vendredi, décembre 28, 2007
Penser
Entre la frénésie de la course au cadeau, course à 'où c'est qu'on va déjà?', course du rush du temps des fêtes à la patisserie, course de 'je veux voir mon grand frérp autant que possible pendant qu'il est à St-Jean', bref, entre toutes les courses du temps des fêtes, il y a quand même quelques moments d'accalmies (genre le moment où on travaille dans le magasin de déco intérieur). Et c'est dans ces moments qu'on se met à penser. On commence à penser que Noël est déjà fini, puis on pense que c'était bien plaisant même si on a beaucoup trop mangé, puis on pense que certains n'ont même pas pu manger, puis on pense que c'est dont plaisant de ne pas avoir d'école, puis on pense (en fait, notre boss pense et nous on l'écoute penser) à ce qu'on ferait si on retournerait aux études, puis on pense à mes études et à où ça devrait me mener, et puis on finit par penser et parler de voyages. Elle (ma boss) me raconte son expérience au Maroc, moi je lui raconte la mienne à Cuba. Mais une fois qu'on a fini de parler, on n'arrête pas de penser. On se souvient, on s'imagine, on rêve, et on pense beaucoup, beaucoup, beaucoup. On en vient à tout vouloir laisser là, à s'attraper un gros sac-à-dos, y mettre vêtements et économies et à partir. Partir en Europe, voir les plaines blanches de la Laponie éclairées par les aurores boréales, voir la tour Eiffel en sirotant un vin et en mangeant du camember, voir Londres en buvant un vrai de vrai thé, voir l'Italie et ses pâtes, la Suisse et son chocolat. Partir en Asie et voir la technologie de Tokyo versus la tradition des campagnes japonnaise, admirer le Gange en Inde, voir les temples bouddhistes, apprendre à manger des pâtes glissantes avec des baguettes, manger des suhis assis sur le sol, apprendre le Tai-Chi ou toute autre forme de karaté d'un vrai maître, voir une vraie cérémonie du thé et enfiler un vrai kimono. Partir en Océanie, voir les déserts australiens, parcourir la toundra, plonger dans les récifs coraliens et flatter des kangourous (ou se contenter de les regarder de loin). Partir vers l'Amérique du Sud, voir le Pérou et flatter des lamas, voir un match de soccer au Brésil, goûter au dulce de leche de l'Argentine, se perdre dans un plantation de café. Partir en Afrique, découvrir les odeurs du Maroc, l'hospitalité du Gabon, les paysage du Mali, parcourir le Nil en Égypte, apprendre les trucs culinaire du Congo. Ou encore partir pour les petites îles du Pacifique, flatter des dauphins, ouvrir des noix de cocos en les frappant sur un bout de bois sur le sol, voir un homme de 70 ans aller chercher ces même noix de cocos à même le cocotier, découvrir des poissons aux couleurs indescriptibles... Et c'est en pensant à ça que l'on retourne se coucher dans son propre lit le soir, après avoir regarder la télé et manger des restant de bûche de Noël à la crème glacée.
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