dimanche, octobre 19, 2008

De retour!

Me revoilà dans mon très loin chez moi, après avoir passé plus ou moins une semaine par chez nous. Si j'avais pensé pouvoir relaxer en prenant mon temps pendant ma semaine de lecture, et bien je serais déçue. Après avoir couru comme une poule sans tête (j'aime vraiment trop cette image mentale là) pendant trois jours pour me trouver un moyen de descendre, j'ai passé quatre jours à courir d'un bord et de l'autre pour revoir autant de monde que possible. Puis j'ai passé une journée à revenir par ici, et maintenant...je recommence l'école demain.
Ce fut somme toute une plaisante semaine, agrémentée de beaucoup de nourriture et de tout pleins de calins. D'après une amie en soins infirmiers, j'ai une belle aura et je suis rayonnante (oui, elle avait trop bu) et d'après les autres...ben...quelque chose de semblable. Les devoirs que j'auraient du faire pendant cette semaine me regarde avec des gros yeux, mais bon! Que serait la vie d'étudiant sans un peu de procrastination!
Je vous souhaite une bonne deuxième moitié de fin de session!

dimanche, octobre 12, 2008

De plus en plus Mil Nat

La mi-session est déjà arrivée! Après plusieurs péripécies (pour la pluspart assez désagréables), j'ai réussi à me trouver une façon pour revenir vers chez mon chez-moi d'origine! Je partirai donc à 8 heures demain matin en direction de Québec, ou je sauterai dans l'automobile d'une amie pour le reste du trajet.
Et je dois encore en dire un peu plus sur à quel point mon programme est fantastique. Avant la mi-session l'an passé, les trucs vraiment concrets à propos de soins infirmiers étaient assez inexistants (biologie et microbiologie mis à part). La situation est assez différente cette année. Nous sommes capable (plus ou moins) de nommer les types de feuilles, de plantes, de formes de plantes, de forme de feuilles et de fleurs. Nous reconnaissons déjà plusieurs végétaux (tel la clintonie boréale (dont les fruits sont toxiques), le pin rouge, le pin sylvestre, le quatre-temps (dont les fruits sont comestibles), les plans de bleuets, les ormes, nous différecions les peupliers faux-treblesdes bouleaux, etc...). Nous pouvons identifier 7 grenouilles par leur cris (le crapaud d'Amérique, le ouaouaron, la rainette crucifère, la grenouille des bois, la grenouille du nord, la grenouille léopard, la grenouille verte), et identifier environ une quinzaine de reptiles à vue. Nous pouvons (ou pourrons si nous faisons l'étude que nous devrions faire) identifer 38 oiseaux à vue (plus un bonne vingtaine par silhouette). Nous pouvons maintenant utiliser efficacement un GPS et une boussole, et nous savons nous servir d'une carte. Nous sommes en mesure de faire des profils topographiques et pleins d'autre trucs complètement nuls du genre (vous voyez aue j'aime la cartographie).
Et, j'ai vraiment une fierté à partager aujourd'hui avec vous. J'ai été capable de partir un feu, sur une plage, avec du bois trouvé sur la plage et un briquet. Pas d'alumette spéciale, de feu déjà coupé bien séché à l'intérieur, pas de papier journal ou de bloc de ché-pas-quoi que certain utilise pour partir un feu. Seulement des branches, du bois, un tout petit peu d'écorce de bouleaux trouvée sur la plage, et un briquet. Alors voilà. Mil Nat et fière de l'être!

dimanche, octobre 05, 2008

14 Octobre

Je n'ai jamais été quelqu'un de très politique. Il y a tellement de nuance en politique que je m'y perds facilement. Je ne m'y connais pas suffisement en économie ou en relation internationale pour pouvoir débattre avec justesse.
Mais même avec des connaissances limitées en politique, je sais quoi ne pas faire. Je ne voterai pas pour le Gouvernement Harper. Si vous aimez la nature, que vous aimez pouvoir nager dans les lacs l'été, que vous aimez marcher dans les bois, que vous aimer entendre les oiseaux, que vous aimez voir le soleil pendant la saison estivale, que vous aimez votre planète, ne votez pas Harper. Si vous aimez pouvoir respirer, que vous aimez pouvoir recevoir des soins quand vous en avez besoin, que vous êtes une femme et que vous voulez avoir le contrôle sur votre corps, si vous voulez l'égalité des sexes ou si vous voulez donner une chance à des enfants qui ont fait des erreurs, ne votez pas Conservateur. Si vous aimez apprendre, que vous appréciez les pièces de théâtre, la musique, les films, les poèmes, les débats, les livres, les arts ou la culture en générale, ne votez pas pour le gouvernement de Stephen Harper.
Si vous voulez un futur, ne votez pas pour le gouvernement Conservateur de Stephen Harper.

www.voterpourlenvironnement.org
www.unissonsnosvoix.ca
www.avaaz.ca

samedi, octobre 04, 2008

Poème du passé

Voici un petit poème, probablement écrit entre 2004 et 2005, que j'avais totalement oublié. Un ami me l'a renvoyé par e-mail aujourd'hui (je pensais d'ailleurs qu'il s'agissait d'un de ses poèmes, avant de le lire jusqu'à la fin. Ensuite je me suis rappelé qu'il s'agissait bien d'un des miens.). Comme il est toujours d'actualité, je me suis dis que je pouvait me permettre de le mettre ici.

L’histoire d’aujourd’hui est une histoire triste
Une histoire de guerre, une histoire trop réaliste
Une histoire dans laquelle je suis le seul survivant
En tant que spectateur horrifié, impuissant

Dans une époque lointaine, nous étions des millions
Océan de verdure dans ce beau pays bleu
Nous ne savions pas que nous n’étions que des pions
Des pièces de choix dans leurs jeux

Ils sont arrivés par groupes minuscules
En abattant quelques-uns avant de repartir
Ils nous semblaients plutôt ridicules
Avant de se mettre à nous envahir

Les cadavres s’empilaient sur leurs traîneaux
Démembrés, mutilés, coupés en morceaux
Nous assistions impuissant à notre extinction
Le monde entier était insensible à notre disparition.

Puis sont arrivés les prétendus écologistes
Avec tous leurs projets irréalistes
Ils croyaient qu’ils pouvaient nous sauver la vie
Si seulement tout le monde pouvaient penser ainsi

Et un jour, ils sont tous repartis
Avec toute leur machinerie polluante
J’étais tellement content que ça soit fini
Qu’ils emportent avec eux leurs idées dégoutantes

C’est lorsque j’ai regardé autour de moi
Que j’ai enfin compris pourquoi
Ils étaient repartis d’où ils venaient
Car c’était pire que je le pensais


De l’autrefois immense forêt boréale
J’étais à présent le seul survivant
Cette nation de vieux sages ancestral
Avait été, par l’homme, réduite au néant.
Et comme seule conscience morale
Ils me nommèrent monument