mardi, mars 11, 2008

Vive les autruches.

Je ne parle malheuresement pas de ces gracieux volatiles (qui ne volent pas) qui ont le cerveau plus petit que l'oeil et qui semblent toujours être prêts à vous arracher un oeil à coup de bec géant. Je parle de nous, de eux, de vous peut-être. Je parle suite à une révolte amenée grâce à mon cours de philosophie d'aujourd'hui, une révolte grandement appuyée par la mauvaise idée que j'ai eue hier de regarder le téléjournal de 22 heures (en partie).
Je ne sais pas trop si je suis révoltée, dégoutée, découragée ou un mélange des trois en regardant cet amas d'inepsies qui semble être la bible de certains. Je comprends que la tempête de neige fut dure pour certains, carrément dramatique pour d'autres qui ont vu le toit de leur entreprise crouler sous le poids de la neige. Mais est-ce qu'on a vraiment besoin d'entendre un paquet de témoignages où on nous répète inlassablement à quel point les travailleurs de la ville de Montréal sont incompétents et lents et à quel point c'est terrible vivre au Québec et comment on est tannés de la neige et que le Québec est dont épouvantable et qu'ils vont tous quitter le Québec sous peu.
Mais dans notre gros drame terrible de pauvres Québécois horriblement malchanceux de vivre dans un pays si cruel, a-t-on penser plus loin que notre bout de nez gelé? Je vous propose deux petits liens qui vous réconcilieront probablement avec votre pelle.
Résumé? Darfour.
http://www.un.org/apps/newsFr/infocusRelF.asp?infocusID=57&Body=soudan
http://miafarrow.org