dimanche, novembre 16, 2008

Cégep en spectacle

Deux soirs de présentation. Une générale. Deux soirs de tests de sons. Bref, une semaine de sommeil à rattraper.

Être dans la technique de Cégep en spectacle, ça ne se compare pas à grand chose. On aurait pu croire qu'après 8 années de théâtre, plus une en tant que femme à tout faire ce qui a rapport à latechnique, ça n'aurait pas été un défi de taille. On aurait eu tort.
16 shows à monter et à démonter. Des amplificateurs, de DI, des SF, des micros sur pieds (parfois rond, parfois non), des pianos à déplacer, des drums à monter et démonter, des Didjiridous à trimbaler, à micro-er (à mettre des micros dessus), un stage à balayer, à vider, des djambe à trouver, micro-er, placer, des moniteurs à placer et brancher, à linker, des cubes àdéplacer er replacer, pleins de petits éléments de décors à trimbaler, des micros à placer pour les guitares, des pick-ups à placer pour les guitares, des micros à brancher sur les cuivres, et les fils. Les maudits fils. Les spaghettis de fils qui se forment après le premier numéro et qui nous empêche de travailler jusqu'au seizième. Sans parler des cadeaux. Ces éléments de décors tellement inutiles, qui nous fallu coller énergiquement à l'aide de tape transparent et de bon vieux duck-tape (cadeau qui d'ailleurs s'amusant à se pitcher en bas du mur après 30 seconde de spectacle jeudi).
Mais ce fut tellement une belle expérience. Une fois les frustrations passées (Quoi? Il faut défaire le Bar du Feu et monter Pangea en 4 minutes 40?? Mais t'es malade! 'Uhm...le kick va pas dans la djambe?' Je l'avais déjà mis là!!!! Yo! Y'es où le foutu micro du didj? etc...), c'est une expérience géniale. Nous avons vu des numéros extra-ordinaire (citons d'ailleurs le groupe de trois de mes ex-maîtres, Pangea, qui a gagné la première position!), avons formés des liens interpersonnels (pas tous positifs, mais quand même) et avons fait en sorte que la 22ème éditionde Cégep en spectacle de Saint-Félicien fut une réussite. En plus, nous avons eu 5 jours de souper gratuits, de la bière payée par un ou l'autre de nos amis techniciens à chaque soir, un T-Shirt gratuit, et la chance d'assister 3 fois plutôt qu'une, gratuitement, à un show génial! (pendant lequel nous avons dansés comme des défoncés en coulisse). Alors, Merci, amis techniciens (sauf peut-être celui dont on ne dira pas le nom), merci artistes, et merci autres personnes qui ont contribué à ce spectacle!

mardi, novembre 04, 2008

Halloween!

Oui, bon, daccord, je suis en retard. Mais c'est pas si facile de trouver du temps quand on est étudiante!
Donc. Nous pourrions croire que l'Halloween perd de l'importance lorsqu'on vieillit, puisqu'on ne passe plus aux portes et tout le tralalala. Je peux vous assurer que ce n'est pas le cas! Daccord, pendant la journée, nous étions un grand total de 6 personnes déguisées dans le Cégep au complet (les 6 étant bien-sur des Mil Nat). Ce qui a fait que je me suis vraiment posé des questions en rentrant dans le Cégep le matin (à cette heure là, j'étais la seule dans le Cégep à être déguisée), du genre "Est-ce que je me suis trompée de journée, et que je me suis déguisée pour rien une journée totalement insignifiante?". Mais non. Et cela fut prouvé lors du 5 à 7de l'Halloween (qui commençait à 8 heures...). Tout le monde sans exception était déguisé. Et je vous fait l'honneur de vous faire une liste des déguisements les plus chouettes que nous avons eu:
-Une brochette composée de 4 personnes (3 cubes de boeuf et un de tofu). Voir une brochette de 4 personnes faire pipi sur le bord d'un mur, c'est quand même assez drôle.
-Un aveugle en chaise roulante avec sa perruche morte sur les genous
-Deux bébés (deux gars avec des lulus, un napperon, et des couches. C'est tout)
-Une nudiste punk censurée (maillot beige avec des cartons noirs de collés aux endroits indescents)
- Un Viking qui a crié YAAAARRR toute la soirée
-Un Arabe qui a crié Allahallahlallaala toute la soirée
-Ariel, avec son poisson, Médusa et son Prince.
-Deux dragqueen avec des chapeaux en fleurs géants
- Un buck (donc un gars avec un panache d'orignal sur la tête)
-Batman, Robin et le Joker qui se sont envoyés promener toute la soirée
...
Alors bref, voilà qui doit vous donner une idée que non, l'Halloween ne perd pas son intérêt en viellissant (du moins, pas au Cégep.)

dimanche, octobre 19, 2008

De retour!

Me revoilà dans mon très loin chez moi, après avoir passé plus ou moins une semaine par chez nous. Si j'avais pensé pouvoir relaxer en prenant mon temps pendant ma semaine de lecture, et bien je serais déçue. Après avoir couru comme une poule sans tête (j'aime vraiment trop cette image mentale là) pendant trois jours pour me trouver un moyen de descendre, j'ai passé quatre jours à courir d'un bord et de l'autre pour revoir autant de monde que possible. Puis j'ai passé une journée à revenir par ici, et maintenant...je recommence l'école demain.
Ce fut somme toute une plaisante semaine, agrémentée de beaucoup de nourriture et de tout pleins de calins. D'après une amie en soins infirmiers, j'ai une belle aura et je suis rayonnante (oui, elle avait trop bu) et d'après les autres...ben...quelque chose de semblable. Les devoirs que j'auraient du faire pendant cette semaine me regarde avec des gros yeux, mais bon! Que serait la vie d'étudiant sans un peu de procrastination!
Je vous souhaite une bonne deuxième moitié de fin de session!

dimanche, octobre 12, 2008

De plus en plus Mil Nat

La mi-session est déjà arrivée! Après plusieurs péripécies (pour la pluspart assez désagréables), j'ai réussi à me trouver une façon pour revenir vers chez mon chez-moi d'origine! Je partirai donc à 8 heures demain matin en direction de Québec, ou je sauterai dans l'automobile d'une amie pour le reste du trajet.
Et je dois encore en dire un peu plus sur à quel point mon programme est fantastique. Avant la mi-session l'an passé, les trucs vraiment concrets à propos de soins infirmiers étaient assez inexistants (biologie et microbiologie mis à part). La situation est assez différente cette année. Nous sommes capable (plus ou moins) de nommer les types de feuilles, de plantes, de formes de plantes, de forme de feuilles et de fleurs. Nous reconnaissons déjà plusieurs végétaux (tel la clintonie boréale (dont les fruits sont toxiques), le pin rouge, le pin sylvestre, le quatre-temps (dont les fruits sont comestibles), les plans de bleuets, les ormes, nous différecions les peupliers faux-treblesdes bouleaux, etc...). Nous pouvons identifier 7 grenouilles par leur cris (le crapaud d'Amérique, le ouaouaron, la rainette crucifère, la grenouille des bois, la grenouille du nord, la grenouille léopard, la grenouille verte), et identifier environ une quinzaine de reptiles à vue. Nous pouvons (ou pourrons si nous faisons l'étude que nous devrions faire) identifer 38 oiseaux à vue (plus un bonne vingtaine par silhouette). Nous pouvons maintenant utiliser efficacement un GPS et une boussole, et nous savons nous servir d'une carte. Nous sommes en mesure de faire des profils topographiques et pleins d'autre trucs complètement nuls du genre (vous voyez aue j'aime la cartographie).
Et, j'ai vraiment une fierté à partager aujourd'hui avec vous. J'ai été capable de partir un feu, sur une plage, avec du bois trouvé sur la plage et un briquet. Pas d'alumette spéciale, de feu déjà coupé bien séché à l'intérieur, pas de papier journal ou de bloc de ché-pas-quoi que certain utilise pour partir un feu. Seulement des branches, du bois, un tout petit peu d'écorce de bouleaux trouvée sur la plage, et un briquet. Alors voilà. Mil Nat et fière de l'être!

dimanche, octobre 05, 2008

14 Octobre

Je n'ai jamais été quelqu'un de très politique. Il y a tellement de nuance en politique que je m'y perds facilement. Je ne m'y connais pas suffisement en économie ou en relation internationale pour pouvoir débattre avec justesse.
Mais même avec des connaissances limitées en politique, je sais quoi ne pas faire. Je ne voterai pas pour le Gouvernement Harper. Si vous aimez la nature, que vous aimez pouvoir nager dans les lacs l'été, que vous aimez marcher dans les bois, que vous aimer entendre les oiseaux, que vous aimez voir le soleil pendant la saison estivale, que vous aimez votre planète, ne votez pas Harper. Si vous aimez pouvoir respirer, que vous aimez pouvoir recevoir des soins quand vous en avez besoin, que vous êtes une femme et que vous voulez avoir le contrôle sur votre corps, si vous voulez l'égalité des sexes ou si vous voulez donner une chance à des enfants qui ont fait des erreurs, ne votez pas Conservateur. Si vous aimez apprendre, que vous appréciez les pièces de théâtre, la musique, les films, les poèmes, les débats, les livres, les arts ou la culture en générale, ne votez pas pour le gouvernement de Stephen Harper.
Si vous voulez un futur, ne votez pas pour le gouvernement Conservateur de Stephen Harper.

www.voterpourlenvironnement.org
www.unissonsnosvoix.ca
www.avaaz.ca

samedi, octobre 04, 2008

Poème du passé

Voici un petit poème, probablement écrit entre 2004 et 2005, que j'avais totalement oublié. Un ami me l'a renvoyé par e-mail aujourd'hui (je pensais d'ailleurs qu'il s'agissait d'un de ses poèmes, avant de le lire jusqu'à la fin. Ensuite je me suis rappelé qu'il s'agissait bien d'un des miens.). Comme il est toujours d'actualité, je me suis dis que je pouvait me permettre de le mettre ici.

L’histoire d’aujourd’hui est une histoire triste
Une histoire de guerre, une histoire trop réaliste
Une histoire dans laquelle je suis le seul survivant
En tant que spectateur horrifié, impuissant

Dans une époque lointaine, nous étions des millions
Océan de verdure dans ce beau pays bleu
Nous ne savions pas que nous n’étions que des pions
Des pièces de choix dans leurs jeux

Ils sont arrivés par groupes minuscules
En abattant quelques-uns avant de repartir
Ils nous semblaients plutôt ridicules
Avant de se mettre à nous envahir

Les cadavres s’empilaient sur leurs traîneaux
Démembrés, mutilés, coupés en morceaux
Nous assistions impuissant à notre extinction
Le monde entier était insensible à notre disparition.

Puis sont arrivés les prétendus écologistes
Avec tous leurs projets irréalistes
Ils croyaient qu’ils pouvaient nous sauver la vie
Si seulement tout le monde pouvaient penser ainsi

Et un jour, ils sont tous repartis
Avec toute leur machinerie polluante
J’étais tellement content que ça soit fini
Qu’ils emportent avec eux leurs idées dégoutantes

C’est lorsque j’ai regardé autour de moi
Que j’ai enfin compris pourquoi
Ils étaient repartis d’où ils venaient
Car c’était pire que je le pensais


De l’autrefois immense forêt boréale
J’étais à présent le seul survivant
Cette nation de vieux sages ancestral
Avait été, par l’homme, réduite au néant.
Et comme seule conscience morale
Ils me nommèrent monument

dimanche, septembre 28, 2008

Ça continue!

Nous continuons nos cours, de plus en plus immergés dans ce monde unique qu'est l'univers des mil nat. Les activités 'parasco' comme le dirait si bien mon prof de théâtre nous tiennent bien occupés (entre les Bleuets-Verts, Éco-action, Amnistie Internationale et le groupe de théâtre, faut trouver notre temps!). Nous faisons de moins en moins de terrain, mais les cours théoriques sont tout aussi intéressants. Les examens nous ont durement attaqués cette semaine (surtout celui de cartographie *frisson*), mais nous avons tous survécus!
Seule sortie de la semaine: Parcours d'orentation en plein bois pour séjour. Après un départ un peu cahoteux (du genre que le GPS nous donnait un azimut de 80 quand l'azimut devait être de 232...), nous nous sommes bien reprises. Certains diront peut-être 'Pah! Mais c'est facile l'orientation avec une boussole!'. L'orientation, oui. Se rendre au point que l'orientation nous indique en plein milieu du bois, sans sentier, c'est quand même autre chose. Nous nous sommes fait dévorées par des moustiques (depuis quand les moustiques survivent aussi tard??), nous avons courru au travers de plan de bleuets, nous nous sommes faites attaquées par des arbres particulièrement agressifs, nous (je) sommes tombées dans un bou de pas-de-terrain au milieu d'un bout de terrain (bref, un trou), nous avons escalader des parois de sable rocheux, nous avons été un peu nerveuses d'entendre nos amis les chasseurs s'entrainer un peu trop prêt de notre trajectoire...bref! Ce fut un après-midi particulièrement plaisant. Et nous sommes arrivées à environ trois mètres du lieu prévu. Pas si mal quand on sait qu'on a fait 800 mètres dans le bois et que le GPS avait une précision de plus ou moins 5 mètres.
Bref! La vie continue par ici aussi. Il a même fait chaud cette semaine! Nous avons pu porter des gaminets pendant deux jours. Whoaa! Ça fait changement du -2 en se levant le matin de la semaine passée.

dimanche, septembre 14, 2008

Semaine de Mil Nat

Voici une semaine type d'une étudiante en Mil Nat (plus précisement, moi):
Lundi: Journée la plus plate de la semaine. Éducation physique et français (français qui est l'ancien français 4, reconvertit en français d'introduction au Cégep. On y fait donc des dictées, des révisions de grammaire, et autre truc dont je n'ai vraiment rien à cirer du genre)
Mardi: Cours théorique d'écosystème. On y regarde presque toujours un film, on essaie de poser des questions à notre prof tellement amusant mais qui n'entend rien et comprend une fois sur dix le sens de notre question. En après-midi, c'est le cours de Végétal. Jusqu'à date, le cours consiste à sortir au Tobo-Ski pour marcher dans les pistes de vélo de montagne en ramassant des feuilles et des fleurs, et en jasant de nos vies avec le professeur (professeur particulièrement génial soit dit en passant)
Mercredi: Encore français. Puis Cartographie. Cours intéressant, mais attention aux cervelles qui bouillent.
Jeudi: Journée terrain. Matin, Abiotique. Cette semaine, nous nous sommes assis dans le gazon en regardant les nuages et en parlant d'aurores boréales. Ensuite, Séjour. Nous en sommes à notre troisième professeur, mais c'est bien plaisant quand même. Nous mesurons nos pas et apprenons à nous servir d'un boussole à déclinaison magnétique.
Vendredi: Écosystème. On se balade dans le coin d'arbres-en-arbres en ramassant des échantillons divers de terre, d'eau ou d'autres trucs qui trainent par là(et en cueillant tout plein de bleuets). Ensuite, on a Faune. Nous regardons des oiseaux, récoltons des insectes et nous baladons dans les champs. (Il ne faut pas oublier la marche de 7 kilomètres que nous avons fait après notre cours d'écosystème pour se rendre à notre cours de faune lorsque l'autobus nous a oublié!).
La vie est dure pour les Mil Nat, hein?

dimanche, septembre 07, 2008

Officiellement Mil Nat!

Dans le coin, on trouve des surnom à tout. Saint-Félicien, c'est Saint-Fé, le Richelieu c'est le Rich, etc. Et le monde de milieu naturel, c'est Mil Nat. Depuis deux semaines, nous étions esclaves. Des groupes de maîtres nous ont achetés, et avec l'argent amassé, ils ont financer notre initiation. Et qu'elle initiation se fut! Je ne peux pas entrer trop en détails, car c'est plus ou moins un secret (on ne voudrait pas vendre le punch à nos petits namis futurs Mil Nat), mais je ne dirai que ceci: Ce fut une soirée vaseuse.
Mais bon! Maintenant, nous sommes officiellement des Mil Nat. Nous avons prononcer le serment, qui fut particulièrement réussit malgré le fait que nous n'étions qu'une quinzaine de première année présentes.
Et vraiment, aux intéressé, Mil Nat, c'est vraiment un chouette programme. Nous avons passé plus de temps à se balader dans la forêt qu'à être assis en classe. C'est quand même surprenant de se dire qu'on est à l'école quand on jase avec notre professeur en ramassant des feuilles dans des pistes de vélo de montagne.
Alors voilà. Je suis une Mil Nat, et fière de l'être!

lundi, août 25, 2008

Imaginez un peuple, l'un des peuples les plus pacifiques de la Terre. Un peuple qui se base sur le principe que si on ne blesse personne, personne ne nous blessera. Ce peuple se trouve dans l'un des plus magnifiques pays de la planète. Un pays de paysages à en couper le souffle, un pays pleins de ressources naturelles. Le peuple n'a pas voulu exploiter ces nombreuses ressources, considérant que cela aurait été un manque de respect à la nature.
Ce pays s'est fait envahir. Les envahisseurs essaient peu à peu de les faire disparaître. Depuis cinquante ans, ils enferment, tuent ou envoient dans des camps de travail toutes personnes qui ont le courage ou la maladresse de parler de leur pays d'avant. Même chose pour ceux qui parlent de leur religion, ou de leur leaders spirituels. Ils ont fait stériliser des milliers de personnes de façon barbares pour s'assurer que le peuple ne pourrait plus procréer. Ils ont démolis leurs temples, qui dataient parfois de plus de mille ans et ont tués les personnes agées pour ne pas qu'ils puisse partager se qu'ils savaient de leur histoire. Ils ont insaturés des écoles où il n'est pas permis de parler leur langue maternelle, faisant en sorte que les plus jeunes générations peuvent à peine communiquer avec les plus vielles. Ils ont commencés exploiter les ressources naturelles, détruisant en se faisant plus de la moitié des forêts millénaires de l'est du pays. Ils ont démolis les villes, elles aussi millénaires, pour les rebatir à leur façon. Ils importent plus de mille personne par jour dans ses nouvelles ville, faisant en sorte que le peuple soit maintenant minoritaire dans leur propre pays.
Imaginez maintenant que le monde entier soit au courant de cette situation. Qu'il sache que ce pays magnifique est lentement pollué et démolis au profit des envahisseurs. Qu'il sache que le peuple ne veut pas se défendre, parce que c'est contre ses principes les plus profond, et que même si il le voulait, il n'en aurait pas les moyens. Et le monde, au lieu de venir en aide à ce peuple pacifique, décide de financer massivement le pays envahisseur.
Ça semble inhumain. C'est pourtant ce que nous venons tous de faire en appuyant les Jeux Olympiques en Chine. Nous avons décider de sauver le moment de gloire de quelques-uns de nos athlètes au lieu de sauver la vie des 6 millions de Tibétains encore vivants.

Dans l'autobus

L'aventure commence beaucou trop tôt, surtout vu le fait que nous étions revenu du West Edmonton Mall vers minuit la veille, et qu'il avait fallu que je fasse mes valises (que je n'avais bien sûr pas fait d'avance). Nous sommes donc arriver au Terminus vers 7h15, pour prendre l'autobus à 8h. Nous avons oublié que c'était la fin de semaine. L'autobus était donc plein à craquer. Deux par banc, dans tous les bancs. Traduction: Impossible de se coucher. Je me suis assise à côté d'une dame bien sympathique. Elle parlait trop fort, prenait trop de place, et m'a raconté sa vie de long en large dans les premières 24 heures (après quoi nous nous sommes séparées), mais au moins elle ne m'a pas couper la tête. J'ai découvert dans ces premières 24 heures que la position la plus confortable quand on ne peux pas se coucher, c'est de se mettre les jambes vers l'allée et de s'accoter de côté sur l'appui-tête. Mais bien sûr, le sommeil n'est pas venu. Mais j'étais quand même positive. Si je ne dormais pas maintenant, je dormirais pendant l'Ontario (Hourraaa!). Je me suis un peu perdue dans Régina en essayant de me trouver un dépanneur (infructueusement d'ailleurs) et j'ai eu la mauvaise idée de manger un beigne (deux en fait, le deuxième était gratuit) de chez Baskin Robin (ou quelque chose du genre). C'était samedi soir. Le beigne a tellement pas aimé mon estomac que la seule chose que je fut capable d'ingérer jusqu'à mardi matin fut du thé vert. Mais bref! Quand on passe son temps assis dans un autobus, on a vraiment pas besoin de beaucoup d'énergie. Donc, Winnipeg, dimanche matin, je quitte ma madame bruyante pour me joindre à un groupe de Québécois. Ils étaient 7, et comme nous avons perdus environ une heure de notre temps (parce que Grey Hound devait changer 'une couple de pneu' sur leur autobus) nous avons rapidement fait connaissance (En fait, à un moment donné nous étions une quinzaine de québécois à bord. Mais on ne les a pas tous connus). Nous en avons conclus que pour garder notre tête sur nos épaules, la stratégie la plus simple était de laisser le monde étrange s'asseoir devant nous. Nous nous sommes donc assis à l'arrière (loin derrière le sosie de Elvis qui ronflait comme un tracteur).
À partir de là, le voyage fut beaucoup plus amusant. C'est particulièrement drôle d'écouter une française (de france) expliquer une annonce où une vache mauve mets une marmotte dans du papier d'alu. Bien entendu, avec le manque de sommeil, une vache qui met une marmotte prend un sens vraiment beaucoup plus drôle. Le deuxième soir, mon compagnon de siège et moi avons essayer d'écouter un genre de film d'horreur japonais. C'était tellement plate que la batterie de mon portable nous a rendu le service de mourir prématurément. Ensuite, nous nous sommes mutuellement servis d'oreiller, sans toutefois vraiment réussir à dormir. Par contre, nous avons pu voir des étoiles filante à un arrêt quelque part en Ontario (ben...je crois que c'était en Ontario). Lundi matin, après une autre longue nuit à essayer de convaincre nos cerveau de nous endormir un peu, nous nous sommes amusés à se dessiner dessus, puis à jouer à fait moi un dessin (après 48 sans sommeil, c'est particulièrement drôle). Et quelques 12 heures plus tard, nous arrivions à Montréal (après avoir fait un arrêt dans un terminus de longueil où nous avons la chance de voir deux jeunes personnes procréer dans une automobile...ewww), complètement ravis à l'idée de bientôt retrouver notre lit.

Encore pré-enregistré

Avant de raconter les 60 heures d'autobus qui me ramenèrent à la maison, je dois vraiment vous parler des quinzes heures de voiture qui nous ont menés en Colombie-Britaniquee. En fait, pas vraiment les quinzes heures de route. Je vais me contenter de notre nuit. Nous nous y sommes pris un peu tard pour essayer de trouver un endroit où dormir. Et finalement, ce qui devait arriver arriva. Nous avons dû dormir dans la voiture. Pour vous donner une idée, nous étions ma tante, mon cousin, Shadow (Shnewzer géant) et moi dans une Pontiac Vibe, avec nos sleeping bag et nos glacières. Nous nous sommes installés dans un stationnement de A&W. Nous avons coucher la banquette arrière et le banc avant pour faire une tentative de lit pour mon cousin et moi, avec la chienne qui dormait à côté, et ma tante a essayer de s'installer confortablement sur son siège. Il y avait des jeunes qui s'amusaient dans la stationnement (parce que tout le monde sait que c'est cool de crier dans un stationnement de A&W à minuit le soir), mon cousin qui a été malade parce qu'il avait regarder Heroes sur le portable pendant une dizaine d'heures, la chienne qui ronflait, le vent qui sifflait dans les vitres que nous avons fermées, puis réouverte quand nous nous sommes tous mis à faire des bruits bizarres en respirant, le bruit des freins moteur des camions qui arrivait dans la route juste à côté...Bref, nous sommes partis à 5 heures du matin après s'être officiellement réveiller à 4h30. Ce fut définitivement ce que ce cher Senior Papa aurait appelé une expérience du sacrée. Et ce fut définitivement une expérience que je n'ai pas l'intention de renouvellé. Jamais.

Toujours pré-enregistré

Donc! Tant qu'à ne rien faire, autant vous raconter mes vacances en Colombie-Britanique. Ce ne fut pas exactement aussi palpitant que prévu. Alors que nous étions supposés aller camper en découvrant toutes les attractions touristiques de BC (kayak, arbres-en-arbres, sources thermales dans sous une voûte naturelle, cueillir des fruits dans la vallée de l'Okanagan, voir les baleines, etc), nous avons 'camper' dans la cour de la soeur de ma tante en sortant une fois de temps en temps. Nous avons quand même fait des trucs marranté Nous sommes allés à l'aquarium de Vancouver, qui est vraiment une très chouette place. J'ai du y prendre près de trois cents photos! Il y avait un bébé béluga (essayer de dire ça vingt fois de suite aussi vite que possible) vraiment adorable, des otaries qui se sont battues à une vingtaine de mètres de nos faces (derrière une vitre, bien sûr), des dauphins, des étoiles de mer dont chaque bras faisait à peu près trente centimètres de long (on en trouve d'ailleurs dans en Colombie-Britanique) et des anémones très chouettes qui nous attrapaient le doigts quand on le mettait dans l'aquarium (c'était bien sûr un aquarium où il était permis de le faire).
Nous avons visiter le parc de la ville de Coquitlam (quand quelqu'un dit ça en anglais, c'est vraiment hilarant), où nous étions, à quelques reprises. C'est un parc vraiment très impressionant. Et nous avons vu le castor du parc. Nathan (le cousin de mon cousin, il a 2 ans) s'amusait à crier après les cyclistes qui n'avait pas de casque, et à s'écrier "Bikes! Two bikes!" à chaque fois qu'il voyait une ou plusieurs bicyclette.
Nous avons aussi vu l'Océan Pacifique (de très loin quand même, parce que ce qu'on voyait vraiment c'était plutôt la passage entre la plage et l'île de Vancouver) à partir d'une plage beaucoup trop peuplée à cause d'un festival de châteaux de sable. Et puis nous avons traverser la Capillano Bridge, un pont suspendus particulièrement long qui balance particulièrement beaucoup au-dessus d'un précipice...particulièrement profond. De l'autre côté du pont, nous avons rencontrer Big Doug, un hemlock tree de quelques centaines d'années (350 je crois) qui mesurait quelques centaines de mètres.
Bref, malgré tout nous avons quand même vécu quelques expérience intéressante. Du genre voir des limaces qui sont un peu plus longues que ma main et qui ont la circonférence du pouce de mon petit frère. Ou les cèdres. Imaginez un cèdre dans votre tête. Moi je voyais une haie de cèdre, disons de deux mètres de haut. Et maintenant, allez trouver un cèdre en Colombie-Britanique. On ne peut pas en faire le tour à deux, et ça nous a pris cinq photos pour en prendre un de la racine jusqu'a la cime. Ce sont des monstres!
Et dernier point de cette mise-à-jour. Étant donné que nous n'avons pas été très occupés lors de nos vacaces là-bas, j'ai eu la chance de découvrir une série de livres vraiment, vraiment, vraiment très bonne. C'est la série Twilight de Stephenie Meyer. C'est un genre de roman pour adolescent avec des vampires. Deux styles de livres qui ne m'accroche habituellement pas plus qu'il faut. Mais ceux là, et bien, ils sont différent. J'ai lu le premier livre (550 quelque page) en environ 8 heures. Ça donne quand même une idée qu'il n'était pas mauvais du tout.

Pré-enregistré

Il y a des soirées plus satisfaisante que d'autres. Celles passées à jouer au Sims en Vacances en attendant qu'il soit assez tard pour aller dormir font partie de celles pas satisfaisantes du tout. Celles passées à écouter des films sur Guerluse (mon portable) après avoir passé la journée à faire le ménage et à courir partout pour trouver les items essentiels (du genre cadenas de vélo) partout dans la ville font partie de celles assez satisfaisante. Et puis il y a celles très satisfaisante. Celle où on a passer une heure à faire du vélo en pédalant à fond la caisse (fallait vraiment trop que j'utilise cette expression là une fois dans ma vie) poue se rendre au Chutes à Michel. Trouver la piste cyclable n'est définitivement pas évident quand on part du centre ville, mais c'est tout à fait faisable (preuve, je l'ai fait). Mais l'expérience vaut la peine de risquer se perdre un peu. Bien que n'étant pas faite d'asphalte, la piste est parfaitement tapée (je sais pas si c'est comme ça qu'on le dit, mais vous comprenez. Espérons) Nous sommes entourés de part et d'autres d'arbres (surtout des bouleaux, youpi!), et il est possible a plusieurs endroit de s'arrêter tout près de la rivière (quand je dis tout près, c'est du genre si t'as pas des bon freins, tu te ramasse carrément dedans). On croise tout plein de trucs intéressants. Du genre un mignon lapin brun qui gambade en plein milieu, des gros corbeau qui vole quelque mètres devant nous, des libellules de la grosseur d'une main, et un aigle gigantesque qui se trouvait à peu près a 2 mètres de moi avant d'aller se poser un peu plus loin.
Et là, vous arriver aux chutes à Michel. C'est comme un mini-barage de ciment fait un peu tout croche. Ça comme tel, c'est pas tros impressionant. Mais c'est les rapides que vous pouvez approcher assez pour y toucher, c'est les grosses roches sur lesquelles vous pouvez vous baladez jusqu'à ce qu'elles soient essevelies sous l'eau, c'est les petites piscines d'eau stagnante regorgeantes de vie (surtout des insectes, bien sûr) qui dorment un peu partout sur les roches, c'est le paysage envrionnant, qui passe d'un vaste étendue d'eau calme reluisant à des rapides monstrueux qui sont, eux, assez impressionants. Ajouter à cela un coucher de soleil à l'horizon, et vous avez un petit coin de paradis à moins de 30 minutes de vélo (pour moi, bien sur. Pour vous...disons un mois?)
Et pour finir la journée en beauté, il y a cette dame très charmante qui m'a laisser la place sur le trottoir, disant qu'elle ne voulait pas que je roule dans la rue de peur que je me fasse frapper (je lui en suis franchement reconnaissante, surtour qu'à cet endroit, en plein milieu d'une côté assez accentuée, la route devient soudainement beaucoup moins large et que les voitures n'ont aucuns moyen de nous voir avant que nous soyons crapoutis sur leur pare brise).
Voilà une chouette soirée.

Message pré-enregistré

Ceci est un message pré-enregistré:
Qu'est ce qu'on fait quand on a un nouvel ordinateur (c'est mon nouveau bébé, après Bertha la tente. Mais je ne lui est pas encore trouvé de nom. Je penche pour Guerluse) sur les bras (plutôt les jambes, mais ça se disait mal) et beaucoup de temps à perdre? On met son blog a jour. Mais qu'est ce qu'on fait dans la situation où on a le nouvel ordinateur, mais pas l'internet? Et bien on fait un pré-enregistrement d'une mise-à-jour sur notre blog, que l'on publiera lorsque l'internet viendra à nous (où plutôt quand nous trouverons un café internet avec wi-fi).
Vous vous demandez sûrement 'Mais pourquoi as-tu du temps à perdre?'. Je vous repondrai 'Parce que je viens d'arriver a mon nouvel appartement, dans une ville où je ne connais personne (en fait, je connais personne dans la région au complet) et que je suis sur le bord de la surdose de ménage'. Quand même, des poumons nouvellement guérit, ça peut seulement prendre une certaine quantité d'odeur d'ammoniaque avant de se tanner.
Donc, en gros, oui, je suis arrivée dans mon appartement. Oui oui! MON appartement. Comme dans une place à moi toute seule que je paie avec mon argent (ok, y'a aussi une partie de l'argent du gouvernement là-dedans). C'est génial pouvoir dire un truc du genre! C'est aussi génial de faire sa première épicerie, de placer ses premiers rideaux, de laver sa première douche et de se rendre compte que finalement, j'ai beaucoup plus qu'une seule paire de bas complète. Bref! Je vous reviendrai avec les détails de ma fin de voyage en Alberta, de mon voyage en Colombie-Britanique, de mon voyage de retour au Québec (60 heures en autobus, ça vaut quand même qu'on en parle!) ainsi que des plaisirs du déménagement (avec une seule voiture, soit dit en passant) et peut-être même mes débuts dans le mon nouveau Cégep, qui a des allures de station de métro mélangée à un chalet en bois rond.
Bon début d'année scolaire à tous! (c'était cruel ça hein?)
p.s: Et oui! Je suis revenue à un bon vieux clavier francophone où je n'ai pas à faire ctrl+trois chiffre pour avoir des accents! Ce qui veut dire qu'il va falloir que je me trouve une nouvelle excuse pour les fautes d'ortographe. Flute.

Un peu plus tard...


Je suis maintenant bien installée. Plus de boîtes qui trainent partout, plus de sac à poubelle pleins de linge dans mes jambes. Ma toilette est d'un blanc étincellant (Merci, Mean Green!), mon rideau de douche est bien installé et mon frigo est plein (daccord, plein est un bien grand mot.). Gertrudette a maintenant un ami cadenas, et peut donc dormir paisiblement sur mon balcon. J'ai même une mouche domestique. Je l'ai appelée Mooshe. Elle est entrée en même temps que moi dans l'appartment. Daccord, elle n'est pas encore très bien élevée. Mais je crois que c'est seulement par affection qu'elle vient se poser dans mes oreilles quand je dors. Ce n'est pas de sa faute si ses ailes font un bruit particulièrement agaçant. Et elle a maintenant une amie. Comme c'est sympathique. Nous allons former une belle famille! Jusqu'à ce que je trouve le moyen de les faire sortir. Bref!

jeudi, août 21, 2008

Aspirante Bleuet!

Petite mise-à-jour écrite vite dans le 15 minutes d'internet qu'il me reste à la bibliothèque de mon nouveau chez-moi. Vous l'aurez deviné, je suis arrivée dans mon appartement. Oui, oui! MON appartement. Mon tout petit 1 et demi miniature, où j'habite avec Mooshe et Mooshe 2, mes mouches domestiques. Journée d'inscription au Cégep aujourd'hui. Nous, en technique de milieu naturel, sommes condamné à porter une ruban rose fluo jusqu'à notre initiation, le 4 aout. Ça fait beaucoup de jour avec un ruban rose au poignet. Mais nous devrions survivre.
La ville est jolie, même si il fait vachement froid, et comme je n'ai plus trop de temps, je vous reviendrez bientôt avec les détails du déménagement (avec une seule voiture), du voyage en Columbie-Britanique et du 60 heures d'autobus pour revenir par che-nous.

lundi, juillet 21, 2008

Toujours la-bas

Je commence a manquer d'inspiration pour des titres originaux. Donc, les poumons sont desinfectes, le Stampede n'est plus et ma tante revient bientot a la maison (vivre avec quelqu'un d'aussi chialeux que moi, ca commence a epuiser ma patience deja pas tellement presente)!
Pendant ces longues heures ou je n'avais vraiment rien a faire (une infection des voies respiratoires, c'est pas genial pour se ballader sur les pistes cyclables du coin), je me suis dis que je commencerais a regarder pour les trucs dont j'aurai besoin, ou que je voudrais, une fois dans mon petit appartement miniscule, mais bien a moi.
En premier, equipement de camping. Dans le cadre de mon cours de Survie en foret ou milieu naturel ou un nom du genre, nous allons passer une fin de semaine dans le bois. De plus, si possible, je vais avoir comme cours d'education physique un cours de canot-camping. Et, de toute facon, c'est tellement amusant le camping, et il faut bien que j'ai au moins un debut d'equipement. C'est a ce moment que le prix de ces equipements nous saute dans la figure et nous attaque violement. C'est fascinant a quel point ils peuvent augmenter le prix d'un objet banal en le designant comme etant 'accessoire de camping'. Vraiment.
Ensuite, je me suis dis que je jeterais un coup d'oeil a ce merveilleux service qu'est l'internet. Premiere decouverte, le site sur lequel j'ai pris mes informations n'est pas convaincu que le service qu'ils offrents se rende jusque chez moi. Genial. Ensuite, le prix me saute une fois de plus a la figure, se faisant un plaisir de devisager mon porte-feuille etudiant. Et la, on se met a penser que, puisque les hivers sont plus frisquets la-bas qu'ici, il nous faudrait un nouveau manteau. Sans parler de tous les accessoires essentiels de la vie de tous les jours qu'il faudra acheter. Sans parler du materiel scolaire, du lit, de la nourriture, du loyer...
C'est dans ces moments la qu'on a vraiment du respect pour nos parents. Et qu'on souhaite desesperement revoir le budget qui nous avait vallu un 90% dans notre cours d'economie de 5eme secondaire.

jeudi, juillet 10, 2008

Yi-aah!

On ne peut quand meme pas aller en Alberta l'ete sans faire un tour au Stampede, une grande celebration de la culture du Far West. Et on ne peut quand meme pas aller au Stampede sans se procurer un chapeau de cowboy. Et tant qu'a se procurer un chapeau de cowboy, pourquoi ne pas en prendre un vert lime? Eh oui, je suis maintenant rendue une wannabe cowgirl au chapeau vert lime, meme si je deteste les rodeos et que je suis franchement pathetique lorsque j'essaie de monter a cheval. N'empeche que j'ai pu apprecier des courses de chevaux miniatures, des expositions de miniature donkeys et de carosses tirer par entre 1 et 8 chevaux, j'ai assister a un concours de montage de tipi (le record etant de 33 secondes. et oui, 33 secondes. c'est en moyenne le temps que ca me prends pour reussir a mettre un piquet de tente), a des danses amerindiennes et a un show des super dogs. C'est aussi la que mes poumons ont decides de s'infecter de je ne sais trop quoi, me donnant la chance fantastique de decouvrir le systeme de sante Albertain.
Plus qu'un moins avant de retourner a ma province natale, ou je devrai preparer mon demenagement en moins d'une semaine. Yi-aah!

dimanche, juin 29, 2008

Un peu plus verts

Je ne parle pas ici d'un vert amene par un mal de mer ou une maladie similaire quelconque. Je parle du vert dans le sens ecologique du terme. J'ai souvent fait des gros yeux a ceux qui ne recyclaient pas, fait des entree sur mon blog sur ce qui pourrait potentiellement etre une idee pour faire un pas pour l'ecologie. J'ai aussi eu la chance de grandir dans un milieu assez ecologique, pas autant pour des raisons d' "etre verts", mais tout simplement pour des raisons d'allergies aux produits chimique et de budget restraint sur ce genre de trucs. Me voila a Airdire, chez ma tante qui composte, utilise des detergent sans phosphate, investit dans la nouriture biologique, recycle meme si la ville ne ramasse pas le recyclage (ce qui pousse les citoyens a aller eux-memes a la 'dompe' de recyclage, ce qu'ils font d'ailleurs en grand nombre), utilise de l'eau et du vinaigre pour laver, utilise des ampoules fluocompacte qu'elle donne ensuite au collecte de RDD, etc...Bref, j'ai toujours eu un petit bout de moi-meme immerge dans les pensees ecologiques. Et aujourd'hui, nous avons fait en sorte de vraiment verdifier un peu notre coin de pays. Avec les volontaires du AIWC, nous avons plante un peu plus de 300 arbres dans un ancien parc industriel de Calgary. C'est 100 de moins que ce qui etait prevu au depart, mais tout de meme pas mal en considerant que nous etions 16 personnes au lieu des 40 prevues. Avec onze arbres plantes a mon actif, 62 piqures de maringouin et un bronzage qui tourne un peu trop au rouge a certains endroits, je dois dire que je vais dormir l'esprit un peu plus fier de lui ce soir.
En plus, j'ai appris a reculer et avancer dans un stationnement avec une voiture manuelle! Daccord, la batterie de Jack (l'auto manuelle en question) ne m'aime pas beaucoup, et il me reste encore certains points a ameliorer (du genre arreter sans se peter la tete sur le volant), mais la technique est relativement passable! Woopoo!

dimanche, juin 22, 2008

Banff


Pour tout ceux qui ont deja doute de la puissance de la nature, une visite dans ce lieu envahi de touristes mais qui coupe tout de meme le souffle est de mise. Cette image fut prise (par mon propre petit appareil photo) a environ 20 minutes de marche (pour les gens pas trop rapides, comme moi) du sommet de Sulfur Mountain, a Banff. Trois heures de marche dans un sentier apparement autrefois utilise par les chevaux, qui fut a une epoque monte 1000 fois par le meme homme qui etait meteorologue au sommet, a apprecier les jolies fleurs, les arbres couverts de mousse jaune fluo, les petits ecureils et tamias, a faire des decouvertes inattendues (comme un banc de neige) pour arriver a ce sommet au combien touristique, a un peu plus de 2281 metres du sol. La descente fut (malheureusement pour l'orgueil et heureusement pour nos pauvres petits corps) de seulement 8 minutes, a bord de la Gondola de Banff. Mes poumons encrasses d'une rhume (tournant vers la bronchite) qui s'accroche un peu trop, mes jambes ayant ignore l'appel des randonnee pedestre depuis 1 an et demi, mon corps en entier ayant ignore l'appel a l'action depuis trois semaines, mes echanges gazeux pas encore tout a fait habitues a l'atmosphere, les reactions cutanees de mon cousin au soleil a cause des antibiotiques et les ampoules de la grosseurs d'un pouce decorant les pieds de ma tante nous ont convaincus de prendre la solution facile. Ce qui nous a permis de nous prelasser dans la source termale qui nous attendait en bas pour une bonne heure. Bref, plaisante fin de semaine.





jeudi, juin 12, 2008

Du soleil?

Dans ce coin de pays envahi par les pick-up et les effigies de chevaux et de cowboys, sous le regard attentifs de deux chats (dont un qui s'amuse presentement a me lecher le bras), un chien, un cochon d'Inde, une tourterelle, un cousin et sa tique (maintenant perdue dans les confins des egouts de la ville), et une bonne vingtaine de plantes, il fait soleil. Nouvelle aux allures bien banales, mais au combien surprenante par ici. Depuis mon arrivee, lundi le 2 juin, nous n'avons pas eu une seule journee de soleil. 10 jours sous la pluie, le vent, la grele (et quelle grele! chaque grains avait plus ou moins la grosseur d'une dent!), plus de pluie et de vent, parfois quelques eclairs pour agrementer le tout...ca fait beaucoup de jours. Nous voila donc le coeur joyeux, le chien dehors et les plantes bien contentes de ce soleil tant espere au cours des derniers jours. Quoi que nous, nous n'avons pas eu de camions renverses sur un pont...Bref! Hourra pour l'ete qui se pointe le bout du nez!

mercredi, juin 04, 2008

2 heures moins tard

5524 km en un peu moins de deux jours et demi, et me voila rendue a ma destination vacances pour les deux prochains mois. Trois autobus differents, plusieurs changements de chauffeurs (dont un qui ne savait pas le nom des villes ou l'on devait faire un arret, un qui avait une voix de croque-mort, un qui semblait ne pas comprendre que son micro amplifiait sa voix et qu'il n'avait donc pas a crier dedans, et deux assez sympathiques), deux Quebecois venant de Sherbrooke qui avait fait un tour par Saint-Jean le jour du depart, deux nuits particulierement inconfortable (nous avons decouvert que la position la plus confortable pour dormir est de se plier les jambes et de les plaer dans la fenetre, avec notre tete vers l'allee), nous sommes finalement arrives a destination! Un periple de deux jours et demi au travers du Canada dans un autobus, c'est une experience a vivre (mais peut-etre pas a revivre).
Il y a eu de beaux moments. Les amities nouvellement formees dans un anglais de plus en plus boiteux au fur et a mesure que la fatigue s'installait, les sourires genes de la petite demoiselle de 14 mois assise pour une partie du voyage dans le siege devant le mien, les paysages tellement different d'une province a l'autre ( beaucoup de petites villes et de petits villages au Quebec, des coniferes, des roches et des lacs en Ontario, l'inexistence du Manitoba (nous l'avons traverse pendant la nuit, on a donc rien vu), la Saskatchewan et ses plaines tellement grandes et inhabitees et l'Alberta avec ses plaines entrecoupees d'endroits habites (chose qui ne semblait pas exister en Saskatchewan), les noms frisant le ridicule des villes ( tels MooseJaw, Medicine Hat, DrinkWater, Pense, Morse, Great Butte).
Il y a aussi eut de moins beaux moments, comme l'Ontario (26 heures de route dans une meme province, c'est assez demoralisant), le manque total de sommeil de la premiere nuit (d'ailleurs, nous etions encore en Ontario a ce moment), le manque de nouriture saine (du fast food trois fois par jour, c'est franchement pas genial), la television qui est tombe sur la tete d'un pauvre monsieur, les fenetres qui coulaient et les airs climatises qui ne fonctionnait pas. Mais nous l'avons fait, nous sommes arrives en un seul morceau (sauf peut-etre le monsieur attaque par la television) et nous sommes vachement fiers de l'avoir fait!
p.s: Je tape a partir d'un clavier anglophone, je n'ai donc aucune idee de la location des accents.
p.p.s: Juste avant de partir pour l'Alberta, nous sommes alles au Lac Saint-Jean, ou j'ai trouve mon appartement. Je suis grande maintenant!

dimanche, mai 25, 2008

Un an déjà?

Il y a de cela quelque temps, j'arrivais au Cégep, un sac à bandoulière beaucoup trop lourd à l'épaule, mes petits yeux habitués au secondaire complètement déboussolés. Je me suis reboussolée peu à peu, j'ai commencé à me retrouver un peu mieu (et même à trouver les toilettes!), à toujours aussi peu étudier et avoir les mêmes notes. J'ai appris les noms des os, de certains virus, bactéries, prions et autres, j'ai appris à déplacer, tourner, relever et laver des patient plus ou moins en état de le faire eux-mêmes, à laver et panser des plaies avec drains à dire quelques mots dans un espagnol approximatifs, à comprendre relativement les facteurs phénoménologiques et existentiels de Jean Watson (prononcez Jean comme les pantalons en jeans mais sans le s) et à haïr ma prof de psychologie ainsi que mes coéquipières. J'ai ensuite passé les examens de décembre haut la main, en étudiant un peu ici et là. Après un cinq semaines passées beaucoup trop vite, j'étais de retour dans ce grand (ok, pas si grand comparé à d'autre) cégep qui ne m'impressionait plus du tout. J'ai appris (plus ou moins) mes premiers soins (déjà appris deux fois avant), appris à connaitre la cholicystite sous tous ses angles, à donner des injections (j'en ai donné une soi dit en passant), j'ai compris la digestion des aliments (en passant par le cycle de Krebs et la phosphorilation oxydative), j'ai réappris à compter sans calculatrice (vous diviserez 6000 par 1170 sans calculatrice vous!) et appris à faire des faces bizarre à un bébé de une semaine pendant les cours de psycho (avec la même prof que j'haissais et hais toujours autant). Et puis poof! Me voilà à la fin de ma première année de Cégep. Je suis majeure, je pars pour l'Alberta dans une semaine après quoi je déménagerai dans mon propre appartement à Saint-Félicien. Je ne me rappele même pas avoir terminé mon secondaire. Bref! La vie, c'est comme une banane. On attend pour croquer dedans qu'elle soit assez mûre, et une fois qu'on vient pour la prendre, elle est déjà rendue molle et moche. (Non, cette phrase n'avait pas vraiment de lien direct avec mon message.)

vendredi, avril 25, 2008

Me rewala

Étant donné que je suis en train de fixer mon écran depuis vingt minutes, essayant de trouver une inspiration qui ne semble pas vouloir se pointer le bout du nez, je me suis dit que je pourrais venir vous faire un petit coucou.
Entre le déménagement de mon poulpe, la mi-session (et la fin de session), les stages, mes 18 ans nouvellement atteints, les travaux qui viennent avec la mi et la fin de session et les stages, mon inscription à ce cégep à 650 kilomètres d'ici, l'achat de mon billet d'un mètre et demi pour me rendre et revenir d'Alberta cet été et le dégriffage de mon minou, pas eut beaucoup de temps pour penser à mon petit blog adoré.
Le soleil fait kwikwi, les oiseaux rayonne et ma Gertrudette attend impatiemment que je trouve le temps de la dérouiller un peu. Faut que j'aille faire un tour au lointain jambon bientôt, pourquoi pas y aller avec elle? On verra bien! En attendant, profitons du soleil en se grillant le cerveau avec des travaux de fin de session (saviez-vous que la guerre d'Indochine se déroula de 1946 à 1954? Et que l'Indochine était composée du Laos, du Cambodge et du Viet Nam?).

mardi, mars 11, 2008

Vive les autruches.

Je ne parle malheuresement pas de ces gracieux volatiles (qui ne volent pas) qui ont le cerveau plus petit que l'oeil et qui semblent toujours être prêts à vous arracher un oeil à coup de bec géant. Je parle de nous, de eux, de vous peut-être. Je parle suite à une révolte amenée grâce à mon cours de philosophie d'aujourd'hui, une révolte grandement appuyée par la mauvaise idée que j'ai eue hier de regarder le téléjournal de 22 heures (en partie).
Je ne sais pas trop si je suis révoltée, dégoutée, découragée ou un mélange des trois en regardant cet amas d'inepsies qui semble être la bible de certains. Je comprends que la tempête de neige fut dure pour certains, carrément dramatique pour d'autres qui ont vu le toit de leur entreprise crouler sous le poids de la neige. Mais est-ce qu'on a vraiment besoin d'entendre un paquet de témoignages où on nous répète inlassablement à quel point les travailleurs de la ville de Montréal sont incompétents et lents et à quel point c'est terrible vivre au Québec et comment on est tannés de la neige et que le Québec est dont épouvantable et qu'ils vont tous quitter le Québec sous peu.
Mais dans notre gros drame terrible de pauvres Québécois horriblement malchanceux de vivre dans un pays si cruel, a-t-on penser plus loin que notre bout de nez gelé? Je vous propose deux petits liens qui vous réconcilieront probablement avec votre pelle.
Résumé? Darfour.
http://www.un.org/apps/newsFr/infocusRelF.asp?infocusID=57&Body=soudan
http://miafarrow.org

vendredi, février 22, 2008

365 jours.


Il y a exactement 365 jours aujourd'hui que nous, petits paquets d'étudiants qui étions encore au secondaire, accompagnés par notre Senior Papa préféré, sommes partis pour Cuba. À cette heure précise, nous étions en train de découvrir l'école de Santiago, après que notre petit autobus ai flanché sous le poids des ses 12 passagers des trop ainsi que les bagages de tout ce petit groupe. Dans quelques instants, nous allions déguster nos premiers morceaux de mortadelle (musique dramatique) dans le Colibri, restaurant des membres du personnels. Épuisés, affamés et suants, nous n'en étions pas moins impressionés de découvrir les ombres de cette école avec laquelle nous devîmes rapidement familiés.

Un an déjà. Ça semble hier, mais hier d'une autre vie. En regardant par la fenêtre, en voyant les plaques de glaces qui recouvrent le paysages, en pensant aux stages qui m'attendent la semaine prochaine, aux examens et aux travaux d'équipes, je m'ennuie plus que jamais de ces deux semaines passées sur ce nuage du nom de Cuba.

Le vent dans les voiles

Bien entendu, lorsque l'on planifie un projet à l'avance, on peut être sûr que le projet en question n'ira pas comme prévu. Mais ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose. Après avoir réalisé que le milieu des soins infirmiers n'était pas pour moi, j'ai décidé d'aller jeter un coup d'oeil sur le site de Repères dans un temps libre particulièrement inoccupé. Et pan! Une belle surprise m'a joyeusement sauté au visage. LE programme que j'avais toujours voulu trouver, sans succès, s'est pointé le bout du nez dans ma recherche. La vie fait drôlement les choses. Ce programme se donne uniquement au Cégep de St-Félicien, Cégep devant lequel j'avais passé il y a deux ans en me disant 'J'aimerais tellement ça venir étudier ici!'. La réalité m'avait alors ramenée sur terre, me convainquant que partir si loin pour un programme qui se donne plus près n'était pas très judicieux. Mes voiles d'étudiante s'orientent maintenant pourun court séjour en Europe, avant de revenir pointer leur nez pour Katimavik (sans avoir pu faire les Vendanges) pour ensuite revenir juste à temps pour déménager au Saguenay pour les trois prochaines années. Hourra au changement!

samedi, février 02, 2008

Petit rêve devient grand

Au cours de notre vie, il y a des petits rêve qui naissent pour ensuite s'éteindrent. D'autres, voyant qu'ils ont une chance, commencent à fureter dans nos pensés de temps en temps. Voyant qu'ils ne trouvent toujours pas d'oppositions, ils se mettent à marcher avec un peu plus d'assurance. Puis, ils se mettent à trottiner plus régulièrement dans le dédale de nos pensées. Ils survivent aux années, aux changements, aux obstacles, mais sont toujours mis de côté, faute de moyens ou de crédibilité. Et puis, la crédibilité devient plus crédibles et les moyens plus accessibles, et ils se mettent à galoper allégrement, revenant incessament au niveaux des pensées les plus intéressantes. Mais encore là, il reste un petit fils, petit mais vachement costaud, qui nous empêche de les écouter pleinement. La logique, l'école, la famille, toutes ces choses nous retiennent de se laisser aller. Parfois cependant, un événement vient tout chambouler. En allant se chercher un café avant d'aller au Cégep, on rencontre un vieil ami, de l'époque de notre secondaire en école publique. On échange deux trois phrases, et puis, il dit LA phrase. Une phrase complètement banale, dans une conversation tout aussi banale. Mais cette phrase s'insinue dans noter cerveau, et arrive jusqu'à ce lien qui retient nos rêves. Et vlam! Il coupe le lien que l'on croyait indestructible. Le petit rêve galopant n'est plus un rêve. Il devient projet.
C'est, fort heureusement, le cas du petit rêve de voyager qui s'était formé dans ma tête il y a un peu plus de diz ans. Le bout de mon nez se pointera au cégep jusqu'au mois de mai, avant de disparaître de ce lieu pour au moins une année. Il ira ensuite en Alberta, idée d'aider sa tante et de se construire un budget un peu plus solide. Puis, il traversera l'Atlantique, allant visiter l'Angleterre, puis les vignes de France pour les Vendanges, avant de s'orienter vers la Suisse pour quelques jours. Si le budget s'est vraiment solidifié, il ira peut-être même au Guatemala, avant de revenir se reposer quelques semaine au Québec. Il partira ensuite dans une aventure de 9 mois autour du Canada avec l'aide de Katimavik.
Merci, Jack, The Pumpkin King, d'avoir, sans le savoir, permis à mon rêve de prendre racine.

samedi, janvier 12, 2008

Distances

Parfois, à force de trop avoir le nez coller en quelque part, on finit par ne plus apprécier les choses de la même façon. C'est bon pour presque tout. Parfois, les événements de la vie nous permettent de prendre cette distance qui est nécessaire pour revoir ce qui nous enthousiasmait au début. Les choix que l'on fait de façon naturelle nous éloigne de certaines choses et nous rapproche d'autres. Comme pour moi et ma soeur cosmique. En secondaire un, on s'est reconnues des cours de karaté que nous avions eu lorsque nous avions 7 ans (ce que nous avons réalisé seulement vers la fin de l'année...). nous avons commencé sur une mauvaise note, avant de devenir rapidement inséparables. En secondaire deux, on nous confondait régulièrement pour des soeurs. En secondaire trois, nous étions plutôt des soeurs à temps partiel. En secondaire quatre, à peine quelques mots échangés dans les corridors. En secondaire cinq, quelques mots de plus, mais à peine. Et pourtant, notre amitié n'a jamais été en péril. Elle n'a jamais ternie, ne s'est jamais altérée. Elle a simplement pris un instant de repos, histoire de nous empêcher de se tanner. Elle a aussi pris un aspect différent. À présent qu'elle habite à 8 heures de route d'ici, notre amitié a repris du poil de la bête. Malgré la distance et le fait que nous nous voyions deux ou trois fois par année, nous sommes aussi proches, sinon plus, qu'à l'époque où nous étions en permanence à proximité. Bref, l'amitié, la vraie, bien qu'étrange et assez incompréhensible, est à la fois chancellante et inderstuctible. Merci, soeur cosmique, de m'avoir offert la tienne.