lundi, octobre 09, 2006

Les plaisirs du torticolli

Dimanche matin, 7h30. Je me réveille, regarde le réveil matin de mon grand frère (le mien n'étant pas assez illuminé pour que je puisse lire l'heure de loin) et je me dis que pour un dimanche matin, il est bien trop tôt pour se lever. Je décide donc de me réinstaller confortablement pour continuer à dormir. Je me retourne donc, de manière tout à fait violente, comme je le fais d'habitude. C'est alors que j'entend un son ressemblant assez fidèlement à 'Krrrrrrrounch' provenant de mon cou, suivi d'une douleur assez déplaisante. Je me dis alors que ça va sûrement passer. Je me lève donc 30 minutes plus tard, incapable de trouver une position confortable dans mon lit (ben...celui de mon frère). La vérité me frappe alors: j'ai un torticolli. Je suis dans l'incapacité totale de tourner la tête vers la droite. Actuellement, pour être un temps soit peu confortable, il me faut légèrement pencher la tête vers la gauche, comme lorsque je lis. Très intéressant de passer une journée au complet dans cette position, vraiment. Et comme si ce n'était pas assez, mon torticolli m'empêchait aussi de lever mon bras gauche. C'est vraiment pationant essayer de se laver et peigner les cheveux sans pouvoir lever le bras gauche, ni tourner la tête vers la droite. Vraiment, des heures de plaisir.
Heureusement, il ne s'est pas trop attaché à moi. Je peux donc maintenant tourner la tête presque comme bon me semble. Et il n'y a pas que des mauvais côté à avoir un torticolli. Je ne me suis jamais tenu le dos aussi droit de toute ma vie. Espérons quand même qu'il partira déffinitivement avant mercredi. Je ne tiens pas à expérimenter un cours de karaté avec un cou refusant de tourner à droite.

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