vendredi, mars 30, 2007
Poof! N'a pu.
Sweet sixteen? Poof! Disparu. N'as pu. Mouru. Où sont-ils passés? Il paraîtrait que ça fait déjà un an que j'ai vécu avec eux, alors ils laissent leur place au moins sweet seventeen. Ok, pour vous tous les vieux ridés (ceci n'était pas péjoratif. du moins, pas vraiment), avoir seize ou dix-sept ans, ça change pas grand chose. Mais pour nous, oh pauvres adolescents en train de découvrir qu'on vieilli même quand on ne veut pas, c'est la fin du monde!! Ok, peut-être pas la fin du monde. Mais il me semble que 17, c'est...plus...en tout cas! Je me rappele que quand j'étais une petite fille qui jouait à s'inventer des personnages abracadabrants avec mon petit frère, ils avaient toujours 17 ans. Pas 16, c'était trop jeune et pas sympathique comme chiffre. Je rêvais au jour où j'aurais 17 ans, où je serais vieille et belle et que je conquièrerait le monde. Et ça, c'est demain. Uh uh. Mais bon! Ça d'lair qui faut faire avec. Alors soyons vieille (du moins un peu plus) et continuons à agir comme on le doit à notre âge (ce qui veux dire qu'il faut soustraire environ dix ans à l'âge que nous avons). Bref, en attendant de devenir célèbre en inventant une machine à remonter le temps, bon vieillissement tout le monde!
jeudi, mars 29, 2007
Le ciel
Et oui, encore un message sur le même sujet. Et non, ce ne sera probablement pas le dernier, étant donné que c'est le seul sujet qui pourrait presque sembler intéressant pour certain qui concerne ma vie ces temps-ci.
Il y a un mois (pas vraiment exactement puisqu'il n'y avait pas de 29 le mois passé), nous étions arrivés depuis quelques heures il me semble à notre nouvel hôtel, à Santiago. Nous avions le coeur lourd, du moins le mien l'était, après avoir fait quatre heures de route, le souvenir de nos petites chouettes s'accrochant désespérément à nos vêtements encore frais dans notre mémoire. Un mois déjà. Nous étions trois, sur le balcon de notre chambre, à apprécier d'être seulement trois, à apprécier d'avoir pris une douche, à apprécier d'avoir une toilettre pour trois et à regarder le ciel. À regarder ce ciel, qui est le même que le notre, et qui était pourtant méconaissable. Les étoiles, loin de la pollution lumineuse qui nous entoure ici, semblaient s'être multipliées exponentiellement. Ce ciel, celui que je regarderai avant d'aller me coucher, par la fenêtre de ma chambre. Ce ciel qui me rappele la noirceur de la peau de ma Gladis, et celle des yeux de Yailin, Dailin et Elianes. Ce ciel qui me rappele la paixqui s'installait au fond de nos esprit quand on l'admirait avant d'aller se coucher. Ce ciel qui me rappele que maintenant, c'est fini. Que ce dont je garde de ce voyage sont seulement des souvenirs, aussi marquants soient-ils, et que les souvenirs, ça s'effacent avec le temps. Peut-être pas complètement, mais...Je veux y retourner.
samedi, mars 24, 2007
La chaleur du printemps
C'est officiellement le printemps depuis trois jours déjà et la nature nous le fait bien sentir. J'aime bien l'hiver, c'est vrai. Mais je dois admettre que le printemps est sympathique aussi. Ça rend les balades en sandales à talons hauts dans Montréal plus plaisantes. Un peu de chaleur, ça fait pas de mal une fois de temps en temps! Tant que cette chaleur ne provienne pas des flammes qui ont décidées de danser dans le four alors qu'on essaie gentiment de faire un souper à son papa qui travaille tard. Ça, c'est quand même moins plaisant. Mais bon, quand il n'y a pas de blessés, pas de dommages et que le feu put être controllé sans problème, ça fait quand même quelque chose à raconter.
Super Woman d'un jour
Il y a des journées que l'on fini le sourire aux lèvres, le coeur dansant allègrement avec les autres organes l'entourant, et avec une certaine fierté bien sympathique à nos côtés. Hier était l'une de ces journées.
En se levant, le plan de la journée était d'aller magasiner à Montréal mes souliers pour le bal ainsi que la robe de bal de ma meilleure amie. Vous avez bien lu. Moi, magasiner à Montréal. Mais bon! Il faillait bien le faire. La journée a bien commencer, l'ambiance était à la rigolade et aux annectodes cocasses (et un peu au stress de savoir si on a pris le métro à la bonne place, dans la bonne direction et qu'on débarquera au bon endroit). Nous avons ainsi déambulé dans le Montréal Trust (ou du moins essayé) jusqu'à ce qu'on se rende compte que ça faisait trois heures que l'on marchait sans avoir apperçu un seul magasin de robes. Nous reprîmes le métro, direction Plaza St-Hubert. C'est là que les choses se corsent.
La découverte douloureuse que la majorité des robes de bal sont faites pour des corps Hollywoodien, et que ces robes là ne faisaient pas, frappa assez dur. Après des soupirs à fendre l'âme, des larmes et des airs de 'finalement, je pense que je vais y aller en jeans au bal!' , nous avons finalement trouvé LA robe qui fit que cette journée ne fut pas gâchée. Après avoir mis nos deux budget en commun et paniquées parce qu'on ne trouvait pas le dernier dollar nécessaire, nous sommes sorties avec sa robe énorme dans mes bras,et sommes retournées vers le terminus. Là, j'ai dû aller secourir un pauvre mec désespéré qui ne savait plus comment s'enfuir d'un vieil homme un peu louche. J'ai donc joué le rôle de porteuse, de sauveuse de mec européen, de motivatrice, de remonteuse d'estime de soi, de conseillère en mode (oui, vous avez bien lu), de soutien au budget, d'échangeuse de souliers (elle s'est rendu compte que des sandales à talon haut ça devient inconfortable à la longue. alors j'ai eu l'idée géniale qu'on échange nos souliers. ha.ha.), de guide et de meilleure amie pas pirement appréciée.
En se levant, le plan de la journée était d'aller magasiner à Montréal mes souliers pour le bal ainsi que la robe de bal de ma meilleure amie. Vous avez bien lu. Moi, magasiner à Montréal. Mais bon! Il faillait bien le faire. La journée a bien commencer, l'ambiance était à la rigolade et aux annectodes cocasses (et un peu au stress de savoir si on a pris le métro à la bonne place, dans la bonne direction et qu'on débarquera au bon endroit). Nous avons ainsi déambulé dans le Montréal Trust (ou du moins essayé) jusqu'à ce qu'on se rende compte que ça faisait trois heures que l'on marchait sans avoir apperçu un seul magasin de robes. Nous reprîmes le métro, direction Plaza St-Hubert. C'est là que les choses se corsent.
La découverte douloureuse que la majorité des robes de bal sont faites pour des corps Hollywoodien, et que ces robes là ne faisaient pas, frappa assez dur. Après des soupirs à fendre l'âme, des larmes et des airs de 'finalement, je pense que je vais y aller en jeans au bal!' , nous avons finalement trouvé LA robe qui fit que cette journée ne fut pas gâchée. Après avoir mis nos deux budget en commun et paniquées parce qu'on ne trouvait pas le dernier dollar nécessaire, nous sommes sorties avec sa robe énorme dans mes bras,et sommes retournées vers le terminus. Là, j'ai dû aller secourir un pauvre mec désespéré qui ne savait plus comment s'enfuir d'un vieil homme un peu louche. J'ai donc joué le rôle de porteuse, de sauveuse de mec européen, de motivatrice, de remonteuse d'estime de soi, de conseillère en mode (oui, vous avez bien lu), de soutien au budget, d'échangeuse de souliers (elle s'est rendu compte que des sandales à talon haut ça devient inconfortable à la longue. alors j'ai eu l'idée géniale qu'on échange nos souliers. ha.ha.), de guide et de meilleure amie pas pirement appréciée.
jeudi, mars 15, 2007
Des souvenirs et des mots
Malgré tout, Cuba aura eu une influence (positive je crois) sur ma petite personne. Je suis relativement plus patiente (faut pas trop en demander quand même), je chiale un peu moins (difficile à croire, mais vrai!), je supporte déffinitivement mieu la chaleur, je suis presque sociale à mes heures...bref! Je suis sensiblement une meilleure personne. Je suis aussi plus sensible (ça je sais pas encore si c'est bien ou non), du moins en ce qui concerne nos souvenirs du voyage. Et je ne suis pas la seule! Les larmes nous montent aux yeux très facilement en voyant les photos de nos petits amours.
Mes yeux oublieront peut-être un jour les paysages et les visages, mais mon coeur (aussi cliché que cela puisse être) n'oubliera pas ce qu'il a vécu là-bas. Être en présence de gens assez pauvres matériellement parlant, mais tellement riches de leur personne, c'est déffinitivement quelque chose qui marque. J'aimerais trouver les mots pour décrire les Cubains, pour décrire l'atmosphère, les liens qui furent créés malgré le temps limité. Mais mes mots ne peuvent pas décrire ce genre de choses. Alors je me contenterai de montrer quelque photos, et de dire que je m'ennuie déjà des mes petites chouettes, de mes petits cocos, des arbres, des champs de cannes à sucres et de bananiers, de pouvoir sortir en pyjama à 6 heures du matin pour regarder le lever de soleil derrière les montagnes, des paysages indescriptibles qui nous sautaient au visage à tout moment, de l'amabilité des gens qui nous recevait un peu partout....bref, le comfort matériel est peut-être pas aussi important qu'on le croyait lorsque nous nous plaignions là-bas.
dimanche, mars 11, 2007
Le retour à la vie normale
Retour à la routine demain matin. Un petit pincement au coeur se pointe le nez. Après s'être entassés les uns sur les autres dans notre petit autobus, après avoir chanté ensemble des chansons de camp jusqu'à tous en avoir mal à la tête, après avoir hurlé (pour certains de rire) en voyant des coquerelles dans la toilette, après avoir appris à 'flusher' avec une chaudière, après avoir chialer ensemble des heures à propos de tout et de rien, après avoir partagé nos chambres et nos salles de bains, après avoir tous brûlé ensemble à la plage, après notre insolation collective,après avoir pleuré toutes les larmes de notre corps en se faisant des sourires qu'on voulait réconfortants, après avoir parlé de nos matières fécales au déjeuner (plus d'une fois d'ailleurs), après avoir improvisé un combat militaire dans un château-fort ; après avoir parlé de notre famille, de l'amour, de la vie, de la température, de nos futurs, de nos amis, de l'école, de notre graisse, d'augmentation mammaire, de nourriture, de nourriture, et de nourriture, de nos craintes, de nos bobos et de nos maladies, du bal, de nos robes, de nos passés, bref, de pas mal de choses, nous devons retourner à la normale. Nous devrons nous ignorer, faire comme si rien ne c'était passé. Peut-être nous dirons nous un petit bonjour une fois de temps en temps, quand il n'y a pas trop de monde pour nous voir. Nous retournerons dans nos petites cliques fermées. Nous prendrons nos souvenirs, les enfermerons dans un petit sac Ziploc qu'on cachera dans un recoin de notre tête en espérant que le contenu ne se déteriorera pas trop avec le temps. La vie normale reprendra sa place, comme elle le fait toujours, et il faudra se résigner à la suivre.
Ouin. C'est ça qui est ça.
Ouin. C'est ça qui est ça.
vendredi, mars 09, 2007
Tadaaa!
Je suis de retour! De retour sur ma chaise confortable, devant mon ordinateur, avec une toilette (avec un siège!) dans laquelle on peut jeter notre papier , avec mon minou qui court après le plancher, avec une chambre où je dort seule, avec un rhume (il fallait bien que je me rende dans le sud pour en attraper un), avec de la nourriture incroyablement savoureuse et avec mon grand fréro qui est venu directement de Sherbrooke pour me voir (sous menace de se faire arracher les yeux s'il ne le faisait pas). J'ai trop de choses à dire, pas assez de temps ni de mots pour le faire. De toute façon, les mots ne peuvent pas décrire ce genre de choses, du moins pas mes mots à moi. Je ferai donc un très bref résumé pas vraiment représentatif de mon expérience.
Ce fut un voyage plaisant, qui nous fait réaliser un peu notre chance, que je ne regrette pas, mais qui fut tout de même décevant. Je m'attendais à faire un voyage humanitaire agrémenter de quelques sorties touristiques, j'ai reçu un voyage touristique avec quelques sorties dans des écoles une fois de temps en temps. Je n'ai rien contre le tourisme, mais je ne l'aurais certainement pas fait avec un groupe de 23 autres élèves de mon âge, tous presqu'aussi chialeux que moi.Mais bon! J'en garde un très bon souvenir, j'ai adoré les enfants cubains et je suis très heureuse d'avoir pu y aller!
Ce fut un voyage plaisant, qui nous fait réaliser un peu notre chance, que je ne regrette pas, mais qui fut tout de même décevant. Je m'attendais à faire un voyage humanitaire agrémenter de quelques sorties touristiques, j'ai reçu un voyage touristique avec quelques sorties dans des écoles une fois de temps en temps. Je n'ai rien contre le tourisme, mais je ne l'aurais certainement pas fait avec un groupe de 23 autres élèves de mon âge, tous presqu'aussi chialeux que moi.Mais bon! J'en garde un très bon souvenir, j'ai adoré les enfants cubains et je suis très heureuse d'avoir pu y aller!
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