lundi, août 25, 2008

Imaginez un peuple, l'un des peuples les plus pacifiques de la Terre. Un peuple qui se base sur le principe que si on ne blesse personne, personne ne nous blessera. Ce peuple se trouve dans l'un des plus magnifiques pays de la planète. Un pays de paysages à en couper le souffle, un pays pleins de ressources naturelles. Le peuple n'a pas voulu exploiter ces nombreuses ressources, considérant que cela aurait été un manque de respect à la nature.
Ce pays s'est fait envahir. Les envahisseurs essaient peu à peu de les faire disparaître. Depuis cinquante ans, ils enferment, tuent ou envoient dans des camps de travail toutes personnes qui ont le courage ou la maladresse de parler de leur pays d'avant. Même chose pour ceux qui parlent de leur religion, ou de leur leaders spirituels. Ils ont fait stériliser des milliers de personnes de façon barbares pour s'assurer que le peuple ne pourrait plus procréer. Ils ont démolis leurs temples, qui dataient parfois de plus de mille ans et ont tués les personnes agées pour ne pas qu'ils puisse partager se qu'ils savaient de leur histoire. Ils ont insaturés des écoles où il n'est pas permis de parler leur langue maternelle, faisant en sorte que les plus jeunes générations peuvent à peine communiquer avec les plus vielles. Ils ont commencés exploiter les ressources naturelles, détruisant en se faisant plus de la moitié des forêts millénaires de l'est du pays. Ils ont démolis les villes, elles aussi millénaires, pour les rebatir à leur façon. Ils importent plus de mille personne par jour dans ses nouvelles ville, faisant en sorte que le peuple soit maintenant minoritaire dans leur propre pays.
Imaginez maintenant que le monde entier soit au courant de cette situation. Qu'il sache que ce pays magnifique est lentement pollué et démolis au profit des envahisseurs. Qu'il sache que le peuple ne veut pas se défendre, parce que c'est contre ses principes les plus profond, et que même si il le voulait, il n'en aurait pas les moyens. Et le monde, au lieu de venir en aide à ce peuple pacifique, décide de financer massivement le pays envahisseur.
Ça semble inhumain. C'est pourtant ce que nous venons tous de faire en appuyant les Jeux Olympiques en Chine. Nous avons décider de sauver le moment de gloire de quelques-uns de nos athlètes au lieu de sauver la vie des 6 millions de Tibétains encore vivants.

Dans l'autobus

L'aventure commence beaucou trop tôt, surtout vu le fait que nous étions revenu du West Edmonton Mall vers minuit la veille, et qu'il avait fallu que je fasse mes valises (que je n'avais bien sûr pas fait d'avance). Nous sommes donc arriver au Terminus vers 7h15, pour prendre l'autobus à 8h. Nous avons oublié que c'était la fin de semaine. L'autobus était donc plein à craquer. Deux par banc, dans tous les bancs. Traduction: Impossible de se coucher. Je me suis assise à côté d'une dame bien sympathique. Elle parlait trop fort, prenait trop de place, et m'a raconté sa vie de long en large dans les premières 24 heures (après quoi nous nous sommes séparées), mais au moins elle ne m'a pas couper la tête. J'ai découvert dans ces premières 24 heures que la position la plus confortable quand on ne peux pas se coucher, c'est de se mettre les jambes vers l'allée et de s'accoter de côté sur l'appui-tête. Mais bien sûr, le sommeil n'est pas venu. Mais j'étais quand même positive. Si je ne dormais pas maintenant, je dormirais pendant l'Ontario (Hourraaa!). Je me suis un peu perdue dans Régina en essayant de me trouver un dépanneur (infructueusement d'ailleurs) et j'ai eu la mauvaise idée de manger un beigne (deux en fait, le deuxième était gratuit) de chez Baskin Robin (ou quelque chose du genre). C'était samedi soir. Le beigne a tellement pas aimé mon estomac que la seule chose que je fut capable d'ingérer jusqu'à mardi matin fut du thé vert. Mais bref! Quand on passe son temps assis dans un autobus, on a vraiment pas besoin de beaucoup d'énergie. Donc, Winnipeg, dimanche matin, je quitte ma madame bruyante pour me joindre à un groupe de Québécois. Ils étaient 7, et comme nous avons perdus environ une heure de notre temps (parce que Grey Hound devait changer 'une couple de pneu' sur leur autobus) nous avons rapidement fait connaissance (En fait, à un moment donné nous étions une quinzaine de québécois à bord. Mais on ne les a pas tous connus). Nous en avons conclus que pour garder notre tête sur nos épaules, la stratégie la plus simple était de laisser le monde étrange s'asseoir devant nous. Nous nous sommes donc assis à l'arrière (loin derrière le sosie de Elvis qui ronflait comme un tracteur).
À partir de là, le voyage fut beaucoup plus amusant. C'est particulièrement drôle d'écouter une française (de france) expliquer une annonce où une vache mauve mets une marmotte dans du papier d'alu. Bien entendu, avec le manque de sommeil, une vache qui met une marmotte prend un sens vraiment beaucoup plus drôle. Le deuxième soir, mon compagnon de siège et moi avons essayer d'écouter un genre de film d'horreur japonais. C'était tellement plate que la batterie de mon portable nous a rendu le service de mourir prématurément. Ensuite, nous nous sommes mutuellement servis d'oreiller, sans toutefois vraiment réussir à dormir. Par contre, nous avons pu voir des étoiles filante à un arrêt quelque part en Ontario (ben...je crois que c'était en Ontario). Lundi matin, après une autre longue nuit à essayer de convaincre nos cerveau de nous endormir un peu, nous nous sommes amusés à se dessiner dessus, puis à jouer à fait moi un dessin (après 48 sans sommeil, c'est particulièrement drôle). Et quelques 12 heures plus tard, nous arrivions à Montréal (après avoir fait un arrêt dans un terminus de longueil où nous avons la chance de voir deux jeunes personnes procréer dans une automobile...ewww), complètement ravis à l'idée de bientôt retrouver notre lit.

Encore pré-enregistré

Avant de raconter les 60 heures d'autobus qui me ramenèrent à la maison, je dois vraiment vous parler des quinzes heures de voiture qui nous ont menés en Colombie-Britaniquee. En fait, pas vraiment les quinzes heures de route. Je vais me contenter de notre nuit. Nous nous y sommes pris un peu tard pour essayer de trouver un endroit où dormir. Et finalement, ce qui devait arriver arriva. Nous avons dû dormir dans la voiture. Pour vous donner une idée, nous étions ma tante, mon cousin, Shadow (Shnewzer géant) et moi dans une Pontiac Vibe, avec nos sleeping bag et nos glacières. Nous nous sommes installés dans un stationnement de A&W. Nous avons coucher la banquette arrière et le banc avant pour faire une tentative de lit pour mon cousin et moi, avec la chienne qui dormait à côté, et ma tante a essayer de s'installer confortablement sur son siège. Il y avait des jeunes qui s'amusaient dans la stationnement (parce que tout le monde sait que c'est cool de crier dans un stationnement de A&W à minuit le soir), mon cousin qui a été malade parce qu'il avait regarder Heroes sur le portable pendant une dizaine d'heures, la chienne qui ronflait, le vent qui sifflait dans les vitres que nous avons fermées, puis réouverte quand nous nous sommes tous mis à faire des bruits bizarres en respirant, le bruit des freins moteur des camions qui arrivait dans la route juste à côté...Bref, nous sommes partis à 5 heures du matin après s'être officiellement réveiller à 4h30. Ce fut définitivement ce que ce cher Senior Papa aurait appelé une expérience du sacrée. Et ce fut définitivement une expérience que je n'ai pas l'intention de renouvellé. Jamais.

Toujours pré-enregistré

Donc! Tant qu'à ne rien faire, autant vous raconter mes vacances en Colombie-Britanique. Ce ne fut pas exactement aussi palpitant que prévu. Alors que nous étions supposés aller camper en découvrant toutes les attractions touristiques de BC (kayak, arbres-en-arbres, sources thermales dans sous une voûte naturelle, cueillir des fruits dans la vallée de l'Okanagan, voir les baleines, etc), nous avons 'camper' dans la cour de la soeur de ma tante en sortant une fois de temps en temps. Nous avons quand même fait des trucs marranté Nous sommes allés à l'aquarium de Vancouver, qui est vraiment une très chouette place. J'ai du y prendre près de trois cents photos! Il y avait un bébé béluga (essayer de dire ça vingt fois de suite aussi vite que possible) vraiment adorable, des otaries qui se sont battues à une vingtaine de mètres de nos faces (derrière une vitre, bien sûr), des dauphins, des étoiles de mer dont chaque bras faisait à peu près trente centimètres de long (on en trouve d'ailleurs dans en Colombie-Britanique) et des anémones très chouettes qui nous attrapaient le doigts quand on le mettait dans l'aquarium (c'était bien sûr un aquarium où il était permis de le faire).
Nous avons visiter le parc de la ville de Coquitlam (quand quelqu'un dit ça en anglais, c'est vraiment hilarant), où nous étions, à quelques reprises. C'est un parc vraiment très impressionant. Et nous avons vu le castor du parc. Nathan (le cousin de mon cousin, il a 2 ans) s'amusait à crier après les cyclistes qui n'avait pas de casque, et à s'écrier "Bikes! Two bikes!" à chaque fois qu'il voyait une ou plusieurs bicyclette.
Nous avons aussi vu l'Océan Pacifique (de très loin quand même, parce que ce qu'on voyait vraiment c'était plutôt la passage entre la plage et l'île de Vancouver) à partir d'une plage beaucoup trop peuplée à cause d'un festival de châteaux de sable. Et puis nous avons traverser la Capillano Bridge, un pont suspendus particulièrement long qui balance particulièrement beaucoup au-dessus d'un précipice...particulièrement profond. De l'autre côté du pont, nous avons rencontrer Big Doug, un hemlock tree de quelques centaines d'années (350 je crois) qui mesurait quelques centaines de mètres.
Bref, malgré tout nous avons quand même vécu quelques expérience intéressante. Du genre voir des limaces qui sont un peu plus longues que ma main et qui ont la circonférence du pouce de mon petit frère. Ou les cèdres. Imaginez un cèdre dans votre tête. Moi je voyais une haie de cèdre, disons de deux mètres de haut. Et maintenant, allez trouver un cèdre en Colombie-Britanique. On ne peut pas en faire le tour à deux, et ça nous a pris cinq photos pour en prendre un de la racine jusqu'a la cime. Ce sont des monstres!
Et dernier point de cette mise-à-jour. Étant donné que nous n'avons pas été très occupés lors de nos vacaces là-bas, j'ai eu la chance de découvrir une série de livres vraiment, vraiment, vraiment très bonne. C'est la série Twilight de Stephenie Meyer. C'est un genre de roman pour adolescent avec des vampires. Deux styles de livres qui ne m'accroche habituellement pas plus qu'il faut. Mais ceux là, et bien, ils sont différent. J'ai lu le premier livre (550 quelque page) en environ 8 heures. Ça donne quand même une idée qu'il n'était pas mauvais du tout.

Pré-enregistré

Il y a des soirées plus satisfaisante que d'autres. Celles passées à jouer au Sims en Vacances en attendant qu'il soit assez tard pour aller dormir font partie de celles pas satisfaisantes du tout. Celles passées à écouter des films sur Guerluse (mon portable) après avoir passé la journée à faire le ménage et à courir partout pour trouver les items essentiels (du genre cadenas de vélo) partout dans la ville font partie de celles assez satisfaisante. Et puis il y a celles très satisfaisante. Celle où on a passer une heure à faire du vélo en pédalant à fond la caisse (fallait vraiment trop que j'utilise cette expression là une fois dans ma vie) poue se rendre au Chutes à Michel. Trouver la piste cyclable n'est définitivement pas évident quand on part du centre ville, mais c'est tout à fait faisable (preuve, je l'ai fait). Mais l'expérience vaut la peine de risquer se perdre un peu. Bien que n'étant pas faite d'asphalte, la piste est parfaitement tapée (je sais pas si c'est comme ça qu'on le dit, mais vous comprenez. Espérons) Nous sommes entourés de part et d'autres d'arbres (surtout des bouleaux, youpi!), et il est possible a plusieurs endroit de s'arrêter tout près de la rivière (quand je dis tout près, c'est du genre si t'as pas des bon freins, tu te ramasse carrément dedans). On croise tout plein de trucs intéressants. Du genre un mignon lapin brun qui gambade en plein milieu, des gros corbeau qui vole quelque mètres devant nous, des libellules de la grosseur d'une main, et un aigle gigantesque qui se trouvait à peu près a 2 mètres de moi avant d'aller se poser un peu plus loin.
Et là, vous arriver aux chutes à Michel. C'est comme un mini-barage de ciment fait un peu tout croche. Ça comme tel, c'est pas tros impressionant. Mais c'est les rapides que vous pouvez approcher assez pour y toucher, c'est les grosses roches sur lesquelles vous pouvez vous baladez jusqu'à ce qu'elles soient essevelies sous l'eau, c'est les petites piscines d'eau stagnante regorgeantes de vie (surtout des insectes, bien sûr) qui dorment un peu partout sur les roches, c'est le paysage envrionnant, qui passe d'un vaste étendue d'eau calme reluisant à des rapides monstrueux qui sont, eux, assez impressionants. Ajouter à cela un coucher de soleil à l'horizon, et vous avez un petit coin de paradis à moins de 30 minutes de vélo (pour moi, bien sur. Pour vous...disons un mois?)
Et pour finir la journée en beauté, il y a cette dame très charmante qui m'a laisser la place sur le trottoir, disant qu'elle ne voulait pas que je roule dans la rue de peur que je me fasse frapper (je lui en suis franchement reconnaissante, surtour qu'à cet endroit, en plein milieu d'une côté assez accentuée, la route devient soudainement beaucoup moins large et que les voitures n'ont aucuns moyen de nous voir avant que nous soyons crapoutis sur leur pare brise).
Voilà une chouette soirée.

Message pré-enregistré

Ceci est un message pré-enregistré:
Qu'est ce qu'on fait quand on a un nouvel ordinateur (c'est mon nouveau bébé, après Bertha la tente. Mais je ne lui est pas encore trouvé de nom. Je penche pour Guerluse) sur les bras (plutôt les jambes, mais ça se disait mal) et beaucoup de temps à perdre? On met son blog a jour. Mais qu'est ce qu'on fait dans la situation où on a le nouvel ordinateur, mais pas l'internet? Et bien on fait un pré-enregistrement d'une mise-à-jour sur notre blog, que l'on publiera lorsque l'internet viendra à nous (où plutôt quand nous trouverons un café internet avec wi-fi).
Vous vous demandez sûrement 'Mais pourquoi as-tu du temps à perdre?'. Je vous repondrai 'Parce que je viens d'arriver a mon nouvel appartement, dans une ville où je ne connais personne (en fait, je connais personne dans la région au complet) et que je suis sur le bord de la surdose de ménage'. Quand même, des poumons nouvellement guérit, ça peut seulement prendre une certaine quantité d'odeur d'ammoniaque avant de se tanner.
Donc, en gros, oui, je suis arrivée dans mon appartement. Oui oui! MON appartement. Comme dans une place à moi toute seule que je paie avec mon argent (ok, y'a aussi une partie de l'argent du gouvernement là-dedans). C'est génial pouvoir dire un truc du genre! C'est aussi génial de faire sa première épicerie, de placer ses premiers rideaux, de laver sa première douche et de se rendre compte que finalement, j'ai beaucoup plus qu'une seule paire de bas complète. Bref! Je vous reviendrai avec les détails de ma fin de voyage en Alberta, de mon voyage en Colombie-Britanique, de mon voyage de retour au Québec (60 heures en autobus, ça vaut quand même qu'on en parle!) ainsi que des plaisirs du déménagement (avec une seule voiture, soit dit en passant) et peut-être même mes débuts dans le mon nouveau Cégep, qui a des allures de station de métro mélangée à un chalet en bois rond.
Bon début d'année scolaire à tous! (c'était cruel ça hein?)
p.s: Et oui! Je suis revenue à un bon vieux clavier francophone où je n'ai pas à faire ctrl+trois chiffre pour avoir des accents! Ce qui veut dire qu'il va falloir que je me trouve une nouvelle excuse pour les fautes d'ortographe. Flute.

Un peu plus tard...


Je suis maintenant bien installée. Plus de boîtes qui trainent partout, plus de sac à poubelle pleins de linge dans mes jambes. Ma toilette est d'un blanc étincellant (Merci, Mean Green!), mon rideau de douche est bien installé et mon frigo est plein (daccord, plein est un bien grand mot.). Gertrudette a maintenant un ami cadenas, et peut donc dormir paisiblement sur mon balcon. J'ai même une mouche domestique. Je l'ai appelée Mooshe. Elle est entrée en même temps que moi dans l'appartment. Daccord, elle n'est pas encore très bien élevée. Mais je crois que c'est seulement par affection qu'elle vient se poser dans mes oreilles quand je dors. Ce n'est pas de sa faute si ses ailes font un bruit particulièrement agaçant. Et elle a maintenant une amie. Comme c'est sympathique. Nous allons former une belle famille! Jusqu'à ce que je trouve le moyen de les faire sortir. Bref!

jeudi, août 21, 2008

Aspirante Bleuet!

Petite mise-à-jour écrite vite dans le 15 minutes d'internet qu'il me reste à la bibliothèque de mon nouveau chez-moi. Vous l'aurez deviné, je suis arrivée dans mon appartement. Oui, oui! MON appartement. Mon tout petit 1 et demi miniature, où j'habite avec Mooshe et Mooshe 2, mes mouches domestiques. Journée d'inscription au Cégep aujourd'hui. Nous, en technique de milieu naturel, sommes condamné à porter une ruban rose fluo jusqu'à notre initiation, le 4 aout. Ça fait beaucoup de jour avec un ruban rose au poignet. Mais nous devrions survivre.
La ville est jolie, même si il fait vachement froid, et comme je n'ai plus trop de temps, je vous reviendrez bientôt avec les détails du déménagement (avec une seule voiture), du voyage en Columbie-Britanique et du 60 heures d'autobus pour revenir par che-nous.