vendredi, juin 29, 2007

200 kilomètres plus tard...

Je suis toujours en vie! J'ajouterai même, en vie et en un seul morceau. Fonctionnel en plus! Surprenant, mais bien vrai. Je peux maintenant dire avec fierté que je laisse derrière moi non seulement 5 années d'études au secondaire, mais aussi deux cents kilomètres de route à vélo. Ça se glisse bien dans une conversation non?
Malgré le popotin particulièrement douloureux (il l'est toujours d'ailleurs), les coudes et les poignets souffrants (je l'ai toujours pas compris celle-là), les protestations de mes poumons, les lamentations de mes jambes, les petits suisses qui ont risqués leur vie entre nos roues roulantes, malgré la déshydratation (note: acheter un truc pour metter les bouteilles d'eau à porter de la main pour une prochaine fois), les pantalons devenus trop grands, les vingt piqûres d'insectes divers (me suis même pas rendue à 24!) les prévisions météorologiques totalement éronées (heureusement d'ailleurs)...bref! Malgré tout, moi, j'ai réussis (avec l'aide de ma Gertrudette adorée) à parcourir 200 kilomètres en trois jours. Sans tricher. Sans racourcis cachés. Pour vrai de vrai! Ok bon, vous avez compris le message.
En gros, merci à nos trois adoraaables accompagnateurs qui nous ont donné la chance incroyable de partager cette expérience que Senior Papa considèrerait de sacrée. Ce périple aura fini mon secondaire en beauté et aidera à commencer mon futur du bon pied. Un gros merci bien suant!

dimanche, juin 24, 2007

24 juin

Je pourrais vous souhaiter bonne Saint-Jean Batiste. Mais comme tout le monde le fait, ça serait assez plate. Alors je vais vous parler brièvement du bal. Eh oui, hier, c'était le Bal. Ce Bal que toutes les filles attendent avec impatience depuis qu'elles comprennent la signification du mot bal. Celui qui a angoissé tant de pauvres chouettes, qui les a ruinées et empêchées de dormir. Tant d'efforts, de magasinage, de torture (merci, talons hauts), tout ça pour....ça. Comme j'entamme ma vie de future-infirmière (ou autre si je me tanne avant) avec comme résolution de moins chialer, je m'abstienderai de tous commentaires désobligeants. Au moins, on a pu voir tout le monde (ou presque) dans des habits époustouflants et on a même pu voir Monsieur le directeur adjoint des secondaires cinq se joindre à nous pour une petite danse.
Maitenant, je vous laisse pour aller préparer mes bagages et me demander quelle mouche m'a piquée pour avoir voulu faire une deux cents kilomètres de bicyclette.


jeudi, juin 21, 2007

Faites sonner les cornemuses!

Ah non, ça c'est déjà fait. Mais bref. J'ai pas grand chose à dire, mais fallait quand même que je le dise. Nous avons fini l'école. Et pas juste 'fini l'école' d'ailleurs. Nous avons fini le secondaire. Lorsque nous avons mis les pieds dans l'école, nous avons regardé les plus vieux et nous sommes dit 'je veux être à leur place!'. Pendant quatre ans, nous regardions nos ainés quitter l'école en nous disant 'je veux être à leur place'. Et bien maintenant, nous le sommes. Voilà. Adieu, écoles secondaires! Je suis maintenant une grande fille (il paraît).
Oh! Et j'ai croisé Jack Sparow ce matin en bicyclant jusqu'à l'école. Il buvait un café dans un verre de styrofoam (gruuh) sur le bord de l'eau.

vendredi, juin 15, 2007

Mes excuses.



Eh oui, vous avez bien lu mes amis. Moi, je présente ici même des excuses publique (plus publique que ça d'ailleurs, c'est assez difficile à trouver). Au cours des derniers jours ( et des derniers mois), vous m'avez entendu critiquer de façon tout à fait crue et sans délicatesse aucune la grande majorité des activités organisées par notre charmante école. Il faut comprendre d'ailleurs que c'était majoritairement pour entretenir mon statut officiel de maudite chialeuse fatiguante. C'était plus question d'orgueil que de réelle désaprobation. Bref, retournons au sujet. Mes critiques ce sont beaucoup portées ces derniers temps vers la collation des grades. J'ai en effet massacré verbalement ce pauvre événement, le rabaissant impitoyablement de mille et unes insultes et de commentaires froids et dégradants. Après avoir finalement vécu cet événement, je me dois maintenant de m'excuser. Alors voilà. Je m'excuse. Ce n'était ni atroce, ni barbant et aucune envie de me pitcher par une fenêtre ne m'ont assaillie pendant la cérémonie. Notre très cher Senior Papa a même réussit à me mettre la larme à l'oeil. C'est vrai, c'était un peu long, il faisait chaud et j'aime pas les toges, mais je ne considère plus les deux heures passées dans cet église comme une perte de temps et d'argent. Voilà. C'est fait.

jeudi, juin 14, 2007

Fini

Eh oui! Le moment tant attendu de tout adolescent est finalement arrivé. Nous avons fini (plus tôt que prévu d'ailleurs) le secondaire. Depuis lundi, nous ne sommes plus tout à fait des étudiants du secondaire. Daccord, il nous reste les examens. Mais ça compte pas ça!
C'est un événement étrange quand même que la fin du secondaire. On attend ce moment avec impatience, on en rêve, on en parle, on y pense 24 heures sur 24. Et quand ça arrive, notre petit coeur nous surprend. Au lieu de se mettre à lancer des feux d'artifices et à danser en rond, il devient tout petit petit et se recroqueville sur lui-même. Et nous (nous incluant bel et bien moi) sommes plusieurs à l'avoir ressenti. Pendant le dernier mois, une seule pensée nous obsédait: J'ai hâte que ça finisse. Puis, lundi matin, nous sommes arrivés dans notre premier cours (qui est devenu notre dernier premier cours sans qu'on le sache) et nous sommes tombés face-à-face avec l'air dépité de Senior Papa. Le 'j'ai hâte que ça finisse' c'est brutalement transformé en ' c'est fini?'. Parce que malgré les insultes, les commentaires déplacés, les regard méprisants, les bitcheries, les rumeurs, les gros pas-fins, les règles qu'on aime pas, les profs qu'on aime moins, les couleurs des corridors et tous ces trucs qui nous ont 'gâchés' la vie pendant 3 ans (ou 5 pour le monde normal), c'est quand même un 3 ans d'histoire qu'il faut laisser derrière soi. Et ça, c'est moins évident qu'on aurait pu croire.

mercredi, juin 06, 2007

Gala des Méritas

Vous aurez deviné que je reviens du Gala des Méritas. Bien entendu, je n'ai pas été invitée. Mais dans ma grande générosité, j'ai accompagné mon petit fréro à cette soirée honorifique. Pour dire vrai, c'était la première fois que je me pointais à un Gala des Méritas. J'ai été assez impressionée. Le décor était vraiment chouette (hourra pour le flaman rose), l'animation était épatante (et un peu troublante), les éclairages bien faits bref, un succès selon moi. Seul point un peu (beaucoup) moins apprécié: l'oubli du voyage à Cuba dans la revue de l'année. Celle-là, elle passe vraiment pas. Et ils vont en entendre parler. Mais sinon, c'était vraiment bien. Et ça aussi ça contribue à nous faire comprendre, lentement mais surement, que l'année tire à sa fin.
Alors voilà. Un gros bravo à tous les'récipients d'air!

lundi, juin 04, 2007

Juin?

On se lève, on se couchel on va à l'école, on travaille, on travaille plus, on part, on revient, on reste. Et puis un jour, on ouvre notre agenda et Vlam! On est rendu en juin. Oui oui! Juin comme dans ' il fait beau et chaud', comme dans 'ben oui. gadon. mes allergies sont de retour', comme dans 'on recommence à jouer dehors en éduc' mais surtout, juin comme dans ' l'école finie dans moins d'un mois'.
Juin, c'est le mois des décomptes. On compte le nombre de cours qui reste, le nombre de jours, de périodes, peut-être même d'heures, d'examens, de modules à réviser. En ce moment, on en est au point où on ne barre plus les mois sur le calendrier. On barre notre horraire au dos de notre agenda. Adieu, jour 9, 1 et 2. Reste plus que 6 cases à barrer, et poof! On dit un gros beubye au secondaire! (ok, il reste les examens après. mais péter pas ma bulle!)
Alors retroussons-nous les manches (parce qu'il commence à faire fichtrement chaud), ne baissons pas les bras, et souhaitons un beau gros 'bienvenue' bien senti à notre très cher mois de juin.