samedi, janvier 12, 2008

Distances

Parfois, à force de trop avoir le nez coller en quelque part, on finit par ne plus apprécier les choses de la même façon. C'est bon pour presque tout. Parfois, les événements de la vie nous permettent de prendre cette distance qui est nécessaire pour revoir ce qui nous enthousiasmait au début. Les choix que l'on fait de façon naturelle nous éloigne de certaines choses et nous rapproche d'autres. Comme pour moi et ma soeur cosmique. En secondaire un, on s'est reconnues des cours de karaté que nous avions eu lorsque nous avions 7 ans (ce que nous avons réalisé seulement vers la fin de l'année...). nous avons commencé sur une mauvaise note, avant de devenir rapidement inséparables. En secondaire deux, on nous confondait régulièrement pour des soeurs. En secondaire trois, nous étions plutôt des soeurs à temps partiel. En secondaire quatre, à peine quelques mots échangés dans les corridors. En secondaire cinq, quelques mots de plus, mais à peine. Et pourtant, notre amitié n'a jamais été en péril. Elle n'a jamais ternie, ne s'est jamais altérée. Elle a simplement pris un instant de repos, histoire de nous empêcher de se tanner. Elle a aussi pris un aspect différent. À présent qu'elle habite à 8 heures de route d'ici, notre amitié a repris du poil de la bête. Malgré la distance et le fait que nous nous voyions deux ou trois fois par année, nous sommes aussi proches, sinon plus, qu'à l'époque où nous étions en permanence à proximité. Bref, l'amitié, la vraie, bien qu'étrange et assez incompréhensible, est à la fois chancellante et inderstuctible. Merci, soeur cosmique, de m'avoir offert la tienne.