samedi, juillet 14, 2007

Mes petits schmoux

Cela fait maintenant 3 semaines que je cotoie mes petits shmoux du camp de jours. Je peux donc à présent en parler en conaissance de cause, ce que je ferai d'ailleurs aujourd'hui même.
Premièrement, il y a deux catégories de petits schmoux. Les problèmes et les amours. Bien entendu, il y a plus de problèmes que d'amours. Je commencerai donc par parler d'eux.
Il y a plusieurs catégories de problèmes. Premièremet, les pathologiques, les vrais problèmes. Nos TC, TED, hyper-actifs et autres. Ils sont rares, mais là quand même. Cependant, ils sont loin d'être les pires. La pluspart du temps, ils sont même tout à fait supportables. Puis il y a les problèmes d'attention. Eux, ont les aimes moins. Ils se pavanent, rient de tout le monde et se trouvent incroyablement drôles. Bien entendu, ils ne sont quand même pas pour écouter l'animatrice! Jusqu'à ce qu'on sorte la menace suprême: 'Je vais le dire à ta mère!'. Là, ils ont tendances à nous regarder d'un air de dire 'tu vas pas oser!' et nous ont leur souris d'un air de dire 'comme si j'allais me gêner!' et là ils se calment. Nous avons aussi nos problèmes à temps partiel. Ceux-là peuvent être totalement fantastique ou complètement détestables. Faut simplement apprendre comment fonctionner avec eux. Et puis, on a nos filles. Les filles, c'est autre chose. Elles se croient tout permis parce que c'est des filles. Elles font pleurer les plus jeunes, disent des 'bitcheries' (eh oui! ça commence tôt ces trucs!), détruisent les cabanes en matelas des autres (maintenant interdites d'ailleurs) et ne s'attendent pas aux conséquences. Lorsqu'on arrive à leur côté et qu'on les chicane, elles prennent un air indigné, du genre 'Comment ose tu me chicaner? Je suis une fille moi!' et elles se retournent vers leurs amies pour recommencer leurs manigances.
Et puis, on a nos amours. Nos petits chouchous qui ensoleilles nos journées et nous rappelent pourquoi nous sommes là quand on commence à se poser la question. Ceux qui s'élancent vers nous en criant notre nom haut et fort. Ceux qui donnent des câlins aux cinq minutes, qui s'accrochent à nous de leurs toutes petites mains et nous admirent de leurs grands yeux d'enfants comme si nous étions des héros. Ceux que l'on adopterait sur-le-champ. Ceux là, même s'ils sont tellement plus rares que nos problèmes, nous donnent vraiment le goût de se lever le matin pour aller travailler.

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