulais vous faire pars de ma passion pour le karaté. C'est fait. Bonne fin de semaine.

samedi, mai 26, 2007

C'est fini!!

Vous aurez bien sûr deviné que je parle ici de Vol au dessus d'un nid de coucous. Après 6 mois de travail acharné (et parfois de pognage de beignes intensif), nous avons donné notre petit show devant en tout et pour tout environ 1200 spectateurs. Pas mal quand même!Je suis fière de mes petits acteurs, de ces petits chous qui ont tant évolués pendant l'année et qui m'ont rendue si fière une fois sur scène.
L'expérience de régisseure fut vraiment intéressante, quoique incroyablement stressante (vous demanderez confirmation à Réal pour voir).
Cette pièce fut le résultat de larmes, de bitcheries intensives en coulisse, , de frustrations incommensurables, de manque de sommeil et de nourriture, d'espoir et de rêve, d'entraide parmis des membres de cliques totalement différentes à l'école, de quelques taches de peinture, de crises de panique, de crises de rire, de nouvelles amitiés et d'amitiés brisées, de préparation, d'acharnement, de stress, de stress et encore de stress. En espérant que vous aurez aimé cette pièce autant que mes petits acteurs, les danseuses et moi.

mercredi, mai 23, 2007

La pièce.

Nous voilà de retour de notre générale technique! Ce fut probablement la meilleure générale technique à laquelle j'ai assistée de ma vie. À peine plus de trois heures, c'est probablement un record. Et c'est aujourd'hui que j'ai appris ce que serait concrètement mon rôle dans ce fantastique chorédrame. À part charier les décors, monter les décors et les démonter, ainsi que le rôle non-officiel qui semble m'avoir été attribué de venez-me-voir-si-vous-avez-des-questions-je-suis-supposés-avoir-toutes-les-réponses, c'est aussi sur moi que repose le 'timing' intégral de l'éclairage et semblerait-il du son aussi. Alors je ne suis presque pas stressée. Mais bon. La pièce va être complètement trop chouette. Alors je ne chialerais certainement pas pour une crise cardiaque ou deux. Ça en vaut déffinitivement la peine.

dimanche, mai 20, 2007

Une journée avec Gertrudette

Hier, c'était le 19 mai. Mais pas n'importe quel 19 mai. C'était le 19 mai où nous (nous étant 19 élèves plus 3 profs) avons parcouru 64 kilomètres sur nos amies les bicyclettes. Je dois remercier du fond de mon coeur ma gentille Gertrudette, qui m'a accompagnée de façon exemplaire dans ce périple. Malgré ses jolies poignées de caoutchouc qui devinrent rapidement les maudites cochonneries de poignées laite et son siège qui devint au fil des kilomètres l'objet de mes jurons intérieurs, je ne peux exprimer la joie que j'ai eu hier d'avoir Gertrudette et non Gertrude.
L'expérience d'hier en fut une remplie de sentiments divers (découragement pour aller, soulagement pour revenir), d'expérience marquante (le regard menaçant de la vache qui ne voulait pas me laisser passer), et de paysages variés (allant du joli sous-bois verdoyant au dépotoir déprimant). Maintenant de retour sur un siège confortable, je peux me vanter auprès de mon père d'avoir fait plus de kilomètrage que lui et préparer mes entraînement en vue de la sortie de fin d'année. Woopie.

jeudi, mai 17, 2007

Gertrudette

Si vous êtes vraiment très très perspicace et que vous pouvez lire dans mes pensés, vous avez deviné de quoi je parle. Sinon, ben va falloir continuer de lire pour le savoir.
Vous souvenez-vous de ma chère Gertrude? Ma jolie bicyclette qui m'avait jeté son frein à la figure mais que j'affectionnais tout de même? Et bien, elle pourra prendre une retraite bien méritée! Hier soir, alors que mon papa me reconduisait gentiment à la maison, il a réussit à me convaincre de venir faire un tour chez lui, supposément pour changer le siège de Gertrude. J'ouvre donc le petit hangar, et fadaaa! J'apperçois un papier blanc sur lequel est écrit ' Bonne fête en retard mais avec beaucoup d'amour'. Comme nous sommes un mercredi soir, et que je ne suis pas particulièrement vite un mercredi soir, je me retourne simplement vers mon père et lui dit 'uh...merci?' avant de comprendre que ce n'était pas le guidon de ma Gertrude. C'est là que j'ai compris! Mon cadeau de fête c'était finalement rendu jusqu'au cabanon.
Alors j'aurai une bicyclette flambant neuve (et particulièrement jolie) à user sur les routes de la Montérégie samedi!

mercredi, mai 16, 2007

R.I.P Mancha

Eh oui. Mon poisson (assez mal connu de ce blog) n'est plus de ce monde. Après deux mois à le voir agoniser dans son aquarium, à peine capable de remuer ses petites nageoires, j'ai décidé de le flusher dans ma toilette (ce qui est tout de même moins brutal que de le frapper à coups de marteaux comme mon frère me l'avait proposé...). Je tiens à souligner que ce poisson a tout de même vécu un an à mes côtés. J'ai donc pu prouver à mes deux frères que oui, je suis capable de prendre soin d'un poisson sans qu'il meure au bout d'une semaine. Alors voilà. Adieu, cher Mancha. J'ai bien apprécié les heures passées à te regarder te dandiner dans ton petit bocal, et à essayer de te faire faire des tours plus ou moins réussis. En espérant que tu étais en fait aussi brillant que Nemo et qu'en fait tu n'étais pas vraiment malade mais que tu voulais juste que je te flush pour pouvoir rejoindre l'océan.

lundi, mai 14, 2007

Tout petit petit.

Le bébé de la famille a vieilli cette fin de semaine. Notre tout petit Tchiko a maintenant 15 ans. Le plus petit est maintenant rendu à l'âge des rebélions, des crises d'adolescence et autres expériences au combien enrichissante. Je me sens comme une maman canard qui regarde ses bébés cannetons nager tout seuls sur la rivière. Sauf que je suis pas une maman. Ni un canard. Et que mon frère ne nage pas sur la rivière. Ok, finalement je me sens juste comme une grande soeur qui a rapetissée avec les années.
Bonne fête Tchiko!

jeudi, mai 10, 2007

2 mois et 2 jours...

...Depuis le retour de Cuba. Et je crois que j'avais moins chaud là-bas qu'ici.
Bref! Les préparatifs pour la pièce se préparent lentement. J'ai même hérité d'un demi rôle! Ainsi que le poste de régisseuse. Je deviens pratiquement importante!
Avec l'été qui arrive, je crois qu'il est temps de prendre des bonnes résolutions (je trouve que c'est plus facile garder des résolutions quand il fait beau moi). Alors j'ai fait un petit tour sur certains sites intéressants, et je suis tombée sur une section de Green Peace vraiment chouette.
http://www.greenpeace.org/canada/fr/a-vous-d-agir/trucs-et-astuces
Ce n'est pas parce que Monsieur le Premier Ministre ne veut plus de Kyoto qu'il faut tous se ranger de son côté. Selon moi du moins.


p.s: BMT est un diminutif pour le sandwich Brooklyn-Manhattan il paraît.

lundi, mai 07, 2007

Eau secour

Avec le beau temps, plein de trucs de beau temps reviennent. Les oiseaux, les bourgeons, les fleurs, les coups de soleil...mais il y a (malheureusement plus). Vous savez, le vieux monsieur bedonnant dans sa camisole qui s'amuse à arroser son gazon à chaque jour et laver son asphalte avec le boyau d'arrosage? Et bien lui aussi revient. J'en ai d'ailleurs croisé un aujourd'hui. Eh oui! Arroser son gazon un 7 mai! (Avertissement, les phrases suivantes seront totalement pégorative et auront un manque particulièrement flagrant de diplomatie et de respect). Ça, c'est un maudit sans-dessin qui mérite juste de s'enfarger dans son putain de boyau d'arrosage et se fendre le crâne en petites pièces. Espèce de gros cave. (fin de l'avertissement)
Bref, voici un site très intéressant non seulement destiné au gros caves du genre, mais aussi à ceux qui s'intéresse à l'environnement (tout particulièrement à l'eau) et qui veulent en apprendre plus sur les moyens d'économiser notre or bleu.
www.festivaldugaspillage.com

samedi, mai 05, 2007

BMT

Alors que nous écoutions Tout le monde en parle dimanche passé, une annonce s'imposa à nos trois paires de yeux bruns. 'Le nouveau BMT de Subway'. Ça peut sembler banal comme ça, mais une question nous frappa tout trois en même temps: ça veut dire quoi BMT?
La première à répondre fut ma mère, qui s'exclama 'Si c'est en anglais, ça commence probablement par beef!' avant que je lui fasse remarquer que boeuf aussi, ça commence par B. Moi, j'optais plutôt pour 'Bonne Morue Trapue'.
Et puis arrivèrent les idées de mon petit frère:
Bonbon Maximisateur de Tympan.
Beau Moelleux Tibia
Ballerine Mexicaine en Tutu
Bonne Molaire Transgénique
Bouette de Morue Travesties
Boeuf Mormon Tomate (celui là s'approche tout de même relativement de quelque chose de plausible, non?)
Et mon favoris: Bain Moussant Tibétain.
Mais le mystère est toujours aussi mystérieux. Je crois que je vais devoir mener mon enquête. Je vous reviens bientôt avec la vraie signification!

vendredi, avril 27, 2007

Bienvenue, mois d'avril

Entre la neige et le 20 degrés au dessus de zéro, le mois d'avril n'avait pas encore eu le temps de s'assumer totalement. Il a décidé de sortir du placard cette semaine. Nous pouvons enfin affirmer que nous sommes bel et bien au printemps. Ça fait du bien quand même. Voir que le climat n'est pas totalement déréglé, c'est presque réconfortant une fois de temps en temps.
Mais qui dit printemps dit pluie. Et moi qui avait sortie ma jolie Gertrude de la chambre à fournaise! (Avis d'intérêt général: Gertrude, c'est ma bicyclette. Je trouvais injuste d'abuser autant d'une pauvre bicyclette sans même me donner la peine de la baptiser) Oui, daccord, on peut bicycler sous la pluie. Mais...c'est déplaisant. Et dangereux. Alors elle va sympathiser dans le hangar avec la bicyclette de mon papa chéri jusqu'au prochain beau temps. Pauvre Gertrude.

mercredi, avril 25, 2007

Vol au dessus d'un nid de coucous

Avouez que vous l'attendiez celui-là! Et bien vous voilà comblés. Dans un mois moins un jour, les élèves de l'option théâtre 2007 présenteront la première de 'Un vol au dessus d'un nid de coucous'. Croyez-moi, ça en vaut le détour! Les acteurs sont vraiment hyper talentueux, les danses sont totalement démentes, les décors seront géniaux (et vous êtes mieux de pas dire le contraire) bref, le prix vaut déffinitivement la soirée fantastique que vous allez passer.
D'ailleurs, je suis tout à fait dévouée à cette pièce. J'ai parcouru les couloirs de l'école armée d'une civière, j'ai massacré une paire de pantalon, j'ai vandalisé une chaise de l'école (à la demande d'un professeur, je tiens à le souligner) et j'ai même dû vérifier des prix sur le site de Wal-Mart. Quelle honte! Mais le jeu en vaut déffinitivement la chandelle.
Bref, je vous invite tous à venir faire votre tour au Cabaret Théâtre du vieux Saint-Jean les 24 et 25 mai à 19h00. Voilà.

samedi, avril 21, 2007

Future-quelqu'une

Voilà! Tous les petits shmoux (moi y comprise) ayant décidé d'étudier au Cégep de St-Jean ont fait leur choix de cours ce matin, officialisant ainsi leur acceptation à ce même Cégep. Cela veut dire que à partir du 22 août 2007, je serai considérai comme future-infirmière. À partir de novembre, j'aurai même un petit papier me permettant de 'gosser' après des instruments (et éventuellement du monde) dans les hopitaux lors de mes stages. On se sent presque important dans ce temps-là.
Mais le Cégep semble avoir une technique bien particulière d'accueillir ses nouveaux arrivants. Non seulement ils nous convoque à l'école à 8h30 un samedi matin, mais en plus ils nous demandent de passer des examens! Ok, ok. Examens, c'est un peu poussé comme mot. Mais quand même! Ça c'est sans parler de l'heure pendant laquelle nous, futurs infirmiers hypothétique, nous sommes fait répéter à quel point ce programme est dur, à quel point il coûte cher et combien nous risquons tous de finir en burn-out avant la fin de la première session. Mais! Trève de bavardage. Il fait beau (ben, il va faire beau quand le gros nuage méchant va se décidé à se pousser de là), reste plus qu'une trentaine de jours d'école au secondaire, et les crémière sont ouvertes partout! Que pourrait-on demander de plus?

vendredi, avril 13, 2007

Dans la peau d'une grande personne

Comme en témoignent les conversations qui courent dans les couloirs, le fameux bal des finissants approche. Qui dit bal dit bien sûr robes de bal. Et qui dit robe dit souliers qui va avec. Malheureusement, les principes de mode moderne banissent les espadrilles et autres souliers du genre avec ces robes. Vous me voyez venir là, hein? Et oui! Moi, j'ai dû me résigner à acheter des sandales à talons hauts. Et comme je n'aime pas faire les choses à moitié, je n'es pas hésité à choisir la sandale avec LE talon. Vous savez, ce talon, élégant et svelte, le genre de talon qui defie toutes les lois de la gravité? Ce talon qui ressemble plus à une arme menaçante qu'à un talon? C'est donc celui là (ceux-là actuellement, en principe j'en ai deux), qui me supporteront lors de cette soirée mémorable. Ou qui feront en sorte que je devrai passer la soirée à quatre pattes. On verra bien!

dimanche, avril 08, 2007

Lavage de cerveau

Il y a exactement un mois, je marchais dans les couloirs de l'aéroport Pierre Elliott Trudeau, en provenance de Santiago. Un mois déjà. Mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui!
Aujourd'hui, je chiale haut et fort contre les jeux vidéos. Ayant grandie avec deux frères, j'ai été entourée de jeux vidéos toute ma vie. Et aujourd'hui, j'en ai plein mon casque (pour rester polie). Non seulement, les jeux vidéos ont le don de me faire perdre toute ma patience, mais en plus, ils transforment mes frères en légumes. Chez ma mère, j'ai fait toute la vaisselle du souper de Pâques avec ma tante, parce que mes frères et mon cousin étaient trop passionnés par le PS2 pour pouvoir nous aider. Une fois rendu chez mon père, j'ai dû faire toute la vaisselle de la fin de semaine parce que mon grand frère était trop passionné par le PS2 pour se rendre comptre qu'il aurait pu faire quelque chose. Et vous devriez voir les conversations qu'ils ont quand ils jouent! Même mon chat me répond plus qu'eux quand je leur parle. J'en est marre!
Ça c'est sans parler du lavage de cerveau total que c'est idioties occasionnent. Je dirais que 90% des discutions commencées par mes frères concernent les jeux vidéos ou les consolles de jeux vidéos. Wow! Vraiment, ça m'intéresse (notez le sarcasme ici) Pu.capable. Mettez vous les où je pense et foutez moi la paix!!
Ahem. Bref, Joyeuses Pâques à tous. Et ne vous laissez pas avoir par la tentation des jeux vidéos. Ils sont du côté sombre de la Force.

samedi, avril 07, 2007

Une autre traduction

Voici la traduction des ingrédients qui se trouvait sur une friandise au chocolat:
Faisceaux D'écrou De Chocolat: le sucre, le grain de paume et la graine de coton partiellement hydrogénés oil.nonfat sèchent le lait, les esters glyceryliques de lacto des acides gras, la léthicne de soja supplémentaire comme émulsifiant et le sel, arachides.
Je veux bien croire que les ingrédients sont habituellement un charabia incompréhensible, mais il y a quand même des limites!
En attendant le reste des chocolats de Pâques, je ris de mon grand frère en essayant de lui parler alors qu'il joue à des jeux vidéos. Les réponses sonnent habituellement comme 'euuh....je.....uh...c'est....de quoi tu parles?', quand il réalise que quelqu'un lui parle bien sûr.

vendredi, avril 06, 2007

Des bonnes nouvelles!

Fini le chialage (temporairement du moins). Aujourd'hui, place aux bonnes nouvelles.
La première: Les profs ont gagnés hier! Ok, en tant qu'élève, je suis officiellement supposée être pour les élèves. Mais bon. C'est rare que je fais ce que je suis supposée de faire en tant qu'élève, alors pourquoi commencer maintenant?
La deuxième: Je suis acceptée au Cégep. Du moins je crois. J'ai pas encore regardé la lettre. Mais je sais que je le suis.
Troisième: J'ai appris LA meilleure nouvelle de l'année. Je n'ai pas besoin de mes mathématiques 526 pour avoir mon diplôme. Donc je peux couler autant que je veux!
Quatrième: Nous sommes en congé pour encore trois magnifiques journées. Mahaha!!

J'en aurait plein d'autre, mais ça serait très long et très plate (ben, plus que ce l'est déjà), alors je vais vous laisser avec ce petit lien.
http://profmaudit.blogspot.com/2007/03/love-is-in-air.html

vendredi, mars 30, 2007

Poof! N'a pu.

Sweet sixteen? Poof! Disparu. N'as pu. Mouru. Où sont-ils passés? Il paraîtrait que ça fait déjà un an que j'ai vécu avec eux, alors ils laissent leur place au moins sweet seventeen. Ok, pour vous tous les vieux ridés (ceci n'était pas péjoratif. du moins, pas vraiment), avoir seize ou dix-sept ans, ça change pas grand chose. Mais pour nous, oh pauvres adolescents en train de découvrir qu'on vieilli même quand on ne veut pas, c'est la fin du monde!! Ok, peut-être pas la fin du monde. Mais il me semble que 17, c'est...plus...en tout cas! Je me rappele que quand j'étais une petite fille qui jouait à s'inventer des personnages abracadabrants avec mon petit frère, ils avaient toujours 17 ans. Pas 16, c'était trop jeune et pas sympathique comme chiffre. Je rêvais au jour où j'aurais 17 ans, où je serais vieille et belle et que je conquièrerait le monde. Et ça, c'est demain. Uh uh. Mais bon! Ça d'lair qui faut faire avec. Alors soyons vieille (du moins un peu plus) et continuons à agir comme on le doit à notre âge (ce qui veux dire qu'il faut soustraire environ dix ans à l'âge que nous avons). Bref, en attendant de devenir célèbre en inventant une machine à remonter le temps, bon vieillissement tout le monde!

jeudi, mars 29, 2007

Le ciel


Et oui, encore un message sur le même sujet. Et non, ce ne sera probablement pas le dernier, étant donné que c'est le seul sujet qui pourrait presque sembler intéressant pour certain qui concerne ma vie ces temps-ci.

Il y a un mois (pas vraiment exactement puisqu'il n'y avait pas de 29 le mois passé), nous étions arrivés depuis quelques heures il me semble à notre nouvel hôtel, à Santiago. Nous avions le coeur lourd, du moins le mien l'était, après avoir fait quatre heures de route, le souvenir de nos petites chouettes s'accrochant désespérément à nos vêtements encore frais dans notre mémoire. Un mois déjà. Nous étions trois, sur le balcon de notre chambre, à apprécier d'être seulement trois, à apprécier d'avoir pris une douche, à apprécier d'avoir une toilettre pour trois et à regarder le ciel. À regarder ce ciel, qui est le même que le notre, et qui était pourtant méconaissable. Les étoiles, loin de la pollution lumineuse qui nous entoure ici, semblaient s'être multipliées exponentiellement. Ce ciel, celui que je regarderai avant d'aller me coucher, par la fenêtre de ma chambre. Ce ciel qui me rappele la noirceur de la peau de ma Gladis, et celle des yeux de Yailin, Dailin et Elianes. Ce ciel qui me rappele la paixqui s'installait au fond de nos esprit quand on l'admirait avant d'aller se coucher. Ce ciel qui me rappele que maintenant, c'est fini. Que ce dont je garde de ce voyage sont seulement des souvenirs, aussi marquants soient-ils, et que les souvenirs, ça s'effacent avec le temps. Peut-être pas complètement, mais...Je veux y retourner.

samedi, mars 24, 2007

La chaleur du printemps

C'est officiellement le printemps depuis trois jours déjà et la nature nous le fait bien sentir. J'aime bien l'hiver, c'est vrai. Mais je dois admettre que le printemps est sympathique aussi. Ça rend les balades en sandales à talons hauts dans Montréal plus plaisantes. Un peu de chaleur, ça fait pas de mal une fois de temps en temps! Tant que cette chaleur ne provienne pas des flammes qui ont décidées de danser dans le four alors qu'on essaie gentiment de faire un souper à son papa qui travaille tard. Ça, c'est quand même moins plaisant. Mais bon, quand il n'y a pas de blessés, pas de dommages et que le feu put être controllé sans problème, ça fait quand même quelque chose à raconter.

Super Woman d'un jour

Il y a des journées que l'on fini le sourire aux lèvres, le coeur dansant allègrement avec les autres organes l'entourant, et avec une certaine fierté bien sympathique à nos côtés. Hier était l'une de ces journées.
En se levant, le plan de la journée était d'aller magasiner à Montréal mes souliers pour le bal ainsi que la robe de bal de ma meilleure amie. Vous avez bien lu. Moi, magasiner à Montréal. Mais bon! Il faillait bien le faire. La journée a bien commencer, l'ambiance était à la rigolade et aux annectodes cocasses (et un peu au stress de savoir si on a pris le métro à la bonne place, dans la bonne direction et qu'on débarquera au bon endroit). Nous avons ainsi déambulé dans le Montréal Trust (ou du moins essayé) jusqu'à ce qu'on se rende compte que ça faisait trois heures que l'on marchait sans avoir apperçu un seul magasin de robes. Nous reprîmes le métro, direction Plaza St-Hubert. C'est là que les choses se corsent.
La découverte douloureuse que la majorité des robes de bal sont faites pour des corps Hollywoodien, et que ces robes là ne faisaient pas, frappa assez dur. Après des soupirs à fendre l'âme, des larmes et des airs de 'finalement, je pense que je vais y aller en jeans au bal!' , nous avons finalement trouvé LA robe qui fit que cette journée ne fut pas gâchée. Après avoir mis nos deux budget en commun et paniquées parce qu'on ne trouvait pas le dernier dollar nécessaire, nous sommes sorties avec sa robe énorme dans mes bras,et sommes retournées vers le terminus. Là, j'ai dû aller secourir un pauvre mec désespéré qui ne savait plus comment s'enfuir d'un vieil homme un peu louche. J'ai donc joué le rôle de porteuse, de sauveuse de mec européen, de motivatrice, de remonteuse d'estime de soi, de conseillère en mode (oui, vous avez bien lu), de soutien au budget, d'échangeuse de souliers (elle s'est rendu compte que des sandales à talon haut ça devient inconfortable à la longue. alors j'ai eu l'idée géniale qu'on échange nos souliers. ha.ha.), de guide et de meilleure amie pas pirement appréciée.

jeudi, mars 15, 2007

Des souvenirs et des mots






Malgré tout, Cuba aura eu une influence (positive je crois) sur ma petite personne. Je suis relativement plus patiente (faut pas trop en demander quand même), je chiale un peu moins (difficile à croire, mais vrai!), je supporte déffinitivement mieu la chaleur, je suis presque sociale à mes heures...bref! Je suis sensiblement une meilleure personne. Je suis aussi plus sensible (ça je sais pas encore si c'est bien ou non), du moins en ce qui concerne nos souvenirs du voyage. Et je ne suis pas la seule! Les larmes nous montent aux yeux très facilement en voyant les photos de nos petits amours.


Mes yeux oublieront peut-être un jour les paysages et les visages, mais mon coeur (aussi cliché que cela puisse être) n'oubliera pas ce qu'il a vécu là-bas. Être en présence de gens assez pauvres matériellement parlant, mais tellement riches de leur personne, c'est déffinitivement quelque chose qui marque. J'aimerais trouver les mots pour décrire les Cubains, pour décrire l'atmosphère, les liens qui furent créés malgré le temps limité. Mais mes mots ne peuvent pas décrire ce genre de choses. Alors je me contenterai de montrer quelque photos, et de dire que je m'ennuie déjà des mes petites chouettes, de mes petits cocos, des arbres, des champs de cannes à sucres et de bananiers, de pouvoir sortir en pyjama à 6 heures du matin pour regarder le lever de soleil derrière les montagnes, des paysages indescriptibles qui nous sautaient au visage à tout moment, de l'amabilité des gens qui nous recevait un peu partout....bref, le comfort matériel est peut-être pas aussi important qu'on le croyait lorsque nous nous plaignions là-bas.

dimanche, mars 11, 2007

Le retour à la vie normale

Retour à la routine demain matin. Un petit pincement au coeur se pointe le nez. Après s'être entassés les uns sur les autres dans notre petit autobus, après avoir chanté ensemble des chansons de camp jusqu'à tous en avoir mal à la tête, après avoir hurlé (pour certains de rire) en voyant des coquerelles dans la toilette, après avoir appris à 'flusher' avec une chaudière, après avoir chialer ensemble des heures à propos de tout et de rien, après avoir partagé nos chambres et nos salles de bains, après avoir tous brûlé ensemble à la plage, après notre insolation collective,après avoir pleuré toutes les larmes de notre corps en se faisant des sourires qu'on voulait réconfortants, après avoir parlé de nos matières fécales au déjeuner (plus d'une fois d'ailleurs), après avoir improvisé un combat militaire dans un château-fort ; après avoir parlé de notre famille, de l'amour, de la vie, de la température, de nos futurs, de nos amis, de l'école, de notre graisse, d'augmentation mammaire, de nourriture, de nourriture, et de nourriture, de nos craintes, de nos bobos et de nos maladies, du bal, de nos robes, de nos passés, bref, de pas mal de choses, nous devons retourner à la normale. Nous devrons nous ignorer, faire comme si rien ne c'était passé. Peut-être nous dirons nous un petit bonjour une fois de temps en temps, quand il n'y a pas trop de monde pour nous voir. Nous retournerons dans nos petites cliques fermées. Nous prendrons nos souvenirs, les enfermerons dans un petit sac Ziploc qu'on cachera dans un recoin de notre tête en espérant que le contenu ne se déteriorera pas trop avec le temps. La vie normale reprendra sa place, comme elle le fait toujours, et il faudra se résigner à la suivre.
Ouin. C'est ça qui est ça.

vendredi, mars 09, 2007

Tadaaa!

Je suis de retour! De retour sur ma chaise confortable, devant mon ordinateur, avec une toilette (avec un siège!) dans laquelle on peut jeter notre papier , avec mon minou qui court après le plancher, avec une chambre où je dort seule, avec un rhume (il fallait bien que je me rende dans le sud pour en attraper un), avec de la nourriture incroyablement savoureuse et avec mon grand fréro qui est venu directement de Sherbrooke pour me voir (sous menace de se faire arracher les yeux s'il ne le faisait pas). J'ai trop de choses à dire, pas assez de temps ni de mots pour le faire. De toute façon, les mots ne peuvent pas décrire ce genre de choses, du moins pas mes mots à moi. Je ferai donc un très bref résumé pas vraiment représentatif de mon expérience.
Ce fut un voyage plaisant, qui nous fait réaliser un peu notre chance, que je ne regrette pas, mais qui fut tout de même décevant. Je m'attendais à faire un voyage humanitaire agrémenter de quelques sorties touristiques, j'ai reçu un voyage touristique avec quelques sorties dans des écoles une fois de temps en temps. Je n'ai rien contre le tourisme, mais je ne l'aurais certainement pas fait avec un groupe de 23 autres élèves de mon âge, tous presqu'aussi chialeux que moi.Mais bon! J'en garde un très bon souvenir, j'ai adoré les enfants cubains et je suis très heureuse d'avoir pu y aller!

vendredi, février 16, 2007

Devinez quoi?

Ceci sera mon dernier message avant Cuba! J'entends d'ici vos soupirs de soulagements. Profitez-en! Je serai de retour le 8 mars (je crois) pour continuer de vous rabattre les oreilles. Mes valises sont gentiment posées sur le sol de la cuisine, me regardant avec leur tronches de valises d'un air de dire 'mais où va-t-on finir nous?'. Une d'entre elles est déjà pleine. L'autre le sera d'ici la fin de la soirée. Elles seront ensuite revidée, pour être reremplies, et peut-être recommencerais-je ce petit manège une autre fois si le besoin s'en fait sentir. Quoi de mieu pour gérer le stress que de relire mille fois sa liste de bagages et de refaire ses valises à chaque fois? Plus que deux jours d'école, 6 dodos, deux cours de karaté, plusieurs heures de niaisage dans un salon de coiffure pour me faire tresser la tête, et je serai enfin comfortablement installée dans l'avion. Aussi ridicule que cela puisse paraître, mes bagages et le trajet en auto que je devrai faire jusqu'à l'aéroport me stressent plus que le voyage en avion.
Bref! Bonne semaine de relâche à tous! Je penserai à vous sous le soleil cuisant de Cuba. Uh...en fait, probablement pas. Bonne semaine quand même!

jeudi, février 15, 2007

Une semaine

Plus qu'une semaine avec le départ tant attendu pour Cuba. 7 dodos. Probablement plus 6 dodos étant donné que je doute réussir à dormir entre le moment où je finirai mon cours de karaté mercredi soir et le moment où je partirai pour l'aéroport jeudi matin. Pour ceux qui tomberais par hasard sur ce blog et qui n'auraient aucune idée de quoi je parle, il s'agit d'un voyage d'aide humanitaire dans une petite école située à Cuba, organisé par l'école. Allez faire un tour sur ce site pour plus d'informations: www.arocoopintl.org/
Bref, j'ai incroyablement hâte de partir. Et, en tant que paranoïaque à temps partiel, incroyablement nerveuse en même temps. Et si j'oubliais quelque chose dans mes bagages? Je sais que je vais re-vérifier ma liste envrion quinze fois dans l'heure précédent mon départ, mais des fois que? Si on avait des problèmes à l'aéroport? Si j'oubliais mon passeport? Si il y a une tempête de neige et qu'on ne peut pas décoller? Et encore là, ce ne sont que les petites craintes ça. Il y a aussi les angoisses qui continueront de grandir d'ici le départ. Nous n'avons pas encore commencer à organiser le cours d'anglais que nous donnerons là-bas. Ni les activités que nous feront sur l'heure des récré. Nous serons deux semaines entourés 24/7 de jeunes Cubain qui ne parle pas un mot français, et je ne parle pas un mot espagnol. Nous serons au sud de Cuba. Il fait chaud au sud de Cuba. Je ne supporte pas la chaleur. Nous devrons nous balader joyeusement dans cette merveilleuses invention que l'on appele bikini. Et pire que tout, nous devrons dormir dans des dortoir. C'est-à-dire, entouré de d'autre monde. Ha. Ha.
Daccord. J'ai compris. Je me tais.

mercredi, février 14, 2007

Saint-Valentin.

Il y a deux catégories de personnes à la Saint-Valentin. Ceux qui trouve ça 'tellement cute!' et qui sont dont contents de s'habiller en rouge, d'acheter tout plein de chocolats etc, etc. Il y a aussi ceux qui trouvent ça 'tellement quétaine', qui sont écoeurés des maudites décorations en formes de coeur laids et qui ont pas le goût de prendre 20 kilos à cause d'une fête atrocement commerciale. Vous aurez deviné que je fais partie du deuxième groupe. Je m'étais dis cette année que je resterais positive, que je porterais du rouge, que je trouverais ça cute...peine perdue. Le 14 février est une date maudite. Yen a marre. Au moins j'ai une jolie rose.

Plus que 8 dodos avant Cuba!!

mardi, février 13, 2007

Pourquoi pas...

Malheureusement, je n'ai pas de preuves à l'appui. Je suis donc assise devant la télévision, à écouter 99 most bizarre self-inflicted injuries (comme vous pouvez voir, j'ai vraiment du temps à perdre). Et moi qui croyais que ma tante était un peu folle (je l'aime quand même énorméement!) d'envoyer son chien géant et débile courir après les écureuils qui envahissent son jardin, je viens d'avoir la preuve qu'elle n'est pas si mal. Un vieille femme d'environ 70 ans a décidé qu'elle chasserait les écureuils de sa cours avec...un shot-gun (ou fusil à pompe, en bon français). Uhm...pourquoi pas, je suppose?

Odeurs et rumeurs

Agitation générale ce midi. En empruntant les escaliers à côté de notre bibliothèque adorée, une odeur subtile parvient à nos narines. On n'en tient pas vraiment compte, et on continue à descendre vers nos casiers. L'odeur devient franchement moins subtile. Les regards se questionnent, se demandent s'ils hallucinent ou si l'odeur est bel et bien réelle. Elle l'est. Un sourire naît rapidement sur les lèvres de tous les élèves, un air agacé sur les tronches des surveillants. Une question fait rapidement le tour de l'école; qui a osé fumer dans le sous-sol?? Les rumeurs courent, les 'je sais qui l'a fait moi!' aussi. Bref, les classes furent remplies de chucotements plus ou moins discret tout au long de l'après-midi, et le seront probablement pour quelques jours encore.

Extraits de livret d'instruction:

Quand Vattic n'est pas armé ou n'a pas de munition, tu auras peut-etre besoins de faire des choses proches et personel.

{...}, son ennemi va tomber victime de son felure brusque a la base de crane avec un fusil de stock ou un prise de pistolet souvent fait le tour...

Si Vattic poeut aller derriere en enemi sans les alertés de son présance(charme), il pourrait peut-être les immobiliser et lui metre dehors en silence totle.

dimanche, février 11, 2007

11 jours

Plus que 11 jours avant notre départ pour Cuba! Et seulement 6 jours d'école. Youpie!
Quoi de mieux en ce dimanche presque ensoleillé, après avoir regardé mon chat (que je ne sais plus trop comment appeler depuis que nous avons appris que mademoiselle était en fait un mademoiseau) essayer de se rentrer la tête dans le grille-pain (sans y parvenir, heureusement) que de vous faire part de quelques nouvelles phrase massacrant notre chère langue de façon quasiment sadique?

Quand Vattic s'engage sont abilités de psi jusqu'à qu'il en plus, il peut expériencé un bbrown-out mentaux et si sont pouvoir de psi ne peut pas mettre son cerveau dans son corps (regharde le PROJECTION) un moment de vulnérabilité peut se résulter.
Quand le pouvoir de psi est bas, change aux armes ou trouve quelque part tranquille pour le cacher pour qu'il peut se rècharger.

Quand Vattic est a cote d'un mur( ou les autres haut objet), appuyer sur le baton de contrôle pour facerle mur puis le bouton Z pour tourner son dos au mur. Vattic peut etre moins visibleau ennemis, ou peut meme s'equiver sous la vue des cameras de securite quand vous serrez les mur et cache avec les ombres comme ca..

En approchant un coins, arreter et appuyer le baton de contrôle dans la direction du mur adjacent pour bonder autour du coins sans quitter l'abri. .

Pendant qu'il accroupi et recule vers l'abri bas, Vattic peut s'approcher, jeter un coup d'oeil et du feu comme en haut, et peut aussi bonder pres du feu-dessous de l'obstacle avant de tomber en bas encore.

samedi, février 10, 2007

Vive le français!

Je suis tout à fait consciente que mon français est loin d'être parfait. Il semble même s'être détériorer depuis quelque temps. Mais bref! Je trouve tout de même que le français est une langue fantastique. Et je suis très heureuse d'être capable de m'en servir presque correctement. Voici des extraits tiré intégralement d'un livret d'instruction pour un jeu vidéo de mon petit frère.

Le?sceau?officiel?est?votre?assurance?que?ce?produit?est?autorisé?ou?fabriqué?par?nintendo.??Cherchez?toujours?ce?sceau?quand?vous?achtez?des?

Ce jeu ce support le jeu qu'on joue en utilisant un joueur un aiguileeur.

N'utlisez pas le Nintendo GameCube pendant une tempête d'éclair. Il pourrait avoir un risque de choc électrique d'éclair.

Toujours prendre soins en débranchant tout les prises de courant et pas la corde. Assurer que le Nintendo GameCube bouton d'énergie est fermer avant d'enlever la corde d'adapteur AC d'une prise de courant.

En jouant les jeux de vidéo sa peut causer la maladie de mouvement. Si vous ou voter enfant se sens vertigineux ou nauséabond en jouant les jeux de vidéo avec ce système, arrête de jouer et prend un repos. Ne conduit pas ou engager dans les autres activités exigeant jusqu'à ce que vous sentez mieux. (celle-là est vraiment dans mes meilleures)

Donner un coup de poing quand vous etes non-armée ou fouet le pistolet/matraque quand vous etes armés avec une arme.

Changer l'objectif pendant que vous étés fixer la dessous.

Caisse vos statistiques du jeu pour toute le jeu et briser dans chaque niveau completer...

Permettre de faire ou rendre infirme l'autosauver.

Tant que Vattic se fait mal en combat, sont santé va réduire. Quand il a plus de santé Vattic meurt-jeu fini. (Vattic étant le nom du personnage)
------------------------------------------

Comme cela continue pour 13 pages, je vous en mettrai des extraits dans chacunes de mes mises à jour à venir.

vendredi, février 09, 2007

Perdue!

C'est incroyable le nombre de choses que l'on peut perdre dans une semaine. Vraiment. Je m'impressionne un peu plus tout les jours dans ce domaine.
Perdre un livre, perdre la putain de feuille qui m'aurait permise d'aller patiner à Ottawa, perdre la mémoire (trop de fois pour pouvoir toutes les citer), perdre les lignes en récitant un oral d'anglais pourtant très bien appris, perdre la face en voyant son bulletin, perdre confiance en réussissant à se fourvoyer dans une présentation alors que l'on avait un texte entre les mains, perdre (volontairement) son presque-rôle dans la pièce de théâtre, perdre toute inspiration poétique, perdre le début de presque-talent que l'on c'était découvert en karaté, perdre contenance en se voyant baisser de niveau dans le même karaté (ok, il avait probablement juste oublié qui j'étais moi aussi 2ème bleue), perdre sa carte d'assurance maladie (ça vraiment, c'est ma meilleure. Surtout en sachant que je pars dans moins de deux semaine et qu'il prend en moyenne un mois pour renouveller sa carte),...et la liste continue! Ça serait fantastique s'il y avait des perdeurs professionnels. Je serais assurée d'avoir un futur épanoui.
Plus que 13 jours avant le départ pour Cuba. Je crois qu'une partie (assez grosse) de ma tête y est déjà. Espérons que ce qui m'en reste me partira pas trop tôt. J'ai quand même besoin d'une partie de mon esprit pour organiser ce qu'il me reste à organiser avant notre envol.

jeudi, février 01, 2007

Déjà février!







1 er février. Uh? Me semble que...ben....en tout cas! Déjà? On dirais bien. Et que fait-on un premier février, le soir, quand tout le monde se trémousse au match des étoiles, et qu'il faut fermer ses lumières 5 minutes? Et bien on trouve ça vraiment plate. Mais tout problème a sa solution!Et la mienne, c'est artpad! Après tout, pourquoi ne pas exposer sur internet son manque flagrant de talent en scrapant (il n'y a vraiment pas d'autre terme pour ça) des chansons québécoises à tue-tête? C'est donc le résultat d'un jeudi soir particulièrement plate qui est présentement exposé auprès de ce texte totalement fade et sans intérêt.

mardi, janvier 30, 2007

22 dodos

Avant le départ pour Cuba. Woopie!
Sacrilège! J'avais oublié de mentionné un détail qui boulversera toutes vos vies. Les Langoustes de Marcellin-Champagnat ont remporté l'Improspec samedi passé!! Wooo! Nous sommes les plus forts! Daccord, je ne fais pas partie de l'équipe d'improvisation. Mais ayant fait partie des bénévoles et ayant bénévolé pendant 15 heures pendant cette journée, je crois pouvoir me permettre de me réjouir.
Boulversement de la semaine: Ma Choupette était en fait UN Choupet. C'est intéressant ce qu'on peut apprendre lors d'une visite chez le vétérinaire.

dimanche, janvier 28, 2007

Solidarité!

L'organisme Alliance pour la planète, un organisme qui regroupe plein de petits groupes environnementalistes, nous invitent à faire un geste de solidarité pour l'environnement. Ils nous demandent, le premier février 2007 entre 19h55 et 20h00, de fermer toutes nos lumières. L'idée est partie de France (cette année du moins) et fait lentement son petit bonhomme de chemin autour du monde. Je me suis dit que je pourrai peut-être un peu contribué. C'est pas grand chose, ça changera pas grand chose, mais ça pourrait faire de très belle photo à partir de l'espace.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070128/CPACTUALITES/701280613/5077/CPACTUALITES

Et tant qu'a parler de solidarité, voici un petit vidédo qui fait chaud au coeur. On devrait organiser une journée internationale du câlin.


http://www.youtube.com/watch?v=PpzkHhgcZG4

vendredi, janvier 26, 2007

Un autre vendredi

Me voilà revenue sur mon blog, après avoir finalement réussi à survivre au processus de changement de compte sur google ou un truc du genre. Ah! Moi et l'informatique. Je reviens de la conférence du projet Balthazar. Je veux un voilier. Et un talent pour manoeuvrer un voilier. Et faire un voyage autour du monde. Mais bon. Je ne me lancerai pas là-dedans ce soir. Après tout, je dois être à l'improspec pour 8 heures demain. Et je dois y aller à pied. Et je suis chez mon père. Oh! Et je suis officiellement reconnue comme étant courageuse de marcher le matin. Eh bien. Je n'appele pas ça du courage, j'appele ça de l'écologie moi. Bonne nuit tout le monde.

mardi, janvier 16, 2007

Respirons à plein poumons!

Parce que respirer à plein foie serait probablement assez problématique. Contre toute attente, et à notre plus grand bonheur, le ciel a finalement décidé de nous faire part de sa grande générosité et nous a régurgité tout plein de neige dessus. Cet événement fantastique aurait probablement été encore plus apprécié s'il avait pu nous permettre de rester dans notre lit oh combien sympathique en empêchant nos autobus de se faire un chemin, mais il est tout de même très beaucoup apprécié. Pouvoir regarder dehors en se disant 'l'hiver est arrivé!!' plutôt qu'en se disant 'uh? on es tu au mois d'octobre?' est déffinitivement un plaisir qui fut trop longtemps oublié. Malheureusement, mon absence de cour m'empêchant de peleter, je ne peux même pas en profiter pour me faire des bras. *soupir* Peut-être les cours de judo feront-ils le travail? Bref! Peut-être suis-je folle ou est-ce simplement le pouvoir du mental ayant une prise acrue sur mon cerveau, il me semble que nous respirons mieu quand il y a de la neige. On dirait que toute cette chère pollution qui opresse nos pauvre poumons se volatilise momentanément avec l'arrivée de la première neige (c'est vraiment atroce dire première neige à la mi-janvier).
Bref! Apprécions bien, respirons pleinement, et remettons nous des cours de judo et des vaccins. Wooope yyyyh.

mardi, janvier 02, 2007

J'en ai vu!!

De la neige. J'en ai vu. De la vraie! De la toute blanche qui couvre tout. J'ai même vu de la glace. Après être allé reconduire mon grand frère auprès de sa bien-aimée, de ses collocs douteux, de leur hérisson, de leur furet et de leur cadavres de python royal, nous décidâmes de passer par la 112 au lieu de prendre les grosses autoroutes plates et interminables qui nous semblaient trop plates et interminables. Les petites routes étaient à peu près aussi interminables lorsqu'on considère le fait qu'elles ont rallongé notre route d'environ une heure, mais ça en vallait la peine! Voir le lac Memphrémagog, la Rivière au cerises avec son petit pont tout sympathique et son eau glacée, voir deux jeunes orignaux gambader allègrement sur un terrain à East-je sais plus quoi, passer devant la nouvelle maison de mon oncle sans être capable de la reconnaître...le voyage fut plaisant! À présent, le chevelu (tout de même moins chevelu qu'avant) est de retour chez lui, où il restera encore pour un bon bout sans pouvoir venir pointer son nez par che-nous. *soupir* En attendant, mangeons des profiteroles!