Fallait que je me trouve un titre original et surprenant aujourd'hui. Apparament, j'ai échoué! Bref. Me voilà assise confortablement après avoir bravé la tempête pour revenir du travail (où on a joué au carte et mangé des chips.). C'est fou à quel point des vents de 40 km/h et de la neige jusuq'au molet peut ralentir un parcours.
Vous m'excuserez mes messages courts et rares, mais vraiment, la fin de session est le genre de truc qui sait manger notre temps de façon intempestive (c'est probablement pas un mot approprié, mais je le trouvais chouette). Après m'être retenue depuis un petit bout, j'ai décidé de faire un beau gros message de chialage bien juteux. Vous serez avertis.
Au secondaire, on a toujours chialé contre l'injustice au coeur de l'école. On chialait contre les chouchous qui avaient des meilleures notes, contre les travaux trop durs, contre les travaux d'équipes, etc. Mais on se disait qu'au Cégep, ça serait différent. Nous avions tort. Nous nous sommes fait rabattre les oreilles toute la session par nos profs de soins sur le fait qu'il ne faut pas porter de jugement de valeur, qu'il faut être juste envers tous. Semblerait qu'il faudrait faire ce qu'elles disent et non ce qu'elles font. Prenons deux exemples. En premier, prenons cette professeure qui n'aimait pas un petit groupe de trois filles. Comme travail de fin de session, elles ont écopés du sujet le plus abstrait et le plus dur à faire, et ont eu la chance de se faire critique par la classe en plus d'être critiquée par la professeure elle-même. Cette gentille professeure qui nous rappelle sans cesse les principe du 'caring de Jean Watson' en a même fait pleurer une des participantes, ce qu'elle a remarqué avant de continuer à critiquer. L'autre est vraiment plus frustrante. Il s'agit de l'évaluation de nos ÉCOS. Pour vous, L'écos est un pays. Pour nous, il s'agit de l'évaluation la plus stressante et la plus injuste de la session. Il s'agit de notre évaluation pratique, jugée par quatre professeures différentes. Là-dessus, deux professeures étaient sévères et bêtes comme leur pieds, et deux étaient gentilles et compréhensives. J'ai eu la chance de faire partie de celles aimées par la professeure de la première situation et d'avoir une professeure gentille et compréhensive lors de l'ÉCOS, ce qui m'a mérité des notes excellentes. Mais ce genre de bonnes notes laisse un goût amer. Il ne reflète pas la compétence de l'étudiante, mais l'humeur du prof. Et ça, c'est vachement pas cool.
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