Je suis toujours vivante, survivant courageusement à cette épreuve cruelle que l'on appelle 'mi-session'. Prenez une trentaine d'heures de cours par semaine, des devoirs et de l'étude à profusion, des travaux de fins de sessions pour à peu près chaque cours, des examens, la perspective des examens de fin de sessions, quelques mauvais résultats et soupoudrer le tout d'un peu de fatigue, beaucoup de stress et du fait que nous sommes uniquement des filles dans notre groupe (sauf le llama. mais on n'en parlera pas), et ça vous donne une idée de la mi-session en soins infirmiers. Mais on survie. On apprend à vivre au Cégep. On apprend à faire ses devoirs, à prendre des notes, à étudier et même à écouter pendant ses cours! On apprend aussi à arriver en classe avec son café, ou son déjeuner pour certains, à sortir de la classe sans le demander au prof, à sortir de la classe après un examen, à ne pas donner rendez-vous à quelqu'un à la bibliothèque (parce que c'est à peu près sûr que vous ne vous trouverez pas), à avoir des pauses de dix minutes à chaque 50 minutes, à marcher avec un sac de 20 kilos sur une épaule, à se retrouver parmis les corridors sans fin et à boire de plus en plus de café. Vivement que les 5 semaines de congé de Noël arrive (oui oui! cinq semaine! hahahahahaaaaa)
p.s: Désolée pour les atroces fautes d'orthographe qui gambadent joyeusement dans mes textes ces temps-ci. La mi-session affecte aussi notre capacité à écrire. (autrement dit, je suis juste trop paresseuse pour me relire)
samedi, novembre 17, 2007
jeudi, novembre 08, 2007
Et une deuxième
Et me voilà fraîchement revenue de mon deuxième stage en milieu hospitalier. Perturbant, non? Finalement, je crois que nous nous en étions tous fais pour rien. Il faut dire pour notre défense que les commentaires de nos consoeurs du mardi n'avais rien d'encourangeants. Mais semblerait que nous avons plus de chance qu'elles! Après une quasi-crise de panique après avoir découvert que je devais prendre soin d'un monsieur de 77 ans (c'est perturbant pour une pauvre petite fille de 17 ans ça!), j'ai rencontrer le monsieur en question, et il était franchement génial. Après avoir fait une pemière collecte de donnée (avec l'aide de ma gentille professeur (ok, c'est elle qui l'a fait au complet)), lui avoir donner ses trucs pour son bain, avoir essayer de lui donner un bain de pied que son infirmière m'a volé, avoir fait une deuxième collecte de données (toute seule!), avoir pris ses signes vitaux (merci monsieur d'avoir un coeur qui bats si fort), avoir fouillé et refouillé dans son dossier médical (c'est vraiment vrai que les médecins écrivent mal) et lui avoir dit aurevoir avec un petit pincement au coeur, la journée était déjà finie. J'ai appris des termes médicaux chouettes, pu entendre des poumons qui rechignent, appris qu'il vaut mieux ne pas tomber malade sur l'heure du midi (c'est impressionant le nombre de médecins qu'il peut y avoir dans une seule cafétéria), entrée dans des petites salles réservées (ça, c'est chouette)... Bref, une journée assez chouette quoi!
dimanche, novembre 04, 2007
Une première fois
Me voilà maintenant initiée au milieu hospitalier. D'accord, initiée est un bien grand mot. J'ai quand même revêtu l'uniforme bleu-ciel-qui-a-plutôt-l'air-d'être-un-mauve-qui-ne-s'assume-pas et passé une journée entière sur un étage de l'hôpital du Haut-Richelieu, à suivre une infirmière dans ses moindres déplacements. J'ai vu comment on donne du sirop à une petite peanut de 18 mois qui ne veut vraiment pas, sa réaction quand on a sorti la pompe pour lui vider le nez, j'ai servi les dîners, fait une glycémie capillaire sur une vraie-de-vraie personne, assisté à une ponction lombaire sur une mini-peanut de 12 jours, ouvert de façon stérile un cathéter pour cette même mini-puce de 12 jours, assisté à un essai d'insertion de cathéter dans la mini-puce, failli assister à une ponction pubienne de cette même pauvre pauvre puce, assisté à l'installation de son IV, vu de quoi à l'air une mauvaise amygdalite et traduit un discour entre infirmière et militaire de 21 and qui a une mauvaise amygdalite et qui ne parle pas un mot français. Et jeudi cette semaine, j'y retourne. Cette fois, je parlerai par moi-même à une vraie-de-vraie personne, je prendrai ses signes vitaux, referrai son lit, lui poserai des questions, prendrai peut-être une glycémie capillaire, et aurai l'air d'une pauvre étudiante complètement dépassée par les événements.
En attendant, je vais écouter les bonnes vieilles chansons des classiques de Walt Disney en me demandant où est passée l'époque où être dépassée par les événements signifiait ne pas savoir ce qui adviendrait de Simba ou se demander quel plan diabolique Jafar est en train de concocter.
En attendant, je vais écouter les bonnes vieilles chansons des classiques de Walt Disney en me demandant où est passée l'époque où être dépassée par les événements signifiait ne pas savoir ce qui adviendrait de Simba ou se demander quel plan diabolique Jafar est en train de concocter.
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