Au cours de notre vie, il y a des petits rêve qui naissent pour ensuite s'éteindrent. D'autres, voyant qu'ils ont une chance, commencent à fureter dans nos pensés de temps en temps. Voyant qu'ils ne trouvent toujours pas d'oppositions, ils se mettent à marcher avec un peu plus d'assurance. Puis, ils se mettent à trottiner plus régulièrement dans le dédale de nos pensées. Ils survivent aux années, aux changements, aux obstacles, mais sont toujours mis de côté, faute de moyens ou de crédibilité. Et puis, la crédibilité devient plus crédibles et les moyens plus accessibles, et ils se mettent à galoper allégrement, revenant incessament au niveaux des pensées les plus intéressantes. Mais encore là, il reste un petit fils, petit mais vachement costaud, qui nous empêche de les écouter pleinement. La logique, l'école, la famille, toutes ces choses nous retiennent de se laisser aller. Parfois cependant, un événement vient tout chambouler. En allant se chercher un café avant d'aller au Cégep, on rencontre un vieil ami, de l'époque de notre secondaire en école publique. On échange deux trois phrases, et puis, il dit LA phrase. Une phrase complètement banale, dans une conversation tout aussi banale. Mais cette phrase s'insinue dans noter cerveau, et arrive jusqu'à ce lien qui retient nos rêves. Et vlam! Il coupe le lien que l'on croyait indestructible. Le petit rêve galopant n'est plus un rêve. Il devient projet.
C'est, fort heureusement, le cas du petit rêve de voyager qui s'était formé dans ma tête il y a un peu plus de diz ans. Le bout de mon nez se pointera au cégep jusqu'au mois de mai, avant de disparaître de ce lieu pour au moins une année. Il ira ensuite en Alberta, idée d'aider sa tante et de se construire un budget un peu plus solide. Puis, il traversera l'Atlantique, allant visiter l'Angleterre, puis les vignes de France pour les Vendanges, avant de s'orienter vers la Suisse pour quelques jours. Si le budget s'est vraiment solidifié, il ira peut-être même au Guatemala, avant de revenir se reposer quelques semaine au Québec. Il partira ensuite dans une aventure de 9 mois autour du Canada avec l'aide de Katimavik.
Merci, Jack, The Pumpkin King, d'avoir, sans le savoir, permis à mon rêve de prendre racine.