vendredi, février 22, 2008

365 jours.


Il y a exactement 365 jours aujourd'hui que nous, petits paquets d'étudiants qui étions encore au secondaire, accompagnés par notre Senior Papa préféré, sommes partis pour Cuba. À cette heure précise, nous étions en train de découvrir l'école de Santiago, après que notre petit autobus ai flanché sous le poids des ses 12 passagers des trop ainsi que les bagages de tout ce petit groupe. Dans quelques instants, nous allions déguster nos premiers morceaux de mortadelle (musique dramatique) dans le Colibri, restaurant des membres du personnels. Épuisés, affamés et suants, nous n'en étions pas moins impressionés de découvrir les ombres de cette école avec laquelle nous devîmes rapidement familiés.

Un an déjà. Ça semble hier, mais hier d'une autre vie. En regardant par la fenêtre, en voyant les plaques de glaces qui recouvrent le paysages, en pensant aux stages qui m'attendent la semaine prochaine, aux examens et aux travaux d'équipes, je m'ennuie plus que jamais de ces deux semaines passées sur ce nuage du nom de Cuba.

Le vent dans les voiles

Bien entendu, lorsque l'on planifie un projet à l'avance, on peut être sûr que le projet en question n'ira pas comme prévu. Mais ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose. Après avoir réalisé que le milieu des soins infirmiers n'était pas pour moi, j'ai décidé d'aller jeter un coup d'oeil sur le site de Repères dans un temps libre particulièrement inoccupé. Et pan! Une belle surprise m'a joyeusement sauté au visage. LE programme que j'avais toujours voulu trouver, sans succès, s'est pointé le bout du nez dans ma recherche. La vie fait drôlement les choses. Ce programme se donne uniquement au Cégep de St-Félicien, Cégep devant lequel j'avais passé il y a deux ans en me disant 'J'aimerais tellement ça venir étudier ici!'. La réalité m'avait alors ramenée sur terre, me convainquant que partir si loin pour un programme qui se donne plus près n'était pas très judicieux. Mes voiles d'étudiante s'orientent maintenant pourun court séjour en Europe, avant de revenir pointer leur nez pour Katimavik (sans avoir pu faire les Vendanges) pour ensuite revenir juste à temps pour déménager au Saguenay pour les trois prochaines années. Hourra au changement!

samedi, février 02, 2008

Petit rêve devient grand

Au cours de notre vie, il y a des petits rêve qui naissent pour ensuite s'éteindrent. D'autres, voyant qu'ils ont une chance, commencent à fureter dans nos pensés de temps en temps. Voyant qu'ils ne trouvent toujours pas d'oppositions, ils se mettent à marcher avec un peu plus d'assurance. Puis, ils se mettent à trottiner plus régulièrement dans le dédale de nos pensées. Ils survivent aux années, aux changements, aux obstacles, mais sont toujours mis de côté, faute de moyens ou de crédibilité. Et puis, la crédibilité devient plus crédibles et les moyens plus accessibles, et ils se mettent à galoper allégrement, revenant incessament au niveaux des pensées les plus intéressantes. Mais encore là, il reste un petit fils, petit mais vachement costaud, qui nous empêche de les écouter pleinement. La logique, l'école, la famille, toutes ces choses nous retiennent de se laisser aller. Parfois cependant, un événement vient tout chambouler. En allant se chercher un café avant d'aller au Cégep, on rencontre un vieil ami, de l'époque de notre secondaire en école publique. On échange deux trois phrases, et puis, il dit LA phrase. Une phrase complètement banale, dans une conversation tout aussi banale. Mais cette phrase s'insinue dans noter cerveau, et arrive jusqu'à ce lien qui retient nos rêves. Et vlam! Il coupe le lien que l'on croyait indestructible. Le petit rêve galopant n'est plus un rêve. Il devient projet.
C'est, fort heureusement, le cas du petit rêve de voyager qui s'était formé dans ma tête il y a un peu plus de diz ans. Le bout de mon nez se pointera au cégep jusqu'au mois de mai, avant de disparaître de ce lieu pour au moins une année. Il ira ensuite en Alberta, idée d'aider sa tante et de se construire un budget un peu plus solide. Puis, il traversera l'Atlantique, allant visiter l'Angleterre, puis les vignes de France pour les Vendanges, avant de s'orienter vers la Suisse pour quelques jours. Si le budget s'est vraiment solidifié, il ira peut-être même au Guatemala, avant de revenir se reposer quelques semaine au Québec. Il partira ensuite dans une aventure de 9 mois autour du Canada avec l'aide de Katimavik.
Merci, Jack, The Pumpkin King, d'avoir, sans le savoir, permis à mon rêve de prendre racine.